- Guerre des Black Hills
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La Guerre des Black Hills (Black Hills War en anglais[1]) est une série de conflits qui oppose le peuple Lakota (Sioux) et ses alliés, et l'armée des États-Unis, entre 1876 et 1877.
Sommaire
Origine du conflit
Les Black Hills sont considérées par les Amérindiens comme des terres sacrées, revendiquées par les Lakota depuis leur victoire sur les Cheyennes en 1776. En 1868, le Traité de Fort Laramie qui conclut la Guerre de Red Cloud, intègre les Black Hills dans la grande réserve Sioux, d'où les non-Indiens sont exclus. Alors que les Black Hills étaient souvent considérées comme « terra incognita », les rumeurs de découverte d’or dans ces montagnes sont vérifiées par l’expédition de George Armstrong Custer en 1874.
A cette époque, l’économie américaine subit de plein fouet les effets de la Grande Dépression de 1873, et les mineurs se lancent dans une ruée vers l'or dans les Black Hills, en violation du traité et de la législation fédérale. Ces intrusions répétées sur leur territoire et l’incapacité récurrente de l'Armée des États-Unis à y mettre un terme, mettent en colère les Lakota et leurs alliés. En réaction, Tatanka Yotanka (Sitting Bull), Tašunka Witko (Crazy Horse) et leur peuples entrent en guerre contre les intrus et les États-Unis.
De nombreux historiens considèrent aujourd’hui que l’administration d'Ulysses S. Grant a délibérément provoqué cette guerre, car cette nouvelle ruée vers l'or et l’ouverture des Black Hills permettaient d'aider l'économie américaine à sortir de la Grande Dépression.
Campagne
A la suite des exigences déraisonnables imposant aux familles et chasseurs Lakota de se présenter aux différentes agences des Affaires Indiennes, Grant approuve les ordres donnés à l’armée de rassembler par la force les tribus de la région au cours de l'hiver de 1875-76. Au printemps de 1876, l'armée lance une campagne coordonnée, impliquant trois colonnes de troupes qui opèrent dans ce qui est aujourd'hui une région grande de 5 États. Cette campagne aboutit à la Bataille de la Rosebud, où les Lakota, dirigés par Crazy Horse, parviennent à tenir en échec l’une des trois colonnes de l'armée. Quelques jours plus tard, le VIIe Régiment de Cavalerie du lieutenant-colonel George Armstrong Custer attaque un camp des Lakota et de leur allié Cheyenne, sur les berges de Greasy Grass Creek (Little Big Horn River). La bataille de Little Bighorn voit les Sioux et Cheyennes, sous la direction de Tatanka Iyotake et Tašunka Witko, vaincre le VIIe de Cavalerie, tuant 258 soldats (43% du régiment présents), lors fe l'une des pires défaites subit par l’armée américaine au cours des Guerres Indiennes(Indian Wars).
Au cours des batailles suivantes de l'été et de l'automne 1876, y compris la Dull Knife Fight et la Bataille de Slim Buttes, la cavalerie et les unités d'infanterie de l’armée régulière battent les tribus Lakota en guerre et forcent les gens à retourner dans les camps contrôlés par le Bureau des affaires indiennes.
La guerre prend fin avec la signature d'un nouveau traité, par lequel les Lakota cèdent une bande de 50 miles (80 km) le long de la frontière occidentale de leur réserve, et quelques autres terres. Ce traité donne aux États-Unis un titre de propriété sur les Black Hills, et légalise la prospection jusque là illicite des chercheurs d’or, et les villes de mineurs des Black Hills comme Custer City ou Deadwood.
Bibliographie
Références
- Également connu sous le nom de Great Sioux War (Grande Guerre Sioux) ou Little Big Horn Campaign
Notes
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Black Hills War » (voir la liste des auteurs)
Compléments
Articles connexes
Liens et documents externes
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- 1876 aux États-Unis
- 1877 aux États-Unis
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