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Guillaume Guéroult
Guillaume Guéroult, né vers 1507 à Rouen et mort le 7 octobre 1569 à Lyon, est un éditeur, traducteur et poète français, précurseur, avec ses Emblesmes, de La Fontaine et ses fables.
Biographie
Guillaume Guéroult a connu une vie fort agitée. Dans sa jeunesse, il acquit une bonne connaissance des langues anciennes avant, ses études terminées, de s’initier à l’art de l’imprimerie chez un de ses oncles, Guillaume-Simon du Bosc, libraire-imprimeur à Rouen. Passé, avec son oncle, à la Réforme vers 1540, Guéroult écrit, à cette époque, des paraphrases des Psaumes et des poésies religieuses qu’on chantait déjà, car ses poésies ont circulé longtemps en manuscrits, avant d’être recueillies et publiées en 1548 dans ses Chansons spirituelles[1].
En 1547, Guéroult quitta Rouen pour vivre de son métier de correcteur dans les villes comme Paris et Lyon, où les imprimeries étaient florissantes, comme l’avait fait son oncle, chassé par les tracasseries contre les imprimeurs et les persécutions contre les Réformés. Il eut l’occasion de faire valoir les poésies qu’il avait déjà composées et l’imprimeur Attaingnant, composant le Seysiesme livre contenant XXIX chansons nouvelles (Paris, 1545) y inséra la première œuvre imprimée connue de Guéroult, le cantique « Hélas ! mon Dieu, ton ire s’est tournée vers moys ».
Séjournant à Lyon, il sut se faire apprécier dans ce milieu d’écrivains, de poètes, d’imprimeurs, de graveurs très réputé à l’époque. Dès ce moment, il prépare, pour le compte de différents libraires, des traductions ou des ouvrages qui ne verront le jour que plus tard.
Vers 1544-1545, il se rend à Genève, probablement à l’appel de son oncle du Bosc. En 1546, il y publie chez Jean Girard sa traduction du psaume 124 Te Deum laudamus à la suite de deux sermons de Calvin. Mais Guéroult ne trouva pas à Genève la liberté qu’il espérait et il se lia bien vite avec « les Libertins », le parti d’opposition s’élevant contre la tyrannie de Calvin qui corrompait la gaie tradition de Genève. Depuis son retour en 1540, Calvin et son disciple Farel avaient, en effet, dans cette ville, une autorité qui augmentait chaque jour avec le nombre de leurs partisans. Voulant faire régner dans la République la morale de l’Évangile telle qu’ils la concevaient, non seulement les écrits et les actes, mais les paroles même de chacun étaient l’objet d’une étroite surveillance de la part des autorités ecclésiastiques et des nombreux espions de Calvin. Il devint l’ami des chefs des jeunes libertins qui couraient les tavernes et menaient joyeuse vie, le procureur Pierre Vandel et son beau-frère Ami Perrin, l’un des quatre syndics de la cité, qui, après avoir été un chaud partisan de Calvin, en était devenu l’adversaire acharné.
Cette association n’ayant pas tardé pas à lui valoir des ennuis, il est arrêté et emprisonné, le 22 mars 1549, sur la dénonciation de deux libraires l’accusant d’avoir mal parlé de Calvin, des ministres et les syndics ainsi que de paillardise. Longuement interrogé et finalement renvoyé devant le procureur général Vandel, ce dernier s’employa en fait à sauver son ami Guéroult. Les deux libraires témoins furent, à tort ou à raison, convaincus de fausses accusations et Guéroult condamné à une amende pour paillardise tandis que les accusateurs étaient emprisonnés.
À nouveau arrêté peu de temps après, pour des raisons inconnues, il fut, cette fois, condamné et interdit de séjour à Genève pour un temps. Quittant Genève, à la fin de 1549 ou au début de 1550, Guéroult vint donc à Lyon où il n’eut pas de peine à trouver un emploi. Lyon était alors célèbre par ses imprimeurs, les De Tournes, les Roville, les Beringen, les Arnoullet et autres, dont la réputation était grande et les travaux admirés. Guéroult s’était déjà trouvé en relation avec plusieurs d’entre eux lorsque, en 1548, les frères Beringen avaient imprimé son Premier livre des Chansons spirituelles.
