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Gilbert-Amable Faure-Conac
Amable Faure, ou plus précisément Gilbert-Amable Faure-Conac, né le 5 avril 1755 à Vidaillat (Creuse), mort le 14 février 1819 à Chénérailles (Creuse), est un homme politique français.
Fils de Jean-Baptiste Faure, du village de Fournoux, et de Marguerite Rochon, il entre comme volontaire dans la marine en 1778, faisant trois campagnes à bord de l'Argus, de la corvette la Sylphide et de la frégate la Pourvoyeuse, et devient sous-lieutenant de vaisseau sous les ordres de Suffren[1],[2]. « Chef de direction des armées navales à Pontarion » dans la marine française et administrateur de la Creuse, il est élu le 7 septembre 1792, à la pluralité des voix, premier député suppléant du département à la Convention nationale.
Après la mort de Jean-François Guyès, il prend place le 25 frimaire an II (15 décembre 1793) sur les bancs de l'assemblée, où il s'occupe exclusivement de questions maritimes, votant notamment l'ajournement du décret d'accusation contre l'ancien ministre de la marine Lacoste. il est envoyé en mission dans les ports de Brest et de Lorient, où il transmet les témoignages de reconnaissance des magistrats de Bergen en Norvège aux équipages des vaisseaux français de ce port qui avaient aidé à arrêter l'incendie de la ville. De même, il s'opposa au projet de Gouly sur l'organisation du corps d'artillerie de la marine.
Élu par le même département au Conseil des Cinq-Cents le 21 vendémiaire an IV (13 octobre 1795) par 151 voix sur 218 votants, il est promu capitaine de vaisseau le 22 septembre 1796, puis nommé commandant sur la frégate la Bravoure. Il démissionne de son poste de député le 8 ventôse an V (26 février 1797) pour servir dans une division de la marine. De 1799 à 1809, il commande successivement l'Indivisible, la Bravoure, la Constitution, le Cassard. Le 4 janvier 1811, il est nommé commandant de l'École de marine de Brest, à bord du vaisseau-école le Tourville jusqu'en 1814[2].
Il est admis comme contre-amiral honoraire le 1er janvier 1816 et se retire à Chénérailles.
Il était officier de la Légion d'honneur et chevalier de Saint-Louis[2].
Source
- Adolphe Robert, Gaston Cougny (dir.), Dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889, Paris, Bourloton, 1889, tome 2, (de Faure à Favreau), p. 611 à 620
Notes et références
- ↑ Michel Biard, Missionnaires de la République: les représentants du peuple en mission, 1793-1795, Comité des travaux historiques et scientifiques (CTHS), 2002, 623 pages, p. 90 (ISBN 2735505162).
- ↑ a , b et c Prosper Jean Levot, Histoire de la ville et du port de Brest, 1866, p. 374-375, note 2.
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