- Hôtel de ville de Metz
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Hôtel de ville de Metz
Présentation Période ou style néoclassique Type Hôtel de ville Architecte Jacques-François Blondel Date de construction 1761-1771 Destination initiale Hôtel de ville Destination actuelle Hôtel de ville Protection classé MH (15/12/1922) Géographie Pays France Région Lorraine Villes de France Metz Coordonnées modifier L’hôtel de ville de Metz, situé place d’Armes, héberge la mairie de la commune de Metz.
La façade de cet édifice néoclassique — ainsi que la couverture —, fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 15 décembre 1922[1].
Sommaire
Contexte historique
Le maréchal Charles Louis Auguste Fouquet de Belle-Isle, acquis aux idées des Lumières, décide de repenser l’urbanisme de Metz dès 1728. Après avoir doté la ville d’un nouveau théâtre sur l’île du Petit-Saulcy, il souhaite aérer le quartier de la cathédrale, en y créant une place royale centrale, entourée de plusieurs bâtiments publics. Après vingt ans de négociations avec le clergé et les bourgeois messins, il fait finalement appel à l’architecte Jacques-François Blondel pour le projet de l’Hôtel de ville[2]. L’ancien palais des Treize qui servait d’Hôtel de ville est détruit vers 1765 pendant le réaménagement de la place d’Armes par Jacques François Blondel.
Construction et aménagements
La construction du nouvel édifice commence en 1761 et les travaux durent dix ans[3]. Une partie complémentaire, à l’emplacement de l’église Saint-Gorgon, ne fut achevée qu’en 1788[4]. Construit en pierre de Jaumont, le bâtiment de style néoclassique français possède une façade de deux étages longue de 92 mètres[5] donnant sur la place d’Armes face au côté gauche de la cathédrale Saint-Étienne. Sa façade comprend neuf arcades entourées de deux avant-corps dont les frontons ont été ornés par J.-C. Rollier[6] et dont les sculptures laissent apparaître l’allégorie de la guerre, drapeaux, lances et boucliers mais aussi l’allégorie de la ville à l’endroit du salon de Guise qui représente le commerce, l’architecture ou encore la main de la justice[7].
À l’intérieur du bâtiment, après le péristyle se trouve un escalier monumental qui mène au grand salon de réception et dont la rampe est due à Cabossel et Janin.
Parmi les décorations intérieures on peut noter les deux statues, représentant la Justice et La Prudence qui ornent l’escalier ; ainsi que des vitraux de Laurent Maréchal[8].
Affectations successives
L'hôtel de ville de Metz n'a pas changé d’affectation depuis sa création au XVIIIe siècle. En 2007, Christophe Bottineau, architecte en chef des monuments historiques qui a mené le projet restauration de la place d’Armes, a fait nettoyer la façade fortement altérée par la pollution. Un dispositif a été mis en place pour éclairer les deux niveaux supérieurs du bâtiment sans oublier la toiture éclairée depuis la corniche. Les vitres, les grilles et ouvrages en tôle ont également été refaits[7].
Notes et références
- Ministère de la Culture, base Mérimée, « Notice no PA00106852 » sur www.culture.gouv.fr.
- Gérard Michaux : Metz défend l’Etat, (dir. François-Yves Le Moigne), Histoire de Metz, Privat, Toulouse, 1986, (pp. 269-271).
- Journées européennes du patrimoine 19 et 20 septembre 2009 — 6. Hôtel de ville, dans Metz Magazine, hors série no 3, 2009, p. 5.
- Webcam L’Hôtel de Ville, Place d’Armes, à Metz (France)
- Structurae – Place d’Armes
- François-Yves Le Moigne (dir), Histoire de Metz, Privat, 1986 [détail de l’édition] p. 272.
- Vivre à Metz, n°329, décembre 2007.
- Site internet de la ville de Metz
Voir aussi
Article connexe
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