Le 10 février 1549, Balthazar Arnoullet recevait du roi le privilège d’imprimer une Histoire et description de tous les animaux, ouvrage qui devait comprendre le Blason des Oyseaux, composé par Guéroult. Arnoullet avait justement à faire d’importants travaux de traduction et, n’ayant de la langue latine qu’une connaissance insuffisante, il cherchait un correcteur expert en cette langue. Il accepta les services de Guéroult pour qui les années qu’il passa à Lyon furent une période de grande activité. Il y fut, tout à la fois correcteur, traducteur, écrivain et poète.
Des presses d’Arnoullet sortirent, successivement : le Second Livre de la description des Animaux, contenant le Blason des Oyseaux, le Premier livre des Emblemes, la traduction des Sentences de Marc Tulle Ciceron, celle de l’Histoire des Plantes de Léonard Fuschs, en 1550 ; puis, la traduction du Premier tome des Chroniques & gestes admirables des Empereurs, le Premier livre des figvres et pourtraitz des villes plvs illvstres et renommees d’Evrope en 1552 et, l’année suivante, l’Epitome De la Corographie d’Europe, sans compter une fort belle édition de la Sainte Bible, chef d’œuvre des presses Arnoullet, dont il fut le correcteur. C’est également au cours de cette période que Guéroult devient le beau-frère de Balthazar Arnoullet en épousant, à Vienne, la sœur cadette de sa femme. À Lyon, il se lie avec Étienne Jodelle.
La production littéraire de Guéroult va cependant auteur subir un temps d’arrêt du fait de son implication dans la querelle entre Michel Servet et de Calvin. À Vienne, où habitait la famille de sa femme, Guéroult avait fait la connaissance du médecin et théologien espagnol qui y vivait tranquillement depuis 1540 sous le nom de Michel de Villeneuve. Ayant été déjà poursuivi pour hérésie en 1538, Servet cherchait vainement un imprimeur pour son fameux ouvrage, Christianismi Restitutio. Alors que cette circonstance rendait ceux-ci prudents, Guéroult vit dans la publication de la Christianismi Restitutio un moyen de se venger de Calvin et proposa l’affaire à son beau-frère. Mais Arnoullet, prévoyant beaucoup d’ennuis, hésitait à entreprendre la publication du livre, même sans nom d’auteur, ni mention du lieu de l’impression. Il se résolut cependant, après que Servet se fut engagé à faire tous les frais de la publication, à corriger lui-même les épreuves, à se charger de la vente de l’ouvrage et à payer une gratification de cent écus à Arnoullet et à Guéroult.
Une imprimerie fut ouverte à Vienne où Guéroult fut envoyé comme chef d’atelier, puis, par précaution supplémentaire, un deuxième atelier, clandestin celui-là, fut installé dans une maison écartée de Vienne, où allait se faire l’impression du livre de Servet avec le concours de trois ouvriers de confiance. L’ouvrage, de sept cent trente-quatre pages, fut terminé le 3 janvier 1553. Achevée au bout de trois mois, l’impression s’était faite si secrètement que personne n’en sut rien à Vienne. Tout alla bien jusqu’au jour où, Guéroult ayant fait transporter l’ouvrage terminé à Lyon et un ami de Servet, qu’il avait chargé de distribuer une partie de l’édition, envoya à Calvin deux exemplaires de l’œuvre dont il ignorait d’ailleurs le caractère.
Jugeant hérétiques nombre des propositions de Servet, Calvin s’avisa d’arrêter la diffusion d’un tel ouvrage et s’enquit de l’auteur et de la provenance de l’ouvrage. Apprenant qu’il avait été écrit par Servet et qu’il sortait des presses de Balthazar Arnoullet de Lyon, atelier de Vienne dirigé par Guéroult, Calvin s’empressa de dénoncer l’ouvrage et ses imprimeurs, La justice se saisit de l’affaire et fit faire une enquête à Vienne. Une perquisitionna eut lieu chez Servet le 16 mars 1553 et, le lendemain, chez les imprimeurs. Arnoullet étant alors absent, faisant un voyage à Toulouse, Guéroult est interrogé longuement, l’imprimerie et son domicile sont perquisitionnés. Questionnés séparément, les trois ouvriers nièrent avoir travaillé à l’impression de la Christianismi Restitutio.
