Georg Philipp Telemann

Georg Philipp Telemann
Georg Philipp Telemann
Georg Philipp Telemann, aquatinte colorée de Valentin Daniel Preisler d'après une peinture disparue de Ludwig Michael Schneider (1750)
Georg Philipp Telemann,
aquatinte colorée de Valentin Daniel Preisler
d'après une peinture disparue
de Ludwig Michael Schneider (1750)

Naissance 14 mars 1681
Magdebourg,
_Wappen Mark Brandenburg.png POL Prusy książęce COA.svg Brandebourg-Prusse,
Saint Empire romain germanique après 1400 Saint-Empire
Décès 25 juin 1767 (à 86 ans)
Hambourg, Saint Empire romain germanique après 1400 Saint-Empire
Activité principale compositeur
Style musique baroque

Georg Philipp Telemann (14 mars 1681 à Magdebourg - 25 juin 1767 à Hambourg) fut pendant sa longue période créatrice le plus célèbre compositeur allemand de l'âge baroque. Par les impulsions novatrices qu'il a données tant à l'art de la composition qu'à la sensibilité musicale, il a puissamment marqué la musique de la première moitié du XVIIIe siècle.

Musicien en grande partie autodidacte, Telemann est devenu compositeur à l'encontre des souhaits de sa famille. Après avoir étudié à Magdebourg, Zellerfeld et Hildesheim, il connut ses premiers grands succès de compositeur pendant ses études de droit à Leipzig, où il créa un orchestre amateur, monta des spectacles d'opéra et prit la direction musicale de l'église de l'université. Après un séjour à la cour de Sorau, puis à celle d'Eisenach, il fut nommé en 1712 directeur de la musique de la ville et maître de chapelle de deux églises à Francfort-sur-le-Main, où il commença l'édition de ses propres œuvres. À partir de 1721, il occupa, en tant que Cantor Johannei et Director Musices de Hambourg, l'un des postes les plus prestigieux du monde musical allemand et prit peu après la direction de l'opéra. Là encore, tout en restant en relation avec les cours princières, il organisa régulièrement des concerts publics pour l'élite bourgeoise de la ville. Un séjour de huit mois à Paris, en 1737 et 1738, lui donna enfin accès à la renommée internationale. Tandis que sa carrière prospérait, la vie personnelle de Telemann fut toujours troublée : sa première épouse mourut quelques mois après leur mariage et la seconde accumula aventures extraconjugales et dettes de jeu avant de le quitter.

Musicien multi-instrumentiste, Telemann reste surtout l'un des compositeurs les plus prolifiques de l'histoire (du moins sur la base des partitions qui nous sont parvenues). Son œuvre immense touche à tous les genres reconnus de la musique de son temps. Sont particulièrement remarquables ses mélodies vocales, son utilisation imaginative des timbres ainsi que, surtout dans ses dernières œuvres, l'originalité de ses effets harmoniques. Ses pièces instrumentales dénotent souvent des influences venues de France, d'Italie et parfois de la musique populaire polonaise. Sa musique, qu'il sut maintenir à l'avant-garde de toutes les tendances nouvelles, constitue un lien important entre les styles baroque et classique. Alors que son époque l'avait préféré à Jean-Sébastien Bach et Georg Friedrich Haendel (qu'il connut tous deux personnellement), l'évolution des idéaux musicologiques au cours du XIXe siècle conduisit à une dépréciation de ses créations. L'exploration systématique de l'œuvre complète, commencée dans la seconde moitié du XXe siècle, n'est pas encore achevée.

Sommaire

Sa vie

Enfance et jeunesse

Telemann est issu d'une famille cultivée de Magdebourg; presque tous ses ancêtres ont fréquenté l'université. Son père Heinrich ainsi que le père de sa mère Maria ont exercé une fonction ecclésiastique. En dehors de son arrière-grand-père paternel, qui avait été un temps chef de chœur à l'église, aucun autre membre de sa famille n'entretenait un rapport direct à la musique. Georg Philipp était le dernier des trois enfants qui ont atteint l'âge adulte.

