Hôtel de Burtaigne

Hôtel de Burtaigne
Hôtel de Burtaigne
Hôtel de Burtaigne
Hôtel de Burtaigne
Présentation
Nom local Hôtel de Gournay-Burtaigne
Date de construction 1531
Destination initiale Hôtel particulier
Protection classé MH (20/12/2006)
Géographie
Pays France
Région Lorraine
Villes de France Metz
Coordonnées 49° 06′ 57″ N 6° 10′ 54″ E / 49.1158, 6.181849° 06′ 57″ Nord
       6° 10′ 54″ Est
/ 49.1158, 6.1818
  

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Lhôtel de Burtaigne est une demeure patricienne de Metz, datant de la Renaissance, construite dans les dernières années de la République messine par une famille membre des paraiges, les Gournay. Il est classé au titre des Monuments historiques depuis 2006.

Sommaire

Contexte historique

Ses habitants successifs représentent toutes les facettes de la ville : ville libre dEmpire, en tant que demeure des Gournay, maitres-échevins de la ville dans les dernières années de la République messine ; citadelle militaire en tant que quartier-général du duc de Guise lors du siège de Charles Quint et lieu de naissance de deux généraux des guerres du Second Empire, guerroyant sur quatre continents ; ville royale française en tant que siège de la Ferme générale (ancêtre du Trésor Public) au dix-huitième siècle ; facette aussi de « Metz la commerçante » en tant que siège social de plusieurs entreprises de vente de vin, de fer, etc. ; ville pieuse enfin en tant que lun des Trois-Évêchés en tant que maison dhabitation de deux fondatrices de bonnes œuvres, Caroline Colchen Carré de Malberg, cofondatrice de la société des filles de saint François de Sales[2] et Anne-Marie-Célestine Michel, fondatrice dun orphelinat à Scy-Chazelles. Sis aux nos 4 et 6 de la place des Charrons, dans le quartier Outre-Seille, son architecture spécifique, signalant la transition entre le Moyen Âge et la Renaissance, marquée par les usages successifs, lui a vaut dêtre inscrit comme monument historique en 2006.

La première mention de lhôtel de Burtaigne date de 1531[1] : « une maison sceante en la rue des Cherriers, quon dit la maison de Burtaigne ». On y célèbre alors le mariage de Claude de Gournay, fils du maitre-échevin et conseiller du duc Antoine de Lorraine, Michel de Gournay, avec Catherine de Créhange, mariage marqué par une anecdote qui lui vaut sa place dans les chroniques messines : la galerie de lhôtel seffondre: « et avoir ledit seigneur Michel fait faire sus des pillers de pierre, en lentrée de ladicte maison, une gallerie bien viste pour y faire des chambres. Et advint que, le jour des nopces, apres soupper, enciron entre neuf et dix heures, que ladicte gallerie avec une grande muraille et le til qui estoit par-dessus ladicte gallerie, tombait du tout »[2]. On ne déplore aucune victime, cest un miracle : « ''veu quil ny eult personne affoulé, et que la plupart de la noblesse, le jour des nopces, du matin, estoient dessoubz icelle gallerie, et y passont lespousée avec les comtes, bairons et aultres seigneurs dAllemaigne allant à léglise...[3]. » Les Gournay sont déjà propriétaires de lHôtel de Gournay sur les Hauts de Sainte-Croix. Lemplacement de leur nouvel hôtel est plus pratique pour Les Gournay, membres des paraiges messins. Il est situé à proximité du Champ-à-Seille (actuelle place Coislin), la plus large place de Metz au Moyen Âge, marché principal et véritable centre économique de la ville. Reliée à la place du Champ-à-Seille par le pont-à-Seille, leur nouvelle demeure est commodément située de lautre côté de la rivière, à lécart de lagitation marchande. La Seille qui jouxte lhôtel permet de débarquer et dembarquer les denrées qui partent ou viennent dAllemagne. En 1551, après la mort de Michel de Gournay, lhôtel passe à son fils Jacques[3], seigneur de Beux, maitre-échevin de Metz en avril 1552, au moment de lentrée à Metz de Henri II de France. En 1552, lhôtel sert de quartier général au duc de Guise qui défend victorieusement la ville de Metz lors du siège mené par les troupes de lempereur Charles Quint qui essaie de reprendre sa ville. Jacques de Gournay[3] a trois filles de son épouse, Anne de Lenoncourt, Catherine qui épouse Louis de Custine, Jeanne qui épouse Adrien de Waldeck et Eve qui épouse François Henri de Haraucourt, capitaine général de lartillerie de Lorraine. On ignore qui hérita de lhôtel ou qui lacheta.

