- Headbanger
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Headbang
Le headbang, ou headbanging est un type de danse impliquant de violents mouvements de la tête en cadence avec la musique, le plus souvent du heavy metal même si des danses similaires ont été pratiquées depuis longtemps sur d’autres types de musique (induisant un état de transe). Les pratiquants sont unanimes : l'intensité de l'exercice est décuplée lorsque l'on a les cheveux longs[1].
Sommaire
Styles
Il y a de nombreux genres de headbanging dont:
- Le up and down : le style le plus courant: il implique de bouger la tête de haut en bas. On en a un aperçu dans le film ‘‘Wayne's World’’ sur la chanson "Bohemian Rhapsody".
- Le circular swing : remuer la tête de façon circulaire. Ce style est plus connu sous le nom de ‘‘windmill’’ (« moulin à vent ») ou hélicoptère. Il a été popularise par Blackie Lawless de W.A.S.P. et George Fisher de Cannibal Corpse, et est pratiqué par les membres de Amon Amarth, Slipknot, Meshuggah, Apocalyptica, par l'ancien bassiste de Metallica, Cliff Burton, ainsi que par Dimebag Darrell, Brian Fair de Shadows Fall et Corey Beaulieu de Trivium.
- Le Drunk style (« style saoul ») : le headbangueur remue la tête dans différentes directions, comme s'il était saoul. Kurt Cobain était un adepte de ce style.
- Le half-circle (« demi-cercle ») : balancer la tête d'un coté à l'autre vers le bas dans un mouvement de balancier. Ce style est pratiqué par Tom Araya de Slayer
- Le figure eight : remuer la tête de façon à former un huit.
- Le side to side : remuer la tête de droite à gauche, en se fouettant le visage avec les cheveux. Ce style est utilisé par Wayne Static de Static-X, Alexi Laiho de Children of Bodom, James Root de Slipknot (souvent durant la première partie d’une chanson), Martin Mendez de Opeth, et le bassiste Robert Trujillo de Metallica
- Le whiplash (« coup de fouet ») : une forme particulièrement violente du "up and down", caractérisée par le fait que les cheveux bougent si vite qu’ils cachent le visage. Ce style a été instauré par Angus Young de AC/DC, et est utilisé par Mick Thomson de Slipknot et Cliff Burton, le défunt bassiste de Metallica.
- Le Two up, Two down : Similaire au whiplash mais au lieu de bouger alternativement de haut en bas, l’on donne deux coups de tête en haut et deux en bas. C’est pour tenter d'imiter les mouvements de Angus Young. Si cela est bien fait, le talon de la jambe arrière est soulevé lorsque la tête est en arrière, et le talon avant est soulevé pendant que la tête est en avant.
- Le all-out : l'on est penché vers le sol, en se tenant avec les bras, et l'on balance violemment la tête entre les bras. Ce style implique souvent de s’agripper à une table ou à un objet fixe, les mouvements étant en effet si violents qu'ils peuvent affecter l'équilibre. Sid Wilson et Craig Jones de Slipknot le pratiquent souvent en live.
- Le tandem : Les guitaristes de Judas Priest, K. K. Downing et Glenn Tipton ont initié et amélioré cette forme de headbanging, dans laquelle ils sont côte à côte et headbanguent à l'unisson (voir aussi Wolf Hoffmann et Jörg Fischer de Accept ou pour un exemple plus récent, voire I Killed The Prom Queen et Parkway Drive).
- Le thrust (« poussée » ou « coup »): une forme antisociale de headbanging où l'on bouge violemment d'avant en arrière depuis la taille, et où l’on heurte souvent les personnes devant soi, voire dans les cas plus extrêmes, derrière.
- Le hammer (marteau) : une forme de headbanging pratiquée par Till Lindemann de Rammstein caractérisée par une position plus ou moins accroupie et par le fait que l'on se frappe le genou opposé avec le poing, pendant que l'on bouge la tête d’un côté à l’autre ou de haut en bas. La vitesse du martèlement est proportionnelle au rythme de la batterie.
- Le breakdown : Quand plusieurs membres d’un groupe (en particulier les guitaristes, s'ils sont deux) headbanguent simultanément violemment de haut en bas pendant un moment particulièrement intense de la chanson. Shawn Crahan et Sid Wilson (Slipknot) le pratiquaient souvent ensemble.
- Le low-profile (« profil bas ») : une variante du "up and down" quand les mouvements sont plus courts et plus subtils, mais néanmoins perceptibles.
