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Grez-Neuville
Grez-Neuville Administration Pays France Région Pays de la Loire Département Maine-et-Loire Arrondissement Segré Canton Lion-d'Angers Code Insee abr. 49155 Code postal 49220 Maire
Mandat en coursJean-Yves Surrault
2001 - 2008Intercommunalité Communauté de communes de la région du Lion-d'Angers Démographie Population 1 436 hab. (2006) Densité 30 hab./km² Gentilé Grez-Neuvillois, Grez-Neuvilloise Géographie Coordonnées Altitudes mini. 16 m — maxi. 97 m Superficie 48 km² Grez-Neuville est une commune française, située dans le département de Maine-et-Loire et la région Pays de la Loire, sur la Mayenne.
A l'époque Grez-Neuville était composé de deux villages distincts: Grez (Maine-et-Loire) et de l'autre rive de la Mayenne, celui de Neuville (Maine-et-Loire). Depuis quelques années déjà un pont fut construit reliant les deux villages et peu de temps après les deux communes se sont regroupées pour en former qu'une seule, celle-ci pris le nom de Grez-Neuville.
Habitants
Les Grez-Neuvillois et Grez-Neuvilloises
Géographie
La commune est située dans le Haut-Anjou.
Récompenses
Grez-Neuville est classé parmi les "villages de charme" du département de Maine-et-Loire.
La commune est recompensée par 2 fleurs au palmarès 2007 du concours des villes et villages fleuris.
Histoire
- Située à 23 kilomètres au Nord-Ouest d’Angers et à 4 kilomètres au Sud-Est du Lion-d'Angers, Grez-Neuville, malgré son nom composé, n’a toujours formé qu’une seule et unique paroisse sous l’Ancien Régime, mais une paroisse regroupant deux bourgs, Grez et Neuville, séparés par la Mayenne. Voilà comment les habitants décrivaient leur paroisse en 1777 : “la rivierre de la Mayenne coulle du Nord au Midy et divise la paroisse et le bourg de Grez et de Neuville, au couchant est le bourg, l’église de Neuville et environ les deux tiers de la paroisse, au soleil levant est le bourg et le territoire de Grez, formant le tiers de laditte paroisse.”
- La population, relativement nombreuse par rapport aux paroisses voisines (193 feux en 1688, 226 feux en 1700, 300 feux en 1789, 1269 habitants en 1790), était assez également répartie puisque, toujours selon les habitants, en 1777, “la partie de Grez (...) [était] composée de château et maisons considérables, de dix-sept métairies, de vingt six closeries, plusieurs villages et d’un bourg beaucoup plus gros et peuplé que celuy de Neuville, de sorte qu’il y [avait] dans la partie de Grez, environ quatre cent communiants” ; sachant que les enfants ne communiaient généralement pas avant l’âge de dix à quatorze ans, au XVIIIe siècle, les deux parties de la paroisse devaient être à peu près aussi peuplées ... Enfin, du point de vue religieux, administratif et judiciaire, la paroisse dépendait du diocèse d’Angers et de l’archidiaconé d’Outre-Maine, elle relevait de l’autorité du gouverneur d’Anjou et de l’intendant de Tours, et était du ressort du Parlement de Paris et du bailliage d’Angers.
- Divisée territorialement par la Mayenne, Grez-Neuville devait connaître une organisation et un développement différenciés de part et d’autre de la rivière. Différenciés au niveau de la chronologie tout d’abord : contrairement à ce que pourrait laisser penser la toponymie, c’est le bourg de Neuville qui est le plus ancien puisqu’il est mentionné dès 834, lorsque saint Aldéric y établit une métairie. Son nom, Nova Villa in Andecavo, pourrait “l’indiquer comme une agglomération récente comparé au Lion d’Angers”. Quant à Grez, c’est en 1122 qu’il est mentionné pour la première fois, lorsque Nicolas de Neuville autorisa son vassal, Raoul de Grez, à construire une chapelle dédiée à saint Jacques, près de sa maison, sur la rive gauche de la Mayenne. “Raoul de Grez donna cette chapelle en 1125 aux moines de Saint-Serge d’Angers, qui en firent un prieuré". L’église paroissiale se trouvant, elle, comme le presbytère, à Neuville. Grez et Neuville étaient reliés par un pont, mentionné en 1462, mais dont la date de construction est inconnue, et qui fut détruit au plus tard en 1576. On n’eut alors d’autre solution que le recours à un bac, dangereux puisqu’il coula à plusieurs reprises.
(Extrait de l'ouvrage de Mickaël POUTEAU, Le collège de Grez-Neuville (1592-Révolution française), avec l'autorisation de l'auteur)
Sources (autres que celles mentionnées en bibliographie)
- Archives départementales de Maine-et-Loire, 212 J, H 1031.
