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Golfech
centrale nucléaire de GolfechAdministration Pays France Région Midi-Pyrénées Département Tarn-et-Garonne Arrondissement Castelsarrasin Canton Valence Code commune 82072 Code postal 82400 Maire
Mandat en coursAlexis Calafat
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes des Deux Rives Site web www.ville-golfech.fr Démographie Population 814 hab. (2006) Densité 84 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 47 m — maxi. 71 m Superficie 9,72 km2 Golfech (en occitan Golfuèg), est une commune française, située dans le département de Tarn-et-Garonne et la région Midi-Pyrénées.
Ses habitants sont appelés les Golféchois.
Sommaire
Géographie
Commune située sur la Garonne, sur le Canal du Midi et sur la Barguelonne, ainsi que sur les voies de communications que sont la ligne Bordeaux - Sète et la route départementale 813 entre Agen et Castelsarrasin
Accès par l'autoroute A62 sortie 08 et par la Gare de Golfech
Ce site est connu pour la centrale nucléaire de Golfech, de 2 tranches de 1300 MW. Cette centrale est vivement contestée par les écologistes locaux. Sur la droite de la photo se trouvent les tours de réfrigération de la centrale, les plus hautes d'Europe (178,5 m) en raison de la configuration de la vallée de la Garonne.
Histoire
Le nom de Golfech ne s'est pas toujours écrit de la sorte.
Vers l'année 1200, on écrivait en ancien occitan « Golfeg » ou « Guolffeg » ; en latin on mettait « Apud Golfegium », ou « Âpud Locum de Goiifegïo ». Plus tard, et en 1465 notamment, on a écrit « Golfech » — comme aujourd'hui — et vers 1500 « Goulfech ». En 1573 on écrivait « Golfex » ou « Gaulfeïx »; vers 1600 « Goulfetz » et puis enfin la transcription orthographique française de la prononciation occitane locale donna « Golfech ».
Les premiers documents relatifs à Golfech ne remontent pas au-delà de l'année 1200. Ce que l'on peut affirmer, c'est que, formant une dépendance de Clermont-Dessus (Lot-et-Garonne), son territoire a toujours fait partie de l'Agenais, jusqu'à ce que le département de Tarn-et-Garonne soit formé par sénatus consulte du 2 novembre 1808.
Avant la conquête des Gaules, l'Agenais était le territoire des Nitiobriges ou Nitiobroges, peuple de la Gaule celtique, sur la rive droite de la Garonne. Pendant la domination romaine, ce pays avait été embelli d'édifices magnifiques et de somptueuses villas; aussi ne serait-il pas impossible de retrouver à Golfech des traces de cette occupation (une belle mosaïque mise à jour au lieu-dit « Les Vergnes », débris de poteries et de fragments d'objets utilitaires en terre cuite). Après l'occupation romaine, Golfech, modeste et petite seigneurie, a dû partager toutes les vicissitudes de l'Agenais.
Aux environs de l'année 1200, l'ordre du temple de Salomon, dont la commanderie faisait partie du grand prieuré de Toulouse, vint s'établir à Golfech. Grâce à de nombreuses donations et ventes, il ne tarda pas à faire de cette seigneurie une des plus belles et de ses plus riches commanderies. En 1311 cet ordre fut supprimé et tous ses biens passèrent à celui de Saint-Jean de Jérusalem qui fut appelé à la commanderie de Golfech et rattaché à la commanderie de Castelsarrasin. Vers 1378, Pierre de Varas, le Commandeur, fixa les limites de ce qui allait être la Commanderie même des Templiers. De 1311 au 6 février 1793, date à laquelle les biens de l'ordre de Malte furent proclamés « biens nationaux », trente-sept Commandeurs avaient eu charge de l'administration ; les plus illustres furent — semble-t-il — Bernard de Montlezun (1465-1477), Pierre d'Esparbès Luzan (1579-1617), André de Grille (1731-1751), Gaspard Hiacynthe de Grille Destoublon (1757-1761). En 1569 et 1588, au moment des guerres de religion, la commanderie tout entière fut mise à sac et incendiée. En 1792 elle fut vendue comme bien national, 475 000 livres payées en assignats, et toutes ses possessions furent dispersées.