Le 18 mars, les enquêteurs interrogèrent Arnoullet à son retour de Toulouse, avant qu’il ait pu voir son beau-frère et se concerter avec lui. Ses réponses concordant avec celles de Guéroult, l’enquête ne révéla rien et ni Servet ni les imprimeurs ne furent, faute de preuves convaincantes, impliqués. Cette solution ne satisfaisant pas la vindicte de Calvin, qui voyait dans Servet un hérétique des plus dangereux contre lequel il devait lutter sans répit, il fit parvenir à la justice de nouvelles précisions sur l’impression de l’œuvre incriminée, à la suite de quoi Servet et Arnoullet furent arrêtés à Vienne le 5 avril 1533. Bien qu’il ne soit, cette fois, pas inquiété, Guéroult, craignant qu’on ne découvrît son rôle dans l’affaire et qu’on ne l’emprisonnât lui aussi, jugea prudent de ne pas rester en France et il repartit pour Genève, abandonnant sa femme et son atelier de Vienne.
Il était installé chez son oncle du Bosc lorsque Servet qui, entre-temps, s’était évadé de la prison de Vienne et avait gagné Genève dans l’espoir de se rendre à Naples, fut reconnu, arrêté, jugé et condamné au bûcher pour hérésie. Les juges voulant savoir quel avait été le rôle de Guéroult dans la publication de la Christianismi Restitutio, ils lui demandèrent si Guéroult avait été le correcteur de son ouvrage, ce qui l’aurait impliqué dans le procès. Servet finit par dire qu’il avait lui-même corrigé les épreuves de son livre et que Guéroult n’y avait pas pris part. Malheureusement, Guéroult ayant fait emprisonner son beau-frère Arnoullet pour le règlement de son salaire de correcteur et la liquidation d’un compte de livres en dépôt, ce dernier écrit une lettre de sa prison de Vienne où il se plaint de la conduite de Guéroult à son égard et affirme que celui-ci, qui était le directeur de l’imprimerie de Vienne, avait corrigé la Christianismi Restitutio et déclaré vouloir traduire l’ouvrage en français, ajoutant qu’il lui avait également dit beaucoup de mal de Calvin. Produite au procès de Servet, cette lettre détermina un ordre d’arrestation du Petit Conseil de Genève.
Si Guéroult ne fut pas inquiété pour avoir collaboré à l’impression de la Christianismi Restitutio ou avoir médit de Calvin, les juges lui cherchèrent querelle sur la vie qu’il avait menée à Lyon et à Vienne après son départ de Genève à la fin de 1549. Le Consistoire s’étant informé, apprit qu’il s’était marié à Vienne selon le rite catholique, qu’il avait entendu la messe et qu’il s’était confessé. Devant comparaître devant le Consistoire pour y répondre de ces délits, Guéroult avoua qu’il s’était marié avec une catholique et le regrettait, qu’il avait en effet entendu la messe et s’était confessé, mais qu’il y avait été contraint pour éviter d’être mis à mort. Condamné à un jour d’emprisonnement, il fut libéré le lendemain « avec bonnes remonstrances ». L’exécution sur le bûcher de Michel Servet ne mit pas pour autant fin aux tracas de Guéroult touchant à la Christianismi Restitutio. Le 30 octobre, sur la réquisition de Guillaume Farel, le Petit Conseil ordonne son arrestation et, le 21 décembre, il comparaît devant le Consistoire où il nie avoir corrigé le livre, accusant à la place, son beau-frère Arnoullet. Le Consistoire, « voyant ses escuses tant frivolles », statue « quon le laisse comme il estoit par avant ».
Bien que la question de la correction de la Christianismi Restitutio ne soit pas tranchée, Guéroult put retourner à ses activités éditoriales. Guillaume du Bosc et un autre imprimeur célèbre de Genève, Jean Girard, avaient obtenu du Conseil le privilège, pour vingt ans, d’imprimer un certain nombre d’ouvrages, notamment des bibles et des psautiers. Or, la mort de Clément Marot avait laissé inachevée la traduction en vers français des Psaumes de David. Du Bosc s’était adressé, pour terminer le travail, à Guéroult. Calvin qui, de son côté, avait sollicité Théodore de Bèze, demanda au Conseil de révoquer le privilège accordé par les syndics à Guillaume du Bosc. Le Conseil ne fit pas droit à la requête de Calvin et, pendant les mois qui suivirent, ce fut la guerre entre les imprimeurs : Jean Girard, du Bosc et Guéroult, d’un côté ; et, de l’autre, Conrard Badius soutenu par Calvin, de Bèze et Viret. Les uns et les autres préparant en secret des épîtres diffamatoires qui devaient paraître en tête des psautiers qu’ils imprimaient, le Conseil empêcha cette publication, mais on a conservé ces vers de Guéroult sur de Bèze :
- Qui de Marot, et de Besze les vers
- Escoutera pour les meilleurs eslire,
- Tout bien compris de long et de travers.