Georg Philipp fréquente le collège de la vieille ville et l'école de la cathédrale de Magdebourg, où il reçoit une instruction en latin, rhétorique, dialectique et poésie allemande. Témoignent par exemple de sa vaste culture générale les vers allemands, français et latins qu'il écrivit et publia dans son autobiographie ultérieure. En outre, Telemann maîtrisa l'italien et l'anglais jusqu'à un âge avancé.

À l'époque de Telemann, les concerts publics étaient encore inconnus à Magdebourg, c'est la musique laïque exécutée à l'école qui complétait la musique religieuse. En particulier l'école de la vieille ville où était régulièrement exécutée de la musique avait une grande importance pour l'éducation musicale de la ville. C'est aussi dans les écoles privées plus petites qu'il fréquenta que Telemann apprit, seul, à jouer de divers instruments comme le violon, la flûte, la cithare et le clavecin.

Telemann fait rapidement preuve d'un grand talent musical et commence à composer ses premiers morceaux dès l'âge de dix ans, souvent en secret et sur des instruments prêtés. Il doit ses premières expériences musicales fondées à son Kantor Benedikt Christiani. Après seulement quelques semaines d'enseignement du chant, il est en mesure de remplacer son maître dans les classes supérieures.

À part un enseignement de clavecin qui dure deux semaines, Telemann n'a jamais pris de cours de musique. Ses parents voulaient plutôt modérer son zèle. En particulier sa mère qui, devenue veuve en 1685, désapprouvait son engouement pour la musique, d'autant plus que des connaissances à elle l'avaient souvent mise en garde contre l'infériorité du statut social du musicien.

C'est à douze ans que Telemann composa son premier opéra, Sigismundus , sur un livret de Christian Heinrich Postel. Pour détourner Georg Philipp d'une carrière musicale, sa mère confisqua alors tous ses instruments et l'envoya, fin 1693 ou début 1694 à l'école à Zellerfeld. Elle ignorait alors probablement que le surintendant y était Caspar Calvör, passionné par l'écriture de la musique et qui exigera beaucoup de Telemann. Presque chaque semaine, Telemann composait des motets pour le chœur de l'église, et parallèlement aussi des arias, de la musique de circonstance qu'il présentait aux Stadtpfeifer (musiciens municipaux).

En 1697, Telemann est élève du Gymnasium Andreanum à Hildesheim. Sous la conduite du chef Johann Christoph Losius, il parfait son instruction musicale et apprend, là aussi en grande partie en autodidacte, à jouer de la flûte à bec, de l'orgue, du violon baroque, de la viole de gambe, de la flûte traversière, du hautbois, du chalumeau, de la contrebasse et du trombone. Parallèlement, il compose des œuvres vocales pour le théâtre de l'école et aussi pour un livre d'école publié en 1708 ("Géographie chantante", dont la paternité est toutefois discutée). D'autres commandes de compositions pour le service de l'abbaye Sankt-Godehardi lui furent passées par le directeur musical jésuite de la ville Pater Crispus.

Telemann a aussi été influencé par la vie musicale des cours de Hanovre et de la principauté de Brunswick-Wolfenbüttel (Braunschweig), où il eut l'occasion d'entendre de la musique instrumentale française et italienne. Les expériences accumulées à cette époque marqueront une grande partie de son travail ultérieur. En outre, il fait la connaissance des styles plutôt italiens de Rosenmüller, de Corelli, de Caldara et de Steffani.

Les années d'études à Leipzig

En 1701, Telemann s'inscrit à l'Université de Leipzig pour étudier le Droit et, sous la pression de sa mère, s'engage à ne plus s'occuper de musique. C'est du moins ce qu'il a affirmé dans son autobiographie ; cependant, le choix de la ville de Leipzig, qui était alors la capitale de la musique moderne, ne semble pas être un hasard. En chemin pour Leipzig, Telemann fait halte à Halle pour y rencontrer Georg Friedrich Händel, alors âgé de seize ans. Une amitié est née qui durera toute la vie. Telemann a écrit qu'il a d'abord caché ses ambitions musicales à ses condisciples. Son camarade de chambre a cependant trouvé, par un heureux hasard, une composition dans son bagage à main et l'a faite exécuter le dimanche suivant à l'église Saint-Thomas de Leipzig. Le maire de Leipzig commanda alors à Telemann la composition de deux cantates par mois pour le service religieux.

