- Hebdogiciel
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Hebdogiciel Pays France Langue Français Périodicité Hebdomadaire Genre Informatique, jeu vidéo Date de fondation 1983 Date du dernier numéro Janvier 1987 Hebdogiciel est un magazine hebdomadaire, comme son nom l'indique, format journal, des années 1980. Cette publication de la société Shift Éditions a accompagné la naissance de la micro-informatique familiale aux temps dits « héroïques » des premiers ordinateurs 8 et 16 bits Commodore 64, TO7, ZX80, Amstrad, Oric, etc.
Sommaire
Histoire
Ce journal était un recueil à la fois d'articles sur l'actualité informatique et de tests de logiciels, traités de façon satirique, et de listings de logiciels à saisir soi-même. Le journal ne vivait que des ventes puisqu'il a refusé pendant longtemps la publicité afin de garantir son indépendance et son objectivité.
Le concept du journal, à son début en 1983, était la publication hebdomadaire de programmes de lecteurs sous forme de listings à recopier. Puis, progressivement, des contenus rédactionnels ont été intégrés. Leur ton était humoristique, très familier et sans concession. Ciblant la tranche d'âge des 12-25 ans passionnés par leur micro-ordinateur personnel, les rédacteurs d'Hebdogiciel (surnommé « l'Hhhhebdo »), non contraints par une régie publicitaire, pouvaient être très critiques sur l'appréciation des logiciels, des machines et du monde informatique en général, mais savaient aussi être élogieux quand le sujet considéré leur apparaissait comme bon.
Exemples de couvertures les plus caractéristiques : « Désolé, l'informatique c'est de la merde ! »[1], « Atari nous a tous pris pour des cons », « IBM : des charlots » (IBM utilisait Charlot dans ses publicités de l'époque) ou « Amstrad : des Mickeys » (avec, en illustration, la caricature d'Alan Sugar, le patron d'Amstrad, déguisé en Mickey).
Les rubriques se sont étoffées avec le temps : « C'est nouveau, ça vient de sortir » (nouvelles et informations), « Bidouille-grenouille » (trucs et astuces pour déprotéger et recopier les jeux, solutions), « Mini-mire » (Minitel et microserveurs), « Deulignes » (le meilleur programme de la semaine en deux lignes de code en basic), etc. Des pages télévision, cinéma, bande dessinée, musique sont apparues, toujours au vitriol et censées être amusantes à lire.
La rubrique Mini-mires fournissait quantité d'accès en code T1 (3613, gratuit) ou T2 (3614, simple coût de la communication) de serveurs minitel en T3 (3615, 60 F[2] par heure), de façon à peine déguisée : « Je vous ai déjà dit 118 001 882 fois que nous ne donnerions jamais de codes d'accès en T2. C'est illégal ! »
Entre Le Canard enchaîné et San Antonio, le style du rédactionnel et les illustrations de Carali (frère d'Edika) qu'on trouvait aussi bien au milieu des textes que dans les listings des programmes à recopier étaient les autres points forts du journal. Hebdogiciel est longtemps resté le seul hebdomadaire de micro-informatique grand public et n'a eu que très peu de publicité.
Le journal a disparu en janvier 1987 après que l'éditeur (Shift éditions) ait lancé le « club Hebdogiciel », plusieurs autres revues (L'intox, Marcel, Amstradhebdo) et provoqué plusieurs procès. Certains journalistes ont continué à écrire dans d'autres publications informatiques.
Aujourd'hui, Le Virus informatique est parfois considéré comme le descendant indirect de feu Hebdogiciel.
Notes et références
Voir aussi
Lien externe
- Explications sur la fin du journal par Gérard Ceccaldi, directeur de la publication. Interview parue dans le journal Tilt fin 1988.
- Interview Hebdogiciel: 10 ans après parue dans le Virus Informatique n. 2 en mai 1997
- Le site des anciens magazines avec de nombreux numéros numérisés.
- Les listings d'Hebdogiciel à télécharger.
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- Magazine d'informatique disparu
- Titre de presse créé en 1983
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