Certes, il ne semble apparemment, subsister aucune trace intéressante des anciens bâtiments. Il faut pourtant descendre le chemin qui conduit à « Darreloc » (« derrière le cimetière »). A un tournant on est surpris de voir surgir une importante muraille bâtie en briques rosées, à la façon toulousaine, ayant grande allure avec ses contreforts, ses meurtrières grossières, et sa série d'élégants « oculus » circulaires. Elle forme la façade d'un bâtiment construit sur les remparts, dont le mur nord a été modifié et rebâti en partie. Ce bâtiment actuel comprenait le grenier et la prison de l'ancien château, le grenier à droite, et la prison à gauche. Les « oculus » destinés primitivement à l'éclairage des combles, ont été transformés au cours des circonstances de guerre, en meurtrières, par un ébrasement intérieur très visible. C'est tout ce qui rappelle l'ancienne commanderie qui, pourtant, comprenait un mur d'enceinte fortifiée, un chemin de ronde avec créneaux, des fossés, Un pont-levis, etc. et au centre, une église romane.
D'après de vieux documents, Golfech a toujours eu à souffrir des débordements de la Garonne voisine. Les murs de certaines maisons ou édifices publics portent des marques ou annotations relatives à la crue du 3 mars 1930 ; celle-ci a alors atteint la cote de 11 m. 75 à la hauteur de Lamagistère, un village voisin, Les crues les plus désastreuses furent celles de juin 1875, puis celles de 1930 et de 1952 qui ont également causé des dégâts très importants. Golfech, bourgade à vocation essentiellement agricole, n'a pas échappé au dépeuplement ; plus de 1200 âmes vers 1840, alors qu'au recensement de 1968 i| n'y avait que 555 habitants. Au dernier recensement de 2006, nous avions 710 personnes, celui de 2008 810 personnes et actuellement, la commune compte pas moins de 980 personnes.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2001 2014 Alexis Calafat aucun maire Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[1])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2009 2010 551 555 470 440 555 710 814 851 980[2] Économie
Article détaillé : Centrale nucléaire de Golfech.Depuis le début des années 1980, une centrale nucléaire a été mise en chantier à Golfech. Les réacteurs fonctionnent depuis 1991 et 1994. Le site emploie environ 700 personnes.
Le surplus d'énergie contenu dans l'eau du circuit de refroidissement de la centrale est utilisé pour le chauffage de la piscine, de la maison de retraite et de l'école de la commune.
Golfech est aussi connu pour l'ascenseur à poissons de son barrage hydraulique mais qui sont situés sur la commune voisine de Malause.
Cependant il faut signaler que cette commune est actuellement en pleine mutation industrielle. Située sur la rive droite de la Garonne, en bordure de la R.D. 813, elle a été retenue par l'Électricité de France pour l'implantation d'usines de production de courant électrique (voir texte « la chute de Golfech »). L'implantation de la centrale thermonucléaire en 1981 (début des travaux) a permis l’arrivée de nouvelles entreprises prestataires et partenaires. De plus, deux zones artisanales sont apparues dans la dernière décennie réunissant une trentaine d’entreprises. Un petit centre commercial est aussi apparu au centre du village avec pas moins d’une dizaine de commerces. Une gendarmerie spécialisée, le Peloton Spécialisé de protection de la gendarmerie, s’est implanté sur Golfech, réunissant 38 gendarmes qui œuvrent pour la surveillance et la protection du site nucléaire et de ses environs.
En conclusion, il est à souhaiter que cet apport économique dans cette région arrête l'exode des jeunes qui, faute d'emploi sur place, se trouvent dans l'obligation de déserter leur village natal.
Lieux et monuments
- Église Saint-Louis
- Barrage hydro-électrique
- CNPE EDF : centrale nucléaire
Personnalités liées à la commune
- Jean Vergnes
Voir aussi
Notes et références
- Golfech sur le site de l'Insee
- (source municipale)
Liens externes
Catégorie :- Commune de Tarn-et-Garonne
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