Construction et aménagements

La façade de lhôtel place des Charrons, au fond la rue Mazelle

La construction sachève au plus tôt peu après 1523, selon la datation par dendrochronologie des poutres de la charpente du la partie principale de lhôtel de Burtaigne et au plus tard, en 1531, date lhôtel est mentionné dans les chroniques messines. La toiture basse en forme de pointe de diamant en retrait de la façade reste conforme à la tradition médiévale de larchitecture messine. La façade présente, sur les deux premiers niveaux des bandeaux moulurés courants au dessus des fenêtres et ponctués de frettes crénelées, particularité architecturale typiquement messine qui se retrouve dans la maison des Têtes et dans dautres édifices patriciens de la Renaissance ; ces frettes portent un décor sculpté de grotesques fantastiques, dun lion tenant un écusson. Les meneaux et croisées des fenêtres Renaissance[4] ont été supprimé au dix-septième siècle afin de laisser pénétrer plus de lumière. Ceux qui subsistent (sur les fenêtres au dessus du porche) sont des copies datant du vingtième siècle. Les décors intérieurs sont modifiés vers la fin du dix-septième siècle : les pièces principales sont décorées de lambris dappui, de cheminées en marbre et les plafonds Renaissance sont dissimulés sous un habillage de plâtre. De cette époque date lajout de la porte piétonne, sur la rue, qui par son style dénature quelque peu le rythme intrinsèque de la façade Renaissance. Cinq marches lui donnent accès. En 1734, un procès est fait au propriétaire de lhôtel, monsieur Dubuisson[5], pour avoir partiellement comblé le lit de la Seille adjacente afin de construire la porte cochère afin de faciliter le passage des carrosses vers la cour arrière. La Seille est canalisée peu après, en 1740. Peu ou pas remaniée au dix-neuvième siècle, la partie gauche de la façade sur rue (au dessus du porche) est construite dans un style néo-renaissance en 1906, en parallèle avec les travaux de comblement du bras de la Seille, devenu la rue Haute-Seille. Les communs de lhôtel de Burtaigne sur larrière, sont détruits pour laisser place à un autre édifice, lui aussi de style néo-Renaissance, construit pour lAssociation mosellane des œuvres laïques (AMOL). Touchée par un obus lors de la Seconde Guerre mondiale, les fenêtres au dessus du porche sont restaurées (entre 1945 et 1948) et « restitués » avec des meneaux (elles nont probablement jamais existé auparavant dans cet état). Les mansardes de lhôtel sont transformées en logements en 1953. Larchitecture type des maisons patriciennes messines à la fin du Moyen Âge et au début de la Renaissance comporte un escalier en colimaçon proche de la porte principale (comme à lhôtel de Heu) ou intégré dans une tourelle séparée du corps principal de la maison (comme à la maison des Têtes ou dans lancien hôtel de Gournay). La cage descalier à jour central est une construction plus tardive, datant du dix-septième siècle. Une balustrade en fer forgé mène jusquau premier étage, poursuivie jusquau deuxième par des balustres de bois.

Hôtel de Burtaigne - façade arrière du 6 place des charrons lors des travaux de destruction des anciens entrepôts industriels mettant à jour le portique Renaissance du rez-de-chaussée.

Le six place des charrons est achevé après 1534 (datation par dendrochronologie des poutres de la charpente) ou 1544 (datation dendrochronologique des poutres du plafond du piano nobile). Il sert probablement de salle des fêtes ou occupe une fonction de représentation et de réception comme en témoignent les médaillons sculptés, de style Renaissance, dans les murs de létage noble. Un porche Renaissance donne accès à limmeuble. Il ne respecte pas la symétrie de la construction Renaissance : il donne sur une traverse qui correspond à la deuxième travée de la galerie du rez-de-chaussée (voir illustration) ; mais est placé au centre de limmeuble si lon y inclut le 6 bis, place des Charrons. Au dix-huitième siècle, les fenêtres Renaissance du premier étage sont remaniées et adoptent la forme en vogue de baies à arc segmentaire, certaines percées et cet étage sert datelier à limprimeur Joseph Antoine. En 1813, le commerce de fer de la maison Valette et Serot (devenue plus tard les établissements Guermont-Weber) sinstalle dans cette partie de lhôtel. En 1904, le règlement durbanisme impose linstallation de leau courante et du tout-à-légout dans cette partie et dans la partie principale de lhôtel de Burtaigne. En 1916, les fenêtres du deuxième étage sont modifiées, certaines percées dans le prolongement des fenêtres du premier datant du dix-huitième, lespace de la grande salle est cloisonné (cloisonnement qui pourrait être antérieur) pour en faire un appartement habitable. Dans lEntre-deux-guerres, les trois fenêtres du rez-de-chaussée sont refaites dans un style néo-Renaissance. Des entrepôts de type industriels sont édifiés en 1947[6] sur toute la partie arrière du six et sarcboutent sur la façade historique sur cour, sans respect pour elle.