- Dire il pourra en les escoutant lire,
- Ceux de Marot sont d’Amphion la lyre
- Ou du dieu Pan le flageol gracieux ;
- Mais ceux de Besze, en françois vicieux,
- Rude, fascheux, et contrainct à merveilles.
- Donne à Marot le laurier glorieux ;
- A Besze quoy ? de Midas les aureilles.
En 1555, Guéroult était devenu l’associé de son oncle du Bosc dont il n’avait été jusqu’ici que le correcteur. Les livres sortis de leurs presses portaient comme marque une main tenant une palme couronnée qu’accompagnait la devise de Guéroult « Victrix patientia » (Patience victorieuse). Mais l’année suivante, Guéroult est contraint de quitter Genève à la suite de graves événements politiques, les élections de février 1555 ayant été favorables au parti de Calvin et ses amis Perrin et VandeI ayant tenté de les renverser. L’arrestation de Perrin et la condamnation à mort de Vandel ayant été réclamée, Guéroult s’enfuit avec eux. Le Conseil enjoignit le 19 juillet 1555 à son oncle de cesser de nommer son neveu dans les livres qu’il imprimerait et ceux qui l’ont connu ou ont pu avoir des rapports avec lui sont inquiétés. Du Bosc, de crainte de se voir compromis par son neveu et pour décliner toute solidarité avec lui, ayant fait remettre au Conseil une lettre de son neveu où il déclare son soutien aux fugitifs, Calvin le dénonce au Conseil qui ordonne qu’on se saisisse de sa personne. Le séjour de Genève est donc à jamais interdit à Guéroult.
Il séjourne en différentes localités jusqu’en mai 1556, date à laquelle il demande au Conseil de la ville de Nyon l’autorisation de s’y fixer. Entre-temps, l’association entre l’oncle et le neveu a été rompue non sans contestations de part et d’autre. Pour gagner sa vie, Guéroult rentre, après la mort de son beau-frère Arnoullet en novembre 1556, à Lyon où il reprend son métier de correcteur d’imprimerie et continue, loin de toute agitation politique, son œuvre de traducteur et de poète qui va l’amener à donner chez divers imprimeurs une seconde édition du Premier Livre des figures et pourtraitz des villes (1557), une troisième édition de la traduction de l’Histoire des Plantes de Fuschs (1558). Il publiera aussi une traduction, le Premier livre des narrations Fabuleuses, avec les discours de la vérité et histoires d’icelles. Traduict par Guillaume Guéroult. Auquel avons adjousté ancunes œuvres poétiques du mesme traducteur. (Lyon, 1558).
Au début de 1559, paraît à Lyon une brochure intitulée Épître du Seigneur de Brusquet aux magnifiques et honorés Seigneurs Syndics & Conseil de Genève qui, sous son apparente bonhomie, n’est qu’une suite d’épigrammes faisant allusion aux faits et gestes des seigneurs syndics genevois et de Calvin. Le Conseil et les syndics ne se laissèrent pas abuser par la signature du « seigneur de Brusquet, premier fol du Roy, et valet de sa chambre, huissier de la Reine, maître de la poste de Paris », qui maniait si bien l’ironie et connaissant fort bien les « magnifiques et honorés Seigneurs » qu’il fustigeait. Ils soupçonnèrent immédiatement Guéroult et, s’ils renoncèrent à demander des poursuites en France, demanda, le 16 mars 1559 qu’il soit arrêté si possible.
Guéroult publie, à cette époque, ses œuvres à Lyon : Hymnes du Temps et de ses parties, chez Jean de Tournes, 1560 ; La Lyre chrestienne, recueil de chants protestants dédié à Marguerite de France, duchesse de Savoie. En 1561, il traduit du latin le Discours de la droicte Administration des Royaumes et Republiques de Cermenati, dédié à la ville de Lyon qui l’en récompense.
