- Génération écologie
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Génération Écologie Présentation Président Yves Piétrasanta Fondation 1990 Siège 19, boulevard Pereire
75017 ParisVice-présidente et Secrétaire générale Monique Baccelli Trésorier national Gaëtan Bazire Porte-parole Michel Verna Idéologie Écologie Couleurs bleu Site web [GE GE] Génération Écologie (GE) est un mouvement politique écologiste français créé en 1990 par Brice Lalonde, Jean-Louis Borloo ainsi que d'autres personnalités.
Sommaire
Histoire
Dans la foulée du mandat ministériel de Brice Lalonde, le mouvement s'est constitué avec les militants écologistes issus pour beaucoup des Amis de la Terre. Il a été créé à l'initiative de François Mitterrand pour concurrencer Les Verts avant les élections régionales de 1992[1].
Aux élections régionales de 1992, Génération Écologie recueille 7,2 % des suffrages exprimés et compte alors 108 élus régionaux.
Dans le cadre de l'Entente des écologistes, qui présente des candidats communs issus de Génération et des Verts, les écologistes obtiennent plus de 11 % des voix aux élections législatives de 1993 mais aucun élu.
En 1994, au congrès de Laval, Brice Lalonde est réélu président. Génération Écologie décide de ne pas passer d'accord électoral, contrairement aux Verts qui, à leur assemblée générale de Lille l'année précédente, avaient décidé de la possibilité de passer des accords électoraux avec la gauche. C'est à cette époque que Noël Mamère, Yves Pietrasanta et Harlem Désir quittent Génération Écologie.
Après avoir constaté la défection de Jacques Delors, le conseil national de Génération Écologie réuni à Paris appelle à voter pour Jacques Chirac à l’élection présidentielle de 1995, avant de signer un accord avec Démocratie libérale en 1998.
Réélu président au congrès de Lille de 1997 puis à celui de Toulouse en 2000, Brice Lalonde poursuit ses accords avec Démocratie libérale tout en affirmant sa volonté de regrouper les écologistes « non Verts ».
Les élections municipales de 2001 confirment un certain ancrage local de Génération Écologie, qui obtient environ 150 élus municipaux, en partie dans les grandes villes.
Mais les législatives de 2002 sont un échec. Brice Lalonde démissionne alors de la présidence de Génération Écologie. Le congrès extraordinaire de Marseille élit France Gamerre, adjointe au maire de Marseille en charge des affaires maritimes, comme présidente. Le parti change alors d'appellation pour Génération Écologie-Les Bleus. Le principe d’un partenariat avec la majorité présidentielle de droite est admis, mais Génération Écologie ne sera jamais associée à cette majorité nationale, de quelque manière que ce soit.
C'est dans ces conditions que Génération Écologie présente des listes indépendantes (mais ouvertes à des associations) aux élections régionales, en Île de France et en Normandie. En Haute-Normandie la liste de Génération Écologie obtient 4,17 %. Les élections cantonales, avec une moyenne nationale de 4,5 %, confirment ce score.
Réélue à la tête du parti en 2005, France Gamerre s'attache à mettre en œuvre une politique de coordination avec les autres partis écologistes, tout en réaffirmant l'indépendance de son organisation. C'est sous son impulsion qu'un accord sera trouvé pour les législatives de 2007 avec le MEI, le MHAN et Le Trèfle. Le Bureau national décide de supprimer l'appellation « Les Bleus » associé au nom du parti qui redevient donc « Génération Écologie ».
France Gamerre annonce son intention de se présenter à l’élection présidentielle de 2007, mais ne parvient pas à réunir les signatures nécessaires pour pouvoir se présenter (d'après ses déclarations elle aurait récolté 466 signatures sur les 500 exigées par la loi).
En 2008, Génération Écologie tient sa 8e convention nationale et Jean Noël Debroise succède à France Gamerre à la présidence du mouvement, cette dernière ne se représentant pas conformément au principe de limitation des mandats que prône le parti.
En 2011, Yves Piétrasanta est élu président de Génération Écologie, lors de sa 9ème Convention nationale.
Au terme d’un vaste débat sur l’avenir et les objectifs de l’écologie politique, les délégués du mouvement ont, en effet, adopté la ligne politique pour les trois années en déclarant vouloir positionner Génération Écologie comme le parti du XXIe siècle, celui du développement durable. Au cours d'une rencontre avec Jean-Michel Baylet, président du Parti radical de gauche (PRG) et candidat aux primaires du Parti Socialiste pour l'élection présidentielle de 2012, Yves Pietrasanta a annoncé la création d'un "pôle radical et écologiste" basé sur les "valeurs sociales, humanistes, républicaines, écologistes et européennes".
Liste des présidents
- 1991 - 2002 : Brice Lalonde
- 2002 - 2008 : France Gamerre
- 2008 - 2011 : Jean-Noël Debroise[2]
- depuis 2011 : Yves Piétrasanta[3]
Élections européennes de 2009
En 2009, Génération Écologie se réunit avec le MEI et France en Action, pour former l'Alliance écologiste indépendante, alliance qui présente des listes aux européennes. Le porte-parole national est Francis Lalanne, également tête de liste dans la circonscription du sud-est.
Derniers scores à des élections
En 1992, Génération Écologie seul recueillait 7,2 % de suffrages aux élections régionales (108 élus), un résultat équivalent à celui des listes vertes. Les candidats communs de Génération Écologie et des Verts recueillaient 11 % aux élections législatives de 1993.
Aux élections municipales de 2001, Génération Écologie obtient environ 150 élus municipaux, en partie dans les grandes villes.
Aux élections régionales de 2004, en Haute-Normandie, la liste de GE obtient 4,17 %. En Île-de-France, la liste « De l'oxygène pour l'Île-de-France » obtient 2,51 % des suffrages. Les candidats aux élections cantonales sous la bannière de Génération Écologie obtiennent, quant à eux, une moyenne de 4,5 %.
En 2007, malgré l'accord signé avec deux autres partis se réclamant de l'écologie, Génération Écologie ne remporte que 1,06 % des voix (ce faible résultat a été accentué par un manquement à l'accord du Trèfle-Nouveaux écologistes, qui a placé des candidats face à ceux de Génération Écologie dans plusieurs circonscriptions).
En 2008, le mouvement présente des candidats aux élections municipales et cantonales et obtient une centaine d'élus.
Notes et références
- Noël Mamère raconte dans « Mes Vertes années », comment François Mitterrand lui a demandé de participer au lancement de ce parti
- http://www.actu-environnement.com/ae/news/nomination_debroise_ge_5600.php4
- http://www.actu-environnement.com/ae/news/generation-ecologie-parti-independant-pietrasanta-12307.php4
Voir aussi
Articles connexes
- Alliance écologiste indépendante
- Décroissance
- Écologie politique
- La France en action
- Le Trèfle - Les nouveaux écologistes
- Mouvement écologiste indépendant
Lien externe
Catégories :- Parti politique de la Cinquième République
- Parti politique écologiste français
- Parti politique fondé en 1990
- Parti politique français
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