Dans l'année qui suivit son entrée à l'Université, Telemann forma un orchestre composé de 40 étudiants mélomanes (le Collegium Musicum), qui donnait aussi des concerts publics. Contrairement à d'autres orchestres amateurs, le Collegium survivra, sous le même nom, après le départ de Telemann. Plus tard encore sous la direction de Johann Sebastian Bach, le "Collegium Musicum" télemanien aura une grande influence sur la vie musicale de la ville.

Telemann semble avoir continué ses études universitaires mais surtout, dans la même année, est nommé directeur de l'Opéra de Leipzig aux représentations duquel participent également beaucoup de membres du Collegium et dont il restera le compositeur principal jusqu'à sa fermeture. En plus des représentations, il jouait de la basse continue et chanta aussi occasionnellement. De plus en plus irrité par l'aura croissante de Telemann, le directeur musical municipal officiel Johann Kuhnau lui reprocha d'avoir pris avec ses œuvres profanes une trop grande influence sur la musique sacrée et lui refusa, pour les concerts de l'opéra, la collaboration du chœur qu'il dirigeait. En 1704, Telemann est engagé comme directeur musical à la Neukirche (Église neuve) de Leipzig, qui était alors l'église universitaire de la ville. Il se décharge toutefois de la place de titulaire de l'orgue afférente à ce poste sur des étudiants. Telemann ne disposait alors probablement pas d'une chorale et écrivit exclusivement des cantates pour solistes.

Telemann a entrepris deux voyages à Berlin. En 1704, il reçoit du comte Erdmann II von Promnitz la proposition de succéder à Wolfgang Caspar Printz comme Kapellmeister à la cour de Sorau en Silésie. La raison pour laquelle l'attention du comte s'est portée sur lui reste inconnue. Après cela la ville, qui appréciait son style nouveau de composition, offrit à Telemann le poste de Kantor à Saint-Thomas pour succéder à Kuhnau. Les tensions nées entre Kuhnau et Telemann l'ont peut-être incité à quitter Leipzig prématurément.

Sorau et Eisenach

Telemann, taille-douce de Georg Lichtensteger (vers 1745)

En juin 1705, Telemann commence son travail à Sorau. Le comte était un grand admirateur de la musique française et voyait en Telemann un héritier talentueux de l'école de musique de Versailles de Lully et Campra et dont il avait ramené quelques partitions d'un voyage en France et que Telemann se mit à étudier. A Sorau, Telemann rencontre Erdmann Neumeister, dont il mettra plus tard les textes en musique et qu'il reverra à Hambourg. Lors de voyages à Cracovie et Pszczyna il apprend à apprécier le folklore polonais et morave, qu'il découvre aussi bien dans les auberges que dans des manifestations publiques. En 1706, Telemann quitte Sorau, menacée par l'invasion de l'armée suédoise et se rend à Eisenach, probablement avec une recommandation aux familles de princes saxons apparentés aux comtes Promnitz. Là, il est nommé en décembre Premier violon et Kantor à la cour du Duc Johann Wilhelm et a fondé un orchestre.

Il faisait souvent de la musique avec Pantaléon Hebenstreit. En outre, il rencontra le théoricien et organiste Wolfgang Caspar Printz ainsi que Johann Bernhard Fischer von Erlach et Jean-Sébastien Bach. Il composa à Eisenach plusieurs concerts pour différentes formations, entre 60 et 70 cantates et autant de sérénades, de la musique religieuse, des opérettes à l'occasion de fêtes. Il en rédigea par ailleurs le texte en grande partie seul. A cela s'ajoute quelque quatre ou cinq années passées à fournir des cantates à caractère religieux. Il participait lui-même à la représentation de ses œuvres en tant que baryton.

En octobre 1709 Telemann épousa Amalie Luise Juliane Eberlin, une courtisane de la Comtesse de Promnitz. Quelque temps auparavant il fut nommé secrétaire d'un Duc -une fonction importante à l'époque. La femme de Telemann mourut seulement deux ans après leur mariage, en janvier 1711, de fièvre puerpérale après la naissance de leur fille.

