- Glencore
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Logo de GlencoreCréation 1974 Fondateurs Marc Rich Personnages clés Ivan Glasenberg Siège social Baar (Suisse) Direction Ivan Glasenberg Activité négoce en matières premières Effectif 57 000 via ses différentes filiales Site web http://www.glencore.com Chiffre d’affaires 144,9 milliards $ (2010) modifier Glencore est une compagnie de négoce de matières premières, basée en Suisse à Baar, dans le canton de Zoug. elle est classée 6e entreprise européenne en 2005. Glencore n'est entré en Bourse que le mardi 24 mai 2011 à Londres,puis le 25 mai 2011 à Hongkong. Glencore entre immédiatement dans le le FTSE 100, c'est-à-dire les cent plus grosses valeurs boursières du London Stock Exchange.
Selon les données disponibles, Glencore contrôlerait 60 % du zinc mondial, 50 % du cuivre, 30 % de l'aluminium, 25 % du charbon, 10 % du grain et 3 % du pétrole [1].
Elle fut fondée par Marc Rich, un homme d'affaires américain condamné aux États-Unis pour violation d'embargo de 1983 à 2001.
Sommaire
Fusion avec Rusal et Sual
Les sociétés russes Rusal et Sual créent le numéro un mondial de l'aluminium en fusionnant avec Glencore[2].
Les producteurs russes d'aluminium Rusal et Sual ont annoncé leur fusion, à laquelle Glencore apporte une grande part de ses actifs, donnant naissance au numéro un mondial du secteur. « C'est un évenement historique, a déclaré le président du conseil d'administration de Sual, Viktor Vekselberg. » Il a précisé que le nouveau groupe ainsi créé entrerait en bourse d'ici 18 mois.
La valeur potentielle du groupe est estimée entre 25 et 40 milliards de francs. Le milliardaire russe Oleg Deripaska, dont la fortune est estimée à 14 milliards de dollars, deviendra le principal actionnaire de la nouvelle compagnie.
Le nouveau géant aura une capacité de production de plus de 4 millions de tonnes d'aluminium primaire par an, a indiqué M. Vekselberg. Il dépassera ainsi l'actuel numéro un du secteur, l'américain Alcoa, qui produit 3,6 millions de tonnes d'aluminium par an, tout comme le canadien Alcan.
La création de ce nouveau géant a été préalablement approuvée par le président russe Vladimir Poutine qui avait encouragé M. Vekselberg en ce sens lorsque celui-ci lui avait présenté le projet de fusion le 13 septembre devant les caméras de télévisions.
Avant même ce projet de fusion, Rusal, la plus grande des trois compagnies, avait déjà affiché son ambition de devenir le numéro un mondial de l'aluminium, avec un objectif de production de 5 millions de tonnes d'aluminium primaire en 2013.
La direction de Rusal a également indiqué que son appétit pourrait toucher d'autres métaux, comme le cuivre ou le nickel, suggérant une transformation possible du groupe en un géant minier diversifié du type du groupe minier BHP Billiton.
Scandales
Dans l'affaire Pétrole contre nourriture, Glencore a été citée dans le rapport de Paul Volcker (Rapport Volcker) pour avoir versé des commissions occultes à Saddam Hussein, l'ancien président irakien.
Glencore et Xstrata (société appartenant partiellement à Glencore) ont, en Colombie sur le site des mines de charbon de Cerrejon, rasé des villages entiers et exproprié leurs habitants de force avec la complicité des autorités et de l'armée. Les deux sociétés sont aussi dans le collimateur du syndicat des mineurs pour corruption et violations graves des droits de l'être humain. Il y a aussi cette sombre affaire du peuple indien Wayùu qui a été chassé de ses terres ancestrales par, entre autres, une unité de l'armée habituellement "employée" par la mine pour surveiller ses installations[3]...
Dans ses activités de courtage pétrolier, Glencore fut une initiatrice du mécanisme des préfinancements pétroliers qui permet à un pays africain de s'endetter sur ses revenus pétroliers à venir, souvent au bénéfice des dirigeants (voir kleptocratie et pétrole).
En 2003, Roselyne Bachelot, alors ministre de l'environnement avait qualifié Glencore de « voyou » après qu'il eut provoqué la faillite de Metaleurop Nord à Noyelles-Godault en laissant une friche très polluée, sans assumer les engagements antérieurs de l'entreprise[1].
Glencore est aussi accusé d'avoir spéculé en provoquant une hausse du prix du blé en 2010[1].
Bibliographie
- (en) Ammann, Daniel, The King of Oil: The Secret Lives of Marc Rich, New York, St. Martin‘s Press, 2009, 1re éd. (ISBN 978-0-312-57074-3) (LCCN 2009016926)
Références
- La Galaxie Glencore : Les flibustiers du management, L'Express, 27/03/2003
- Ivan Glasenberg, L'homme qui vaudra 10 milliards, Journal Le Monde, édition du 25.05.11
- Infos - bluewin.ch
- reportage diffusé sur la Télévision suisse romande le 29 juin 2006. Ces faits ont été révélés par un
Voir aussi
Liens externes
Catégories :- Société d'investissement suisse
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