Mise à jour dune fenêtre à meneaux sur la façade arrière de lhôtel de Burtaigne lors des travaux de destruction des anciens entrepôts industriels.

En 2009, un projet immobilier entraine la destruction partielle des entrepôts industriels à larrière du 6 place des Charrons (anciens établissements Guermont-Weber) et le dégagement de la façade originelle. Les caves de limmeuble correspondent aux différentes sous-parties de limmeuble. La partie sous le porche de la maison est dépourvue de cave, sans doute en raison de la proximité avec le lit de la Seille et la possibilité dinfiltration. Au no 4 de la place des Charrons, la partie avant (sur rue) présente trois nefs de caves voûtées avec arcs à encorbellement. Cette disposition ne correspond pas à lorganisation architecturale de la partie aérienne de la maison en deux séries de salles. Ceci fait que le mur médian et porteur de la maison repose sur la clef de voute de la nef centrale des caves. Cette solution, statiquement osée, peut laisser supposer que les caves sont plus anciennes et ont été récupérées telles quelles. De plus, les caves de la partie arrière du 4 place des Charrons ne correspondent pas exactement au style de la partie avant : elles ont être construites à une époque différente. Si les caves du 4 sont perpendiculaires à la rue, les voutes de celles du 6 sont construites parallèlement à la rue. Encore visible à côté du porche, sur la gauche de la façade du corps principal, une petite porte, aujourdhui partiellement murée, donne accès aux caves directement depuis la rue. Au 6, un dispositif similaire existait comme en témoigne une volée de marches, mais la porte sur rue a totalement disparu, peut-être lors des réfections du dix-neuvième siècle.

Affectations successives

Au XVIIe siècle, la salle des fêtes de lhôtel de Burtaigne sert de temple protestant aux soldats mercenaires suisses (et calvinistes) de la garnison de Metz. Quand le culte réformé est interdit sur les terres du Roi-Soleil à la révocation de lédit de Nantes, linterdiction ne frappe pas les étrangers et le temple peut continuer à fonctionner. Au début du dix-huitième siècle, la demeure est occupée par un marchand de bois, M. Dubuisson. Sa fille[3], Marie-Rose épouse, le 5 septembre 1752, Nicolas Bouvard, agent général des fermes du roi pour Metz au moment du décès de son épouse en avril 1769. En 1776, il est agent général des Trois-Évêchés et de Charleville. La ferme générale collectait les taxes sur le tabac, les gabelles, la vente de sel à létranger, les droits sur les huiles et savons et la marque des fers. Nicolas Bouvard meurt en 1797, âgé de 77 ans[3]. Son fils, Antoine-Louis, inspecteur de la régie des droits réunis, hérite alors de lhôtel. Sa veuve, Marie-Jeanne-Sophie Pierre, vend la propriété, en 1821, à Jean-François Maguin, vinaigrier et marchand de vin. Jean-François Maguin la cède, en 1830, à François Dominique Victor Colchen[3]. À une date indéterminée, lensemble (le no 4 place des Charrons correspondant à lhôtel proprement dit et le no 6 place des Charrons, correspondant à lancienne salle des fêtes) fut scindé en deux immeubles qui connaitront chacun une histoire distincte. Le recensement de 1769[7] nous apprend que le no 6 (numéro cadastral 1972) est occupé par le Bureau général des tabacs qui y est encore en 1788. Dans la même maison, le typographe messin Joseph Antoine y possède son imprimerie. Il y décède en 1785. Sa veuve et ses fils reprennent laffaire jusquen 1794, date son fils, Charles-Marie-Brice transfère létablissement rue de la Chèvre[7], son frère cadet, Pierre Antoine, fonde alors sa propre imprimerie, rue Mazelle