- LEBRUN François, Paroisses et communes de France, Dictionnaire d’histoire administrative et démographique, Maine-et-Loire, Laboratoire de Démographie Historique de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes (VIe section), Paris, 1974, page 199.
Histoire du collège de Grez-Neuville
- C’est à Grez qu’Hélène Fournier avait prévu l’installation du collège qu’elle fonda par son testament passé devant le notaire Claude de Villiers, le 1er janvier 1592. L’activité du collège débutant vraisemblablement en 1594.
- De la fondatrice, Hélène Fournier, nous savons relativement peu de choses : son grand-père, Pierre Fournier, fut échevin à Angers en 1494, puis maire de cette ville en 1503 ; quant à son père, Guillaume Fournier, qui avait épousé Hélène Erreau, la mère de la fondatrice, il fut élu échevin d’Angers en 1552. Elle était donc issue d’une importante famille angevine et elle épousa à une date inconnue, Jean de Bréon.
- Mais ce fut elle, et elle seule, qui fonda le collège de Grez-Neuville ... Bien doté (un logis principal avec ses dépendances, une métairie, des terres, des prés et des vignes), ce petit établissement qui ne comptait sans doute qu’un seul enseignant, le principal, fut actif pendant deux siècles, et 8 principaux se succédèrent à sa direction : René Viot (1594-1602), Maurice Buffé (1602-1628), Jean Godillon (1628-1680), Pierre Blanchet (1681-1699), Jean Richard (1700-1730), Pierre Goudé (1730-1746), Louis-Sébastien Bertrie (1746-1774) et Jacques-François Foucault (1774-1790).
- On y enseignait le catéchisme, le latin, la géographie, sans doute un peu d’arithmétique et de français.
- Mais la Révolution eut raison de lui et son activité cessa vraisemblablement dès 1790. En revanche, les bâtiments qui abritaient l’établissement ne furent détruits qu’en 1869, lorsque l’on décida de construire un nouveau presbytère à Grez, à la place de la Garenne, l’ancien collège, qui en fait servait déjà de presbytère à Grez depuis 1834. Seuls les murs d’enceinte du jardin subsistent encore aujourd’hui.
(Extrait de l'ouvrage de Mickaël POUTEAU, Le collège de Grez-Neuville (1592-Révolution française), avec l'autorisation de l'auteur)
Histoire de la Beuvrière en Grez Neuville
Pendant quatre siècles c'est la même famille qui habite la Beuvrière, changeant de nom par les alliances successives : d'Orvault, Hullin de la Selle, de Terves.
Histoire de la Beuvrière en Grez-Neuville par Jean Poussin.
Tourisme
Découvrez Grez-Neuville au bord de la Mayenne
Et aussi une ferme pédagogique à Grigné , commune de Grez-Neuville
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité 1989 2001 Françoise MARTIN -- - 2001 2008 Jean Yves SURRAULT -- - Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 771 853 765 860 1.040 1.307 1.436 Lieux et monuments
A GREZ : - La chapelle Saint Jacques - Le prieuré et sa tour - Le vieux logis rue du moulin - Chemin de halage vers le parc de l'isle Briand
A NEUVILLE : - L'ancien presbytère du XVIIIe siècle - Le grand Logis XVIIIe siècle - L'aquarelle (expositions de peintures d'avril à decembre)
Jumelage
Grez-Neuville est jumelée avec Wray (Royaume-Uni), un petit village de 521 habitants situé dans le Lancashire au Nord-Ouest de l'Angleterre.
Personnalités liées à la commune
René Lemesle (° 23 février 1766), prêtre révolutionnaire.
Bibliographie
- BROGLIE (prince de) Dominique, Grez-Neuville, dactylographié, 1962, 190 pages.
- COCHARD Pierre, Grez-Neuville, son histoire, son patrimoine, Association “Les Amis de Grez-Neuville”, Grez-Neuville, 1994, 54 pages.
- PORT Célestin, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l’ancienne province d’Anjou, en quatre tomes, Edition revue et mise à jour par Jacques Levron et Pierre d’Herbécourt pour le tome I, Jacques Levron, Pierre d’Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon pour le tome II, André Sarazin et Pascal Tellier pour les tomes III et IV, H. Siraudeau et Cie, Angers, 1965, 1978, 1989 et 1996, 871, 491, 545 et 835 pages.
- POUTEAU Mickaël, Le collège de Grez-Neuville (1592-Révolution française), Editions Hérault, Maulévrier, 2001, 263 pages.
Photos de Grez-Neuville
Voir aussi
Lien interne
Notes et références
Liens externes
- Grez-Neuville sur le site de l'Institut géographique national
- Grez-Neuville sur le site de l'Insee
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