Francfort

Peut-être parce qu'il était à la recherche de nouveaux défis à relever, peut-être pour ne pas avoir à dépendre de l'aristocratie, Telemann postula à Francfort-sur-le-Main. On l'y nomma en février 1712 directeur de musique de la ville. Il acheva sa cantate profane commencée à Eisenach et en composa cinq autres. En outre il fut chargé des cours de quelques élèves d'écoles privées. Tout comme à Leipzig, il ne se contenta pas de ces quelques activités. En 1713, il entreprit d'organiser des concerts hebdomadaires ainsi que différentes tâches administratives du très distingué club "Gesellschaft Frauenstein". De plus la cour d'Eisenach le désigna chef d'orchestre officiel, pour qu'il puisse conserver ce titre mais surtout pour qu'il continue à livrer des cantates et autres musiques profanes et sacrées. Cette situation dura jusqu'en 1731.

Durant son séjour à Francfort, outre ses cantates, Telemann composa des oratorios, des morceaux pour orchestre et musique de chambre dont une grande partie fut publiée, ainsi que des œuvres pour fêtes politiques et des sérénades pour mariage. Toutefois il ne trouva aucune occasion de rendre publics ses opéras, qu'il continuait pourtant à écrire pour l'Opéra de Leipzig.

En 1714 il épousa Maria Katharina Textor. Au cours des années suivantes il édita par lui-même ses premières œuvres publiées. Au cours d'un voyage à Gotha (petite ville de Thuringe) en 1716, le duc Frédéric II de Saxe-Gotha lui proposa une place de chef d'orchestre. Le duc lui promit non seulement de garder son activité de maître de chapelle officiel de la cour d'Eisenach, mais il engagea aussi le duc de Saxe-Weimar à lui assurer une éventuelle place de chef d'orchestre. De cette manière Telemann serait devenu en quelque sorte maître de chapelle en chef de toutes les cours de Saxe et de Thuringe.

Une lettre adressée au conseiller de Francfort, dans laquelle Telemann posait un ultimatum (en termes toutefois polis) concernant son salaire, prouva son talent de diplomate. Il resta à Francfort et exigea une augmentation de salaire de 100 florins. Ainsi grâce à ses revenus assurés par la "Société Frauenstein" et les honoraires perçus sur ses compositions diverses, Telemann s'assura un salaire annuel de 1600 florins, somme importante pour l'époque, grâce à laquelle il se hissa au rang des personnalités les mieux payées de Francfort.

Pendant un séjour à Dresde en 1719, il rencontra à nouveau Haendel et dédia au violoniste virtuose Johann Georg Pisendel une série de pièces pour violon. Telemann continua parallèlement à écrire des œuvres pour Francfort tous les trois ans jusqu'en 1757, après avoir quitté la ville.

Arrivée à Hambourg

Mais son emploi à vie il le trouve en 1721 comme directeur des cinq églises principales de Hambourg. Sa célébrité est attestée par la demande que lui fait la ville de Leipzig d'occuper le poste de cantor à l'église et l'école St.Thomas, emploi auquel il renonce. Ce poste est alors pris par son ami Jean-Sébastien Bach. Un voyage d'études l'emmène en 1737/1738 à Paris.

Son successeur à Hambourg fut son filleul Carl Philipp Emanuel Bach.

Telemann a rédigé 3 autobiographies en 1718, 1729 et 1740.

Il fut compositeur, mais aussi imprimeur et éditeur de sa propre musique qu'il distribua sous forme d'abonnement, devenant ainsi un précurseur du copyright.) [...]

Hambourg, lieu d'un renouveau

[...]

Voyage à Paris et fin de vie

Invité à Paris par des virtuoses de la ville, il y demeura huit mois en 1737 et 1738[1]. Paris accueillit Telemann avec enthousiasme. Ses œuvres furent exécutées en son honneur à la Cour ou au Concert spirituel. A telle enseigne, que l'auteur s'aperçut que l'édition de ses quadri avait été publiée dans une version de meilleure qualité que l'original, ce qui justifia pour l'auteur un privilège royal de droits d'auteur d'une durée de vingt ans. Une seconde série de quadri fut publiée sous le nom de Quatuors Parisiens n° 7 à 12, et exécutée par les meilleures instrumentistes de l'époque. Ces œuvres valurent à leur auteur une grande admiration.