Ayant entrepris un voyage en Suisse en 1562, sa présence fut signalée par Viret à Calvin. Le Consistoire de Genève demande, sans suites, aux magistrats de Lyon de le punir pour des méchants propos qu’il aurait tenus contre Calvin. En 1564, il publie un ouvrage illustré, les Figures de la Bible, illustrees de huictains francoys pour l’interpretation et intelligence d’icelles, dédicacées à Catherine de Médicis.
Les Emblesmes
Les emblèmes furent un genre très à la mode pendant tout le XVIe siècle. Après n’avoir désigné que la seule gravure, le sens du mot « emblème » va s’étendre pour s’appliquer également à la poésie qui lui sert de légende ou de commentaire. On écrit alors des livres d’emblèmes, à l’imitation de ceux d’Alciato, comme ceux de Guéroult qui semble s’être spécialisé dans ce genre avec le Blason des Oyseaux (1551), les Hymnes du Temps et de ses parties (1560), les Figures de la Bible (1564) composés sur le même modèle d’une gravure accompagnée d’une courte pièce de vers. Au nombre des emblèmes de Guéroult dont le sujet a été repris par La Fontaine, on compte :
- Le Coq et le Renard
- Le Singe et le Chat
- L’Araignée et l’Hirondelle
- La Cour du Lion
- Les Animaux malades de la peste
- L’Astrologue qui se laisse tomber dans un puits
Notes
- ↑ Premier livre des chansons spirituelles, nouvellement composees par Guillaume Guéroult, et mises en musique par Didier Lupi Second, Lyon, Godefroy et Marcellin Beringen, frères, 1548. Ce livre fut réimprimé plusieurs fois arec des corrections et des additions.
Œuvres
- Apologie pour le Roy, contre les calomnies des imperiaulx, Lyon, Macé Bonhomme, 1551
- Des Chroniques & gestes admirables des empereurs : auec les effigies d’iceux, Lyon, Balthazar Arnoullet, 1552
- Épitomé de la corographie d’Europe illustré des pourtraitz des villes plus renommées d’icelle, mis en françoys par Guillaume Guéroult, Lyon, Balthazar Arnoullet, 1553
- Figvres de la Bible, Lyon, Guillavme Roville, 1550
- Le Premier Livre des emblesmes, Lyon, Balthazar Arnoullet, 1550 ; réimp. Intr. et notes DeVaux de Lancey, Rouen, Albert Lainé, 1937
- L’Histoire des plantes mis en commentaires, Lyon, Balthazar Arnoullet, 1550
- Seconde Apologie, contre les calomnies des Imperiaulx: sur les causes, & ouuerture de la guerre, Lyon, Macé Bonhomme, 1552
Références
- Enea Balmas, « À propos des emblèmes bibliques de G. Guéroult et de G. Simeoni », Revue de Littérature Comparée, Oct-décembre 1990, no 64 (4 [256]), p. 645-51.
- Enea Balmas, « Guillaume Guéroult traducteur des Psaumes », Revue d’Histoire Littéraire de la France, 1967, no 67, p. 705-725.
- Enea Balmas, Le Cas de Guillaume Guéroult, dans L’Emblème à la Renaissance, Éd. & intr. Yves Giraud, Paris, Soc. d’Éd. d’Enseignement Supérieur ; 1982, p. 127-135.
- (it) Daniela Boccassini, La Parola riscritta : Guillaume Gueroult, poeta e traduttore nella Francia della Riforma, Florence, La Nuova Italia, 1985 (ISBN 8822102517)
- Georg Becker, Guillaume Guéroult et ses chansons spirituelles (seizième siècle) : notice biographique & bibliographiques, Paris, Sandoz et Fischbacher, 1880.
- (en) James Hutton, « Three Notes on French Authors: Desportes, Guéroult, Ronsard », Modern Langage Notes, décembre 1940, no 55 (8), p. 579-81.
Sources
- Le Premier livre des emblèmes, composé par Guillaume Guéroult à Lyon, chez Balthazar Arnoullet, MDXXXXX, Éd. Charles Lormier, Intr. et notes DeVaux de Lancey, Rouen, Albert Lainé, 1937, p. xi-xliv
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