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Hyalomma
HyalommaHyalomma Classification classique Règne Animalia Embranchement Arthropoda Sous-embr. Chelicerata Classe Arachnida Sous-classe Acari Super-ordre Parasitiformes Ordre Ixodida Super-famille Ixodoidea Famille Ixodidae Genre Hyalomma
Koch, 1844D'autres documents multimédia
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Parcourez la biologie sur Wikipédia : Hyalomma est le nom d'un genre de tiques de la famille des Ixodidae (famille qui outre le genre Hyalomma, contient aussi le genre Nosomma décrit plus tardivement par Schulze, en 1919)
Le genre Hyaloma regroupe les espèces suivantes :
- Hyalomma a. anatolicum
- Hyalomma asiaticum
- Hyalomma detritum
- Hyalomma impeltatum
- Hyalomma marginatum
- Hyalomma truncatum
Sommaire
Hyalomma et enjeux écoépidémiologiques et de santé publique
Les hyalomma sont considérées comme en extension sur une partie de leur aire de répartition qui pourrait elle-même s'étendre, ce qui préoccupe les épidémiologistes et écoépidémiologues car les tiques du genre Hyalomma sont vectrices du virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC). Selon l'IRD (Institut de recherche pour le développement), les pullulations de tiques Hyalomma constatées dans l'hémisphère nord depuis quelques décennies semblent toujours liées aux actions humaines[1] et peut-être exacerbées par des hivers et printemps plus doux et par l'importation régulière par des oiseaux d'espèces de Hyalomma en Europe occidentale à partir de l'Afrique ou de la Turquie [623]
En Crimée, c'est une pullulation du lièvre, dont la chasse avait été interdite alors que ses prédateurs naturels avaient été pourchassés, qui a permis une explosion démographique des tiques et la diffusion du virus. L'épidémie a cessé après que la plupart des lièvres soient morts (du virus et/ou de conditions météo très défavorables).
En Astrakhan, la maladie est endémique et en extension depuis que les tiques Hyalomma marginatum ont bénéficié de la régulation du cours de la Volga. La canalisation du fleuve a supprimé ou diminué ses crues, qui inondaient les vallées en y noyant et régulant les populations de tiques.Le drainage des forêts, et leur déshydratation par les routes qui les traversent et par les coupes rases, combinés au réchauffement climatique pourraient donc aussi exacerber la circulation des tiques et les "chances" qu'elles ont de contacter de nouvelles espèces réservoir et d'ainsi étendre les zones où la maladie est endémique.
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Bibliographie
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Catégorie : Acari
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