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Gavial du Gange
Gavial du GangeGavialis gangeticus Classification classique Règne Animalia Embranchement Chordata Sous-embr. Vertebrata Classe Reptilia Ordre Crocodilia Famille Gavialidae Genre Gavialis
Oppel, 1811Nom binominal Gavialis gangeticus
(Gmelin, 1789)Statut de conservation IUCN :
Statut CITES : Annexe I ,
Révision du 01/07/75Répartition géographique répartition de Gavialis gangeticus
Parcourez la biologie sur Wikipédia : Le gavial du Gange (Gavialis gangeticus) est l'une des espèces de crocodile asiatique les plus rares. On le retrouve sur les bords des points d'eau du Népal, du Pakistan, du Bangladesh et de l'Inde. L'espèce est considérée en danger d'extinction[1].
C'est un crocodilien piscivore.
Sommaire
Morphologie
Sa longueur peut atteindre plus de 6 mètres, soit autant que le crocodile marin. Il est reconnaissable à ses mâchoires particulièrement étroites et allongées et à partir de 4 mètres à sa protubérance spongieuse sous le museau (chez le mâle) et dont la longueur peut atteindre jusqu'à six fois la largeur. Il a 29 dents de chaque côté de la mâchoire supérieure et 26 dents de chaque côté de la machoire inférieure. II porte des plaques osseuses sur les côtés de la nuque et du dos. C'est le plus adapté à la vie aquatique des crocodiliens et ne semble pas capable de marcher comme le font les autres membres du groupe lorsqu'ils sortent de l'eau.
Parmi tous les crocodiliens, ce sont les œufs de gavial les plus gros. A l'éclosion, les jeunes mesurent environ 35 cm de long. Le Gavial augmente tous les deux à trois ans d'environ un mètre en moyenne dans un milieu sans présence humaine.
Comportement
Cet animal, à l'aspect terrifiant qui éloigne les curieux, est pourtant inoffensif pour l'homme et d'un comportement très sociable.
Il est très intelligent.
Il vit essentiellement dans l'eau.Reproduction
La femelle arrive à maturité sexuelle entre dix à quinze ans lorsqu'elle atteint 3 m de longueur. À la période de reproduction, durant la saison sèche, de violentes bagarres éclatent fréquemment entre gavials mâles. Puis les couples se forment et gagnent les berges des fleuves. La femelle pond dans le sable une cinquantaine d'œufs dont elle se désintéresse aussitôt.
Elle n'aide pas les petits lors de l'éclosion, et ne les transporte pas dans l'eau qui, pourtant, leur procurerait la sécurité. Ce manque de sollicitude est probablement dû à la conformation de son museau, trop effilé et fragile; en revanche, on a observé qu'elle donnait des soins postnataux à sa progéniture.
Alimentation
- Poissons
- Amphibiens
- Crustacés
Répartition
Le gavial vit sur les bords des principaux cours d'eau, Gange, Indus, Brahmapoutre et Mahanadi, ainsi que sur les voies navigables de l'Inde septentrionale et de la Birmanie.
Le gavial et l'homme
Si le gavial du Gange est un animal sacré, que l'on nourrit même près de certains temples, on le chasse de plus en plus aujourd'hui en raison de la qualité de sa peau, très recherchée par les maroquiniers. Il est, de ce fait, en voie de disparition. Ils sont également accidentellement tués par des pêcheurs. L'accroissement du trafic fluvial ainsi que l'agriculture les ont également désavantagés. Leur nombre a considérablement diminué bien qu'ils soient officiellement protégés.
Conservation
Courant autrefois, il fut décimé par une chasse intensive, une destruction de son habitat et par la compétition pour le poisson, qui constituait sa nourriture principale. Au milieu des années 1970, on estimait sa population totale à 300 spécimens. Aujourd'hui on évalue à environ 1 500 le nombre d'individus vivant à l'état sauvage en Inde, dont 1 000 sur la Chambal, mais le gavial reste une espèce menacée d'extinction.
Leur avenir dépend d'une rigoureuse mise en application de la loi et de l'observation de la règlementation restreignant le commerce des peaux. Une autre possibilité serait d'établir des réserves destinées à la reproduction dans des conditions se rapprochant le plus possible de leur habitat naturel.
Il existe peu de spécimens vivant en captivité et, dans la plupart des cas, les conditions n'ont pas été favorables à la reproduction.
Élevage conservatoire
Le Parc national de Chitawan comptait 16 nid en 1977 après que 300 adultes aient été libérés[1]. Plus de 5000 juvéniles ont ensuite été libérés, en grande partie en habitat hostile, dans les cours d'eau indien et népalais et laissés à leur sort[1]. On n'a dénombré plus que 6 nid dans ce parc en 2006[1]. La politique de réintroduction a donc été un échec. L'extinction a été évité, mais les pressions humaines sur les habitats sont telles que les ressources en poisson disponible ne peuvent suffire aux gavials.
Notes
Voir aussi
Références taxonomiques
Genre Gavialis
- Référence TIGR : Gavialis (en)
- Référence Catalogue of Life : Gavialis (en)
- Référence The Paleobiology database : Gavialis Oppel 1811 (en)
- Référence ITIS : Gavialis Oppel, 1811 (fr) ( (en))
- Référence Animal Diversity Web : Gavialis (en)
- Référence NCBI : Gavialis (en)
Espèce Gavialis gangeticus
- Référence TIGR : Gavialis gangeticus GMELIN, 1789 (en)
- Référence Catalogue of Life : Gavialis gangeticus GMELIN 1789 (en)
- Référence ITIS : Gavialis gangeticus (Gmelin, 1789) (fr) ( (en))
- Référence Animal Diversity Web : Gavialis gangeticus (en)
- Référence NCBI : Gavialis gangeticus (en)
Liens externes
- Référence IUCN : espèce Gavialis gangeticus (Gmelin, 1789) (en)
- Référence CITES : espèce Gavialis gangeticus (Gmelin, 1789) (+répartition) (sur le site de l’UNEP-WCMC) (fr+en)
- Référence CITES : taxon Gavialis gangeticus (sur le site du ministère français chargé de l’écologie et du développement durable) (fr)
- Référence Fonds documentaire ARKive : Gavialis gangeticus (en)
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