- Histoire de l'armee de l'air francaise
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Histoire de l'armée de l'air française
l'Aéronautique militaire, dépendant de l'Armée de terre existe depuis 1909. C'est la plus ancienne force aérienne au monde. L'armée de l'air est devenue une arme à part entière en 1934. Pour autant, ses unités sont pour la plupart héritières des traditions (insignes...) des escadrilles de la Première Guerre mondiale où s'illustrèrent nombre d'aviateurs devenus célèbres.
La Bataille de France de 1940 et l'engagement des aviateurs français libres (FAFL) de 1940 à 1943, puis de ceux de l'Armée de la Libération, sont également des épisodes marquants de l'Histoire de l'Armée de l'air.
Depuis 1945, l'Armée de l'air a notamment été engagée en Indochine (1945-1954), à Suez (1956), en Algérie (1952-1962), en Mauritanie et au Tchad, dans le golfe Persique (1990-1991), en ex-Yougoslavie ou encore en Afghanistan.
L'Armée de l'air a longtemps eu la responsabilité unique de l'arme nucléaire française : vecteurs pilotés Mirage IV ou missiles balistiques de la Base aérienne 200 Apt-Saint-Christol sur plateau d'Albion.
Elle fut également le berceau du parachutisme militaire français, avec la mise sur pied de l'Infanterie de l'air dans les années 1930.
Sommaire
L'aéronautique militaire
Les prémices de l'aviation militaire
Le premier emploi de la troisième dimension dans les opérations militaires remonte à 1793, avec la création d'une compagnie d'aérostiers. Le ballon l'Entreprenant est crédité de service ayant permis la victoire lors de la bataille de Fleurus en 1794.
Au cours de la guerre de 1870, Paris s'est retrouvée encerclée. Des ballons à gaz, avec nacelle, ont été utilisés pour transporter notamment le courrier civil ou militaire, et des passagers, ainsi que des pigeons. Léon Gambetta quitte la capitale à bord du Ballon monté L'Armand Barbès, il rejoint le gouvernement replié à Tours.
À la fin du XIXe siècle apparaît l'aéronef à voilure rigide, il transforme complètement l'esprit de la conquête de l'air.
L'armée s'intéresse très tôt à cette nouvelle invention, dés 1909, le ministère de la Guerre accorde 400 000 Francs-or à l'aéronautique. La part du budget de la guerre consacré à l’aviation passe 1,4 million en 1910. Il atteint 7 millions en 1911.
Le génie achète en septembre 1909 cinq appareils pour étudier leurs applications militaires : deux a Orville et Wilbur Wright, deux à Henry Farman, un à Louis Blériot. Début 1910, l’artillerie commande sept aéroplanes : deux Wright, trois Henry Farman, deux Antoinette [1].
C'est du 9 juin 1910 que sont datés les débuts de l'Aviation-militaire en France avec le premier raid effectué par les officiers Albert Féquant et Charles Marconet du Camp de Châlons-sur-Marne à Vincennes à bord d'un Farman. L'État-major prend alors la mesure de l'intérêt de l'emploi militaire de l'aviation en engageant des aéroplanes au côté de dirigeables lors des Grandes manoeuvres de Picardie en 1910. Dès lors, le Brevet de Pilote-militaire est créé en 1911 et la Loi du 29 mars 1912 consacre l'Aéronautique-militaire comme Arme aux côtés des quatre armes "de tradition" que sont l'Infanterie, la Cavalerie, l'Artillerie et le Génie militaire.
La Première Guerre mondiale
Avec la Première Guerre mondiale, l'aéronautique militaire naissante connaît un développement accéléré. Lors de l'entrée en guerre, la France disposait d'un total de 148 avions (dont 8 de l'aéronautique navale) et de 15 dirigeables constitué en 21 escadrilles à 6 avion, 2 escadrilles de cavalerie à 4 avions et l'aérostation dispose de 8 compagnies armant 8 ports d'attache pour dirigeables et 4 compagnies de place.
lors de l'armistice en novembre 1918, 3 608 avions était en service groupé en 331 escadrilles. La France possède alors la première industrie aéronautique au monde et à fabriqué un total de 52 000 avions et 90 000 moteurs d'avions [2].
Le recrutement ne pose pas problème majeur, de nombreux officiers de l'Armée de Terre demandent leur mutation comme pilotes. La cavalerie, en particulier, est entravée par la stabilisation du front. Les réseaux de tranchées n'offrent plus l'espace de manœuvre qui lui est tactiquement nécessaire. Les officiers de cavalerie sont attirés par la dimension "chevaleresque" du combat aérien, conforme à leurs traditions. Les deux chevrons verts qui ornent aujourd'hui les épaulettes des pilotes en sont la trace.
Annexes
Article connexe
Notes et références
- ↑ (fr) [Sylvain Champonnois, « Les Wright et l’armée française : les débuts de l’aviation militaire (1900-1909) » sur http://rha.revues.org, 2009, Revue Historique des Armées. Consulté le 25 juillet 2009
- ↑ Général André Martini, L'histoire de l'aviation légère de l'armée de terre 1794-2008, Lavauzelle, coll. « Histoire, mémoire et patrimoine », Paris, 2005, 36,42 p. (ISBN 2-7025-1277-1)
Bibliographie
- Collectif, Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire 1912-1920, éditions du Service historique de l'armée de l'air, 2004 ISBN : 211094692X
- Claude Carlier, Sera maître du monde qui sera maître de l'air, la création de l'aviation militaire française, Éditions Economica, 2004, ISBN : 2-7178-4918-1
Armée française Commandement : Ministère de la Défense • Chef d’État-Major des armées
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