- Gainsbourg Percussions
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Gainsbourg Percussions Album par Serge Gainsbourg Sortie 26 octobre 1964 Enregistrement 5 au 16 octobre 1964
Studio Blanqui
ParisDurée 28:00 Genre Bossa Nova
Musique nigériane
Jazz percussif
Chanson françaiseFormat 33 tours 30 cm (LP) Producteur Claude Dejacques Label Philips Critique Allmusic
Pitchfork 8.2/10[1]Singles Couleur café
(EP Philips, 1964)
— Joanna
— Tatoué Jérémie
— Couleur café
— New York USA
Machins choses
(S Philips, 1965)
— Machins choses
— Couleur café
Joanna
(S Philips, 1965)
— Joanna
— Pauvre LolaAlbums de Serge Gainsbourg Gainsbourg Confidentiel (1963) Anna (1967) Gainsbourg Percussions est le sixième album studio de Serge Gainsbourg.
« L’art abstrait a fait éclater la peinture : quand en musique on fait éclater les formes, il ne reste que les percussions, au désavantage de l’harmonie. […] Pour réaliser ce disque, j’ai emprunté des rythmes africains et si je les utilise de manière abondante, ce n’est pas une concession à notre époque. Il faut une forme qui lui corresponde et le rythme la caractérise. »[2]
Sommaire
Titres — Durée totale 28:00
Crédits
- Paroles et musique de Serge Gainsbourg sauf 3 adaptations de chants extraits de l'album réalisé par le percussionniste nigérian Babatunde Olatunji Drums Of Passion (1959)[3] :
- Joanna, adaptation de Kiyakiya ou Kay-Ya-Key-Ya (Why Do You Run Away?)
- New York USA, adaptation de Akiwowo ou Ah-Key-Woh-Who (Chant to the Trainman)
- Marabout, adaptation de Gin-go-lo-ba ou Jin-Go-Low-Bah (Drums of Passion)
- Direction musicale : Alain Goraguer
- Piano : Alain Goraguer
- Batterie : Christian Garros, André Arpino
- Contrebasse : Pierre Michelot
- Saxophone ténor : Michel Portal
- Orgue : Eddy Louiss
Production
- Producteur : Claude Dejacques
- Ingénieur du son : Roger Roche
- Enregistrement : 5, 6, 7, 8, 9, 10 et 16 octobre 1964 au Studio Blanqui (13e arrondissement de Paris)
- Édition originale : album monophonique 33 tours 30 cm Philips B-77-842-L paru le 26 octobre 1964
- Photo recto pochette : Jacques Aubert
- Réédition en CD stéréo Mercury 548 426-2 en 2001
- Remastering : Jean-Pierre Haie et Jean-Marie Guérin au Studio Universal
45 tours extraits de l'album
- 1964 : EP Philips Couleur café (Joanna / Tatoué Jérémie / Couleur café / New York USA)
- 1965 : S Philips Machins choses (Machins choses / Couleur café)
- 1965 : S Philips Joanna (Joanna / Pauvre Lola)
Autour de l’album
- Claude Dejacques[4], producteur : « Au début, c’est un rythme de doigts sur le bord d’une table de bois Empire. Des idées, des images naissent. Bientôt, Serge ne dort plus sans battement, sans une touffe de battements où se mêlent les pulsations naturelles de la vie. Deux mois plus tard, Alain Goraguer et moi nous retrouvons dans le même état : il faut opérer d’urgence. Résultat, le studio se met à battre aussi autour de cinq percussionnistes et de douze choristes. Quelques titres d’un style plus « jazzistique » se greffent aisément sur la couleur purement africaine. Au-dessus de tout cela, les textes, ciselés, incrustés sur les sons : la marque Gainsbourg. »
- Alain Goraguer[5], arrangeur musical : « Nous avons fait cet album. J’en garde de merveilleux souvenirs, nous nous sommes amusés comme des fous, surtout quand on montrait aux choristes françaises comment prendre des voix de négresses un peu aiguës. En dehors d’un sax et d’une guitare rythmique, sur certains morceaux, ce ne sont que des percussions… »
- Magazine mensuel Music-Hall[6] : « On est pris dans un triangle sonore qui conditionne un état presque physique. D’une part votre voix qui ne syncope absolument plus. Elle est instrumentale, une sorte de saxo-ténor. C’est un slalom de souplesse, les mots sont des sonorités amorties. Deuxième pôle d’attraction, les chœurs des voix de femmes, au timbre jaune très citron, d’un octave très nettement au-dessus de ce que l’on attendait banalement puis, enfin, le côté frappé, habituellement réservé à la voix qui dit des mots, est tenu ici par une partie instrumentale, tout est percussions… C’est les rythmes qui parlent… »
- Denise Glaser[7] : « Serge Gainsbourg, vous venez de réaliser un très bon disque. […] Je pense que c’est le premier disque vraiment réussi que vous ayez fait. […] Un 33 tours complet, si unifié, c’est la première fois, je crois. […] Les rythmes ne sont pas nouveaux, mais c’est le mariage qui est nouveau. […] Vos textes à vous sont absolument mariés et ça, c’est très rare. […] Le mariage des paroles et de la musique est indissoluble. »
- Gilles Verlant[5] : « Gainsbourg Percussions est une explosion ricanante, où l’exotisme des chœurs et des bruitages sert d’écrin aux textes tour à tour anodins et terribles. […] Sept jours de studio, 15 000 francs de budget (le plus gros qui ne lui ait jamais été alloué), une pochette qui semble annoncer une collection baptisée Les Grands Auteurs & Compositeurs Interprètes. »
Notes et références
- Critique de l'album sur Pitchfork (11 août 2011)
- SG in Gainsbourg par Gilles Verlant, Éditions Albin Michel, 2000 (ISBN 2226120602).
- 2005 (ISBN 2841003418). Yves-Ferdinand Bouvier et Serge Vincendet, L'Intégrale et Cætera, Éditions Bartillat,
- 33 tours paru en 1964. Présentation au verso la pochette de l’album original
- Gilles Verlant, Éditions Albin Michel, 2000 (ISBN 2226120602). In Gainsbourg par
- janvier 1965. Extrait de l’entretien de Serge Gainsbourg paru dans le numéro de
- magazine télévisé Discorama diffusée le 3 janvier 1965. Extrait du
Catégories :- Album de Serge Gainsbourg
- Album musical sorti en 1964
- Paroles et musique de Serge Gainsbourg sauf 3 adaptations de chants extraits de l'album réalisé par le percussionniste nigérian Babatunde Olatunji Drums Of Passion (1959)[3] :
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