Actions et créations

Influence

[...]

Œuvre

Telemann Signature.png

Signature de Telemann (1714 et 1757)

Son œuvre est répertoriée dans le « Telemann-Werke-Verzeichnis » (TWV). Telemann aurait, selon L'Histoire de La Musique de Bernard Wodon, édité chez Larousse, composé plus de 6000 œuvres, mais un peu plus de 3600 semblent avoir été répertoriées. Il est un des compositeurs les plus productifs de l'histoire de la musique. Telemann était à l'affût de toutes les nouveautés, et sa musique est beaucoup plus séduisante que savante - au contraire de JS Bach qui était de ses amis - mais on est obligé d'imaginer qu'il pensait notamment à lui lorsqu'il parlait de ses collègues « qui contrepointent à tire-larigot »...

  • plus de 600 suites pour orchestre, sinfonias, concertos, sonates, duos, trios, quatuors, sérénades, de la musique pour clavecin et orgue ;
  • plus de 40 opéras et de nombreux intermezzi ;
  • au moins 1700 cantates d'églises, 15 messes, 22 psaumes, plus de 40 passions, 6 oratorios, et des motets à 8 voix ;
  • des cantates profanes, des odes, des canons, des chants, etc.

Ayant accompli parfaitement la fusion des styles italien, français et allemand avec le style galant, Telemann est le principal représentant du pré-classicisme en musique, et ses dernières œuvres, alors qu'il était octogénaire, sont tournées vers l'avenir.

Œuvres connues

Cantate Die Hirten bei der Krippe zu Bethlehem (1759)
  • La Musique de Table (en trois productions)
  • La « Wassermusik »
  • 4 Quatuors Parisiens

Telemann a composé de nombreux concertos...