- Le full body : aussi connu comme "body bang", est une variante du "up and down" où le headbangueur amène sa tête presque au niveau de ses genoux, la ramène en arrière, fait un mouvement de la tête, et revient aux genoux, dans un mouvement circulaire. Genre utilisé abondamment par Jens Kidman de Meshuggah, Jason Peppiatt, le chanteur de Psycroptic et Jonathan Davis, chanteur de Korn. Ce style est particulièrement populaire chez les groupes de metalcore.
- Le half body : Similaire au full body, le half body est une variation bizarre du "up and down" où le headbangueur garde la tête droite, mais cambre les hanches, en général dans le deuxième temps de chaque mesure. L'angle adopté est en souvent de 45°, pour garder l'équilibre. On peut avoir un aperçu de ce style de headbanging avec James Root et Paul Gray de Slipknot, grâce à leur apparition dans le film Rollerball. Il est possible que cette variante ait été inventée par des guitaristes qui trouvaient que le headbanging classique détournait trop leur attention de la musique pendant les concerts.
De nombreux genres sont souvent mélangés, selon les goûts, le tempo et l’agressivité de la musique Ils peuvent aussi être pratiqués les yeux fermés et /ou accompagnés de gestes tels que les cornes du diable, en chantant, en hurlant, ou bien seulement en remuant les lèvres, réduisant ainsi la tension sur le cou et faisant bouger le corps comme un serpentin.
Il y a de maintes positions qu’un headbangueur peut adopter, comme :
- La station debout. La plus commune, avec les jambes légèrement écartées pour garder son équilibre.
- Debout avec les jambes légèrement pliées et les mains sur les genoux ou les cuisses. C'est une position commune pour pratiquer le « half-circle », car cela permet les mouvements les plus amples.
- Rester debout avec les mains dans le dos.
- Debout avec une jambe en avant, l’autre en arrière, et les mains jointes vers le bas du corps. Cela se fait souvent dans des espaces réduits pour éviter les crampes et pour maintenir l'équilibre.
- Debout avec les jambes extrêmement tendues entre l'avant et l'arrière du corps, la tête penchée et le corps le plus bas possible pour éviter le manque d'équilibre, en faisant de l'Air guitar.
- Debout avec les bras croisés et les pieds légèrement écartés.
Le headbanging peut aussi se pratiquer assis, pendant le crowd surfing, ou dans beaucoup d'autres positions.
Origines
Le terme "headbanger" fut inventé pendant la première tournée américaine de Led Zeppelin en 1968. Durant un spectacle à la Boston Tea Party, les spectateurs du premier rang remuaient la tête contre la scène au même rythme que la musique. Lemmy de Motörhead disait lors d’une interview pour le documentaire The Decline of Western Civilization II: The Metal Years, que le terme "Headbanger" aurait une origine dans le nom de son groupe, comme "Motorheadbanger", même si cela est probablement faux.
Problèmes de santé
Dans la pratique, le headbanging est considéré comme étant moins dangereux que le moshing et n'a que très peu d’effets secondaires. Des pratiques à risque, comme le headbanging sous l'influence de stupéfiants, ou trop près de quelqu’un, est la cause la plus fréquente de blessure, connu sous le nom anglais de "bangover" ou "mosh neck". En 2002, Jason Newsted annonçait que son départ de Metallica était en partie dû à une blessure au cou. Aussi, de nombreuses personnes ont des crampes ou des déchirures si le headbanging a lieu sans échauffement ou est mal fait. Mick Thompson de Slipknot a dernièrement avoué avoir quelques problèmes au dos et au cou, en raison d'un headbang très amplifié à partir du bassin.
Dommages cérébraux
Il y a toujours eu des spéculations sur les hypothétiques dommages causés par le headbanging. La plupart des pratiquants se lèvent le lendemain avec un mal de tête indiquant que le cerveau a souffert. Le headbanging a répétition en peu de temps peut être beaucoup plus dangereux, à chaque fois qu’on le pratique. Le "whiplash" ou de violents mouvements de le tête peuvent causer des dommages cérébraux q5, et certaines formes de headbang peuvent être bien plus violentes. Cependant, le mal le plus commun causé par le headbanging est une douleur aux vertèbres cervicales.
Voir aussi
- Headbangers Ball, célèbre programme télévisé consacré au metal
- Mosh
- Stage diving
- Crowd surfing
- Air guitar
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Headbanging ».
- ↑ Hein, Fabien.Hard rock, Heavy metal, Metal, histoire, cultures et pratiquants
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