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Nickéline
Nickéline Général No CAS
No EINECS SMILES InChI Propriétés chimiques Formule brute NiAs Masse molaire 133,615 g∙mol-1
As 56,07 %, Ni 43,93 %,Nickéline
CatégorieII : sulfures et sulfosels
Nickeline[1] - Silver Bar Mine, Cobalt, Ontario,Canada (6x4cm) Général Catégorie Minéral Identification Masse moléculaire 134 g/mol Couleur gris plomb, cuivre, noir Classe cristalline ou groupe d'espace hexagonale bipyramidale, 6/mmm Système cristallin hexagonal Réseau de Bravais hexagonal primitif Clivage imparfait sur [1010] et, [0001] Habitus Massif;Très rare cristaux en isocèloédres tordus Fracture régulière, conchoïdale Échelle de Mohs 5,5 Éclat métallique Propriétés optiques Trait marron-noir Transparence opaque Autres propriétés Densité 7,78 à 7,8 Fusibilité 2 Solubilité Dans l'eau régale Caractères distinctifs Magnétisme aucun Radioactivité aucune Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire. La nickéline est minéral composé d'arséniure de nickel de formule NiAs, contenant 43,9% d'arsenic et 56,1% de nickel. Des petites quantités de soufre, de fer et de cobalt sont habituellement présentes ; l'arsenic peut être significativement remplacé par l'antimoine. La nickéline forme une série isomorphe avec la breithauptite. En raison de sa couleur cuivre-rouge le minerai est souvent appelé « cuivre-nickel » : l'équivalent allemand « Kupfernickel » a été employé dès 1694. Les minerais associés incluent : arsénopyrite, barytine, argent, cobaltine, pyrrhotite, pentlandite, chalcopyrite, breithauptite et maucherite. Au contact de l'air humide la nickéline donne pseudomorphose par enduit de annabergite (arséniate vert de nickel).
Sommaire
Inventeur et étymologie
Décrit par François Sulpice Beudant en 1832. En allusion à sa composition chimique (nickel)
Gîtologie
Le Nickéline se forme par action hydrothermale sur roches ultramafiques et sur les gisements associés et peut se former par remplacement des sulfures de nickel-cuivre (remplacement de la pentlandite et association avec les sulfo-arséniures de cuivre), ou par métasomatose des roches ultramafiques dépourvues des sulfures, où le soufre, ainsi qu’arsénique et carbonates, est apporté par les fluides métasomatiques. Le résultat est typiquement une association qui comprend la millérite, la heazelwoodite, la pentlandite et la pyrite. D'importants gisements de nickéline et minéraux associés se trouvent en Ontario et en Australie.
Structure
La nickéline a structure hexagonale, groupe d'espace P 63/mmc, dureté de l'ordre de 5-5½ dans l'échelle de Mohs. Il s'agit de l'équivalent hexagonal de la structure galène.
Les octaèdres occupés partagent des faces : cet arrangement est rare parmi les structures ioniques, mais dans la nickéline chaque atome métallique est proche non pas seulement du non-métal, mais aussi d'autres atomes métalliques, avec lesquels il forme des liaisons métalliques. Une description alternative de la structure peut se faire en mettant le nickel aux sommets d’un réseau hexagonal primitif et l'arsenic au centre des prismes trigonaux formés par le nickel. Importance économique
La nickéline est rarement employée comme source de nickel à cause de la présence de l'arsenic, qui est délétère à la plupart des utilisations. Lors de l’altération des gisements de sulfure de nickel, la présence de l'arsenic rend le minerai non rentable dès que la concentration dépasse les quelques centaines de parties par million. Cependant, le minerai arsenical de nickel peut être mélangé à d’autres minerais dépourvus d’arsénique, ce qui donne une teneur plus acceptable pour une utilisation industrielle.
Synonymie
- Aarite ou arite Gilbert Joseph Adam 1869
- Nickel arsenical, Nickelite, Niccolite[2]
Notes et références
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