- I Macchabées
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Livres des Macchabées
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de la série BibleContenus Thèmes connexes Exégèse et critique Livres historiques Josué (Jos) Juges (Jg) Ruth (Rt) 1 Samuel (1 S) 2 Samuel (2 S) 1 Rois (1 R) 2 Rois (2 R) 1 Chroniques (1 Ch) 2 Chroniques (2 Ch) Esdras (Esd) Néhémie (Ne) Esther Tobie (Tb) Judith (Jdt) Esther (Est) 1 Maccabées (1 M) 2 Maccabées (2 M) Les quatre Livres des Macchabées, écrits bibliques, rapportent l'histoire de la Judée à l'époque hellénistique. Ces livres ont assurément été écrits par plusieurs auteurs. Le premier est l'ouvrage d'un auteur juif autour de 100, après la restauration du royaume de Juda indépendant. Les Macchabées doivent leur nom à Juda Macchabée dont le frère Simon Macchabée fonda la dynastie hasmonéenne qui régna alors sur la Judée.
Les deux premiers livres racontent la révolte des Macchabées. Les textes originaux de ces deux premiers livres, qui ont très probablement été écrits en hébreu, étant donné les formes idiomatiques présentes dans le texte, ont été perdus.
Les quatre livres des Macchabées inclus dans la Septante sont considérés de façon différente par les différentes traditions religieuses :
- aucun des quatre livres ne fait partie du canon hébraïque ;
- le catholicisme a inclus les deux premiers dans son canon, parmi les livres deutérocanoniques ;
- les orthodoxes ont retenu les quatre livres parmi les livres deutérocanoniques ;
- le protestantisme a exclu les quatre livres des Macchabées de leur canon et les qualifie, avec d'autres écrits de la même époque, de livres intertestamentaires.
Les Juifs et les protestants, s'ils n'incluent pas ces livres dans leur canon, considèrent généralement ces œuvres comme des sources historiques fiables. La fête juive de Hanoucca commémore la révolte des Macchabées.
Présentation
Le premier livre fait le récit d’événements qui remplissent une période d'environ quarante ans, depuis l’avènement d’Antiochos IV Épiphane (175) jusqu’à la mort de Shim‘ôn et l'avènement de Jean Hyrcan (134). Se fondant en grande partie sur des sources annalistiques, il décrit avant tout les combats menés pour la libération d’Israël, alors sous la domination des rois séleucides de Syrie. L’admiration de l’auteur pour Rome (ch. 8) ne se comprend qu’avant la conquête réalisée par Pompée en 63 avant l’ère chrétienne. On pense que l’ouvrage a dû être composé vers l’année 100 et traduit peu après. L'original en hébreu est perdu.
Le second livre, qui couvre la période allant de la fin du règne de Séleucos IV à -160, se donne pour l'épitomè (ἐπιτομή) de l'ouvrage en grec du Juif hellénisé Jason de Cyrène. Plutôt qu’une chronique, c'est un opuscule liturgique destiné aux synagogues de la diaspora, tout comme le rouleau d’Esther. Il s’étend longuement sur des récits de martyre : celui d’Èl‘azar (6,18-31), celui des sept frères et de leur mère (ch. 7), le suicide pour motif religieux de Razis (14,37-46). On y trouve aussi les éléments d’une théologie systématique : Dieu est créateur (7,23) ; il n’a besoin de rien (14,35) ; il est transcendant (hypsistos), Seigneur des esprits (3,24). Les messagers ou anges sont présents, mais l’espérance messianique n’est évoquée qu’en 1,27-29. Un des thèmes majeurs est celui de la résurrection des morts et des prières à faire pour eux (12,44-45). L’importance du Temple est soulignée (3,12), en fonction de l’éminence du peuple élu au centre duquel habite l'Éternel.
L'historien juif Flavius Josèphe utilise le premier livre dans ses Antiquités juives (XII) et sa Guerre juive (I).
Voir aussi
Liens externes
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