Caroline Carré de Malberg passa son enfance à lhôtel de Burtaigne

Caroline Carré de Malberg (1829-1891)[8], fondatrice des Filles de Saint-François de Sales, y passe une partie de son enfance, ses parents, François Dominique Victor Colchen et Élisabeth-Charlotte Simon, ayant acquis la propriété en 1830. Son procès de Béatification est en cours. Gaëtan Bernoville, dans son livre Madame Carré de Malberg, écrit : « Lhôtel de Burtaigne était grave et somptueux mais les plates-bandes ombragées et fleuries dévalaient jusquaux rives de la Seille. Caroline y passa le plus clair dune enfance heureuse[8] » Caroline est lune des quatre filles de François Colchen, lhôtel passe à un gendre, Jean-Baptiste Salmon, qui avait été associé depuis 1854 au commerce des vins. La demeure reste dans la famille jusque vers 1900 avant de passer dans la famille Michel[3]. Propriété de la fondation Anne-Marie-Célestine Michel[9] (1875-1957, fondatrice dun orphelinat à Scy-Chazelles et amie de Monseigneur Jean-Baptiste Pelt, évêque de Metz de 1919 à 1937, oncle de l'écrivain et scientifique Jean-Marie Pelt), En 1813, Louis-Henri Valette, transfert à lhôtel de Burtaigne le commerce de fer quil avait fondé, en 1806, rue des Allemands. Il meurt en 1837 et son fils, associé à son beau-frère Augustin-Laurent Sérot, continue lactivité paternelle. Le fils dAugustin-Laurent Sérot continue le commerce jusquà son décès en 1909. La maison est alors reprise par Jules Wéber[7]. En septembre 1979, son héritier, André-Jean Wéber, directeur retraité des Établissements Guermont-Wéber, cède la partie avant du no 6 au propriétaire actuel qui peut ainsi réunir ces deux bâtiments historiques au passé commun. Cest également ici que sont nés les frères Munier[8], Charles-Claude en 1826 et son frère Gustave-Joseph en 1828. Leur père, Charles-Christophe Munier, originaire de Pont-à-Mousson, était alors capitaine dartillerie[7]. Les deux frères sillustrèrent dans larmée française. Laîné, Charles Munier, comme officier dordonnance du général Decaen lors de la guerre de 1870, puis, suite au décès de celui-ci à la bataille de Borny, comme aide de camp du maréchal Le Bœuf. Il participa aux batailles de Saint-Privat et de Servigny. Avec le grade de général de division, il servit au Tonkin. Le cadet, Gustave-Joseph Munier, combattit en Crimée, en Kabylie, à Magenta et Solférino ; il prit part à lexpédition du Mexique. En 1870, il commanda le 89e régiment dinfanterie de ligne lors de la bataille de Sedan. Après tant de faits darmes, il décède « bêtement[8] » à Paris le 4 mai 1897 dans lincendie accidentel du Bazar de la Charité périssent nombre de membres de la haute société (dont la duchesse dAlençon, sœur de limpératrice dAutriche).

Restauration et protection

En 1972, lhôtel est quasiment vide de tout occupant. Racheté en 1974 par son propriétaire actuel, il fait lobjet dune soigneuse campagne de restauration (toitures, réaménagements intérieurs) qui conduit, en 1988, au classement à linventaire supplémentaire des monuments historiques de la grande salle du 6 place des Charrons, des façades correspondantes sur rue et sur cour[10], suivi, en 1991, de celui de la façade sur rue du 4 place des Charrons, des toitures et de certains volumes intérieurs (cage descalier avec rampe en fer forgé et balustre de bois, cheminée renaissance et pièces lambrissées du dix-septième siècle)[10]. En 2006[11], la totalité des deux édifices est classée au titre des monuments historiques.

Notes et références

  1. J. F. Hugenin, Les chroniques de la ville de Metz, S. Lamort, Metz, 1838.
  2. LHôtel de BurtaigneSite sur lOutre-Seille.
  3. a, b, c, d, e, f et g Henri Tribout de Morembert, « Lhôtel de Burtaigne », in Renaissance du Vieux Metz, no 15, avril 1974.
  4. Les pierres du pourtour des fenêtres témoignent danciens meneaux.
  5. Archives municipales de Metz
  6. Date du permis de construire
  7. a, b, c et d Jean-Julien Barbé, À travers le vieux Metz. Les Maisons historiques, Metz, 1929-1937.
  8. a, b, c et d André Jeanmaire, Vieux Metz, Metz, 1972.
  9. Biographie
  10. a et b Référence PA00106848, MH, 1992
  11. Site Monuments historiques

Bibliographie

  • « LHôtel de Burtaigne, place des Charrons à Metz : notice architecturale », in Renaissance du Vieux Metz, no 7, 1972.
  • Jean-Marie Diligent, « LHôtel de Burtaigne », in Renaissance du Vieux Metz, no 15, avril 1974, p10-19.
  • Jean-Marie Diligent, « LHôtel de Burtaigne », in Renaissance du Vieux Metz, nos 32-33, juin 1978, p63-74.

Voir aussi


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Hôtel de Burtaigne de Wikipédia en français (auteurs)

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