Œuvres vocales sacrées

Catalogue TWV

  • 02:01 Wohlan alle, die ihr durstig seid
  • 02:02 Herr, ich habe lieb die Statte deines Hausse
  • 02:03 Siehe da, eine Huttel Gottes
  • 02:04 Ich halte mich zu deinem Altar
  • 02:05 Komm, lasset uns anbeten
  • 02:06 Heilig, heilig ist Gott
  • 02:07 Zerschmettert die Gotzen
  • 02:08 ... Pose de la pierre angulaire de la nouvelle église St. Michel de Hambourg [perdu]
  • 02:09 Singet Gott, lob singet seinem Namen
  • 02:10 Ich will die zerfallene Hutte Davids [perdu]
  • 02:11 Wie lieblich sind seine Wohnungen
  • 02:12 Komm wieder, Herr, zu der Menge der Tausenden in Israel
  • 02:13 Wie liechlich sind doch deine Wohnungen
  • 02:01 Wohlan alle, die ihr durstig seid
  • 02:02 Herr, ich habe lieb die Statte deines Hausses
  • 02:03 Siehe da, eine Huttel Gottes
  • 02:04 Ich halte mich zu deinem Altar
  • 02:05 Komm, lasset uns anbeten
  • 02:06 Heilig, heilig ist Gott
  • 02:07 Zerschmettert die Gotzen
  • 02:08 ... Pose de la pierre angulaire de la nouvelle église St. Michel de Hambourg [perdu]
  • 02:09 Singet Gott, lob singet seinem Namen
  • 02:10 Ich will die zerfallene Hutte Davids
  • 02:11 Wie lieblich sind seine Wohnungen
  • 02:12 Komm wieder, Herr, zu der Menge der Tausenden in Israel
  • 02:13 Wie liechlich sind doch deine Wohnungen
  • 03: 1 Ein jeder, wie ihn der Herr berufen / Veni sancte spiritus / Dazu ist erschienen der Sohn Gottes
  • 03: 2 Der Herr ist mein Hirte / Veni sancte spiritus / Dein Wort ist meinem Munde suss
  • 03: 3 Gleichwie der Regen und Schnee / Veni sancte spiritus / Selig sind, die Gottes Wort
  • 03: 4 Selig sind, die Gottes Wort / Veni sancte spiritus / Tritt Arbeit und Beruf
  • 03: 5 Seid stark in dem Herrn / Komm heiliger Geist / Meine Schafe horen meine Stimme
  • 03: 6 Machet keusch eure Seelen / Komm heiliger Geist / Wer mich liebet, der wird
  • 03: 7 Selig sind, die Gottes Wort / Veni sancte spiritus / Dein Wort ist meinem Munde susse
  • 03: 8 In Jesu kann ich mich erquicken / Komm heiliger Geist / Der Herr ist mein Hirte
  • 03: 9 Der Herr ist mein getreuer Hirte / Veni sancte spiritus / So jemand Christi Wort wird halten
  • 03:10 Es danken dir Gott die Volker / Komm heiliger Geist / Schaffe in mir Gott ein reines Herz
  • 03:11 Wie lieblich sind deine Wohnungen / Veni sancte spiritus / Der Herr gibt das Wort mit grossen Schaaren
  • 03:12 Gott gross uber alle Gotter / Komm heiliger Geist / Schau Herr, ein junger Lehrer
  • 03:13 In Jesu kann ich mich erquicken / Veni sancte spiritus / Heilige sie, Vater, in deiner Wahrheit
  • 03:14 Kinder, es ist die letzte Stunde / Komm heiliger Geist / Wie teuer ist deine Gute [non conservé]
  • 03:15 Der Herr ist mein Hirte / Veni sancte spiritus / Herr Jesu Christ dich zu uns wend [non conservé]
  • 03:16 Es danken dir Gott die Volker / Komm heiliger Geist / In Jesu kann ich mich erquicken[non conservé]
  • 03:17 Hilf Herr, die Heiligen haben / Komm heiliger Geist / Auf! Reiniget das Feld [non conservé]
  • 03:18 ... [perdu]
  • 03:19 Dein Wort lass mich bekennen / Veni sancte spiritus / Amen, Lob und Ehre [perdu]
  • 03:20 Fer feste Grund Gottes bestehet / Veni sancte spiritus / So lasset uns nun opfern [perdu]
  • 03:21 ...[perdu]
  • 03:22 Es danken dir Gott die Volker / Komm heiliger Geist / Ware Gott nicht mit uns diese Zeit[non conservé]
  • 03:23 ...[perdu]
  • 03:24 ...[perdu]
  • 03:25 ...[perdu]
  • 03:26 Gott gross uber alle Gotter / Komm heiliger Geist / Gottes Wort, was ist das vor ein [non conservé]
  • 03:27 ...[perdu]
  • 03:28 ...[perdu]
  • 03:29 Die das Wort der Wahrheit lehren / Veni sancte spiritus / Machet keusch eure Seelen [perdu]
  • 03:30 Fuhre mich, o Herr, und leite meinen Hang / Komm heiliger Geist / Wie wollen wie, wie Schwache, fahren [perdu]
  • 03:31 Ich weiss, an welchen ich glaube / Veni sancte spiritus / Nun ich weiss, worauf ich baue [perdu]

De 1716 à 1767, Telemann a également composé un grand nombre d'oratorios de la Passion et de Passions, regroupés dans le catalogue TWV de 05:01 à 05:52. Certaines de ces œuvres ont été perdues, mais celles dont nous disposons donnent une vision très intéressante des passions baroques, trop souvent imaginées comme les grandes passions de Bach (BWV 244 selon Saint Matthieu et BWV 245 selon Saint Jean).

On se reportera pour plus de détails à la page consacrée aux Passions de Telemann.

Œuvres vocales profanes

Œuvres théoriques

[...]

Réception

Réputation de son vivant

Telemann était très apprécié de son vivant, à tel point que les habitants de Leipzig voulaient absolument l'engager sous contrat. Après de nombreuses et longues négociations, Telemann finit par refuser, et l'on dit alors à la cour que, faute de n'avoir pu engager « le meilleur », on se contenterait d'engager « un médiocre ». Ce médiocre n'était nul autre que le jeune Jean Sébastien Bach.

Changement de la conception musicale

[...]

Diffamation systématique

[...]

Tentatives de réhabilitation

[...]

Notes et références

  1. Laurencie (L de la). " G. Ph. Telemann a Paris ". Revue de musicologie 1932; 13(42):75-85.(abstract)

Partitions gratuites

Bibliographie

Liens externes


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