- GSI Pontivy
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Garde Saint-Ivy Pontivy
GSI Pontivy Club fondé en 1909 (1935) Couleurs Vert et blanc Stade Stade Municipal du Faubourg de Verdun
(3 200 places)Siège 6 quai du Plessis,
56300 PontivyPrésident Philippe Le Mestre Site internet http://www.pontivy-football-gsi.com/ La Garde Saint-Ivy Pontivy est un club français de football fondé en 1935 et basé à Pontivy (Morbihan, Bretagne).
Le club évolue en 2009-2010 en CFA, après avoir connu la relégation en CFA 2 en 2006-2007 et la remontée immédiate. La GSI s'est maintenue en CFA en 2008-2009.
Sommaire
Palmarès
- Champion de Division d'Honneur de la Ligue de Bretagne : 1994
- Vainqueur du tournoi de barrages d'accession au National : 1999
- 1/8e de finale de Coupe de France en 2000 contre AS Monaco.
- 1/16e de finale de Coupe de France en 1996 contre l'Olympique de Marseille et 2007 face à Montceau
- 1/32e de finale de Coupe de France en 1993 contre Guingamp et 1994 contre AJ Auxerre
Historique
1909 – 1960
La Garde Saint-Ivy est fondée en 1909 par l’Abbé Thoret et sa première branche sportive est la gymnastique sous les couleurs « vert et blanc » du patronage pontivyen. Elle ne sera reconnue officiellement que le 20 juin 1914 lors de son affiliation à la FGSPF, En 1934, le club acquiert le terrain de Toulboubou pour y construire les terrains de football en vu de créer la section football. En 1935, la première équipe de football du club est engagée en 3e division de district, plus bas niveau dans la hiérarchie française. La première subvention accordée au club date de 1940 pour la modique somme de 500 francs. En même temps, le club envisage l’emménagement de la plaine de jeu de Toulboubou en vue de la doter de tribunes et de vestiaires, ainsi que d’un terrain de tennis et d’une piscine (ces derniers ne verront jamais le jour).
Lors de la seconde guerre mondiale, trente cinq gésistes sont mobilisés, mais le club parvient encore à fonctionner : le football et l’athlétisme continuent mais les autres sections doivent s’arrêter. L’équipe première de football commence son ascension dans la hiérarchie du district et est même finaliste du championnat de Bretagne en 1939. Entre temps, après avoir tutoyé le sommet régional, elle revient au niveau du district du fait de la guerre. Du fait des événements, une partie des joueurs sont partis sous les drapeaux ou entrés en résistance. En 1953, l’équipe de football retrouvera la DRH au terme d’une superbe saison et remportera le titre de champion de l’Ouest de promotion. Mais elle devra retourner en PH quatre ans plus tard en 1957.
1960 – 1999
Jusque dans les années 1980, la GSI, section football, continuera son chassé-croisé entre le niveau régional (DRH) et le district (première division et promotion première division). Entre temps, en 1977, le football à 7 est introduit au club par Messieurs Hemono et Kerzehro, ce qui constituera les bases des futures formations des jeunes joueurs. La GSI se stabilisera au niveau DRH (Division Régional d’Honneur) dans les années 1980/1985. En 1987, Michel Jarnigon arrive au club. Trois ans après, lors de la saison 1990/1991, le club gravira cinq échelons, de la DRH à la Nationale 2 (transformée depuis en CFA) pour ensuite s’installer durablement dans cette division, figurant toujours dans la première moitié de tableau. Cette dernière décennie sera ainsi été riche d’événements pour le club, avec une succession de montées mais aussi avec des épopées en coupe de France.
1999 à aujourd’hui
Néanmoins, la GSI a aussi connu une grosse désillusion : la montée refusée en National en 1999. Lorsque le Conseil d'Administration du FC Mulhouse, club de National, décide de déposer le bilan le 21 mai 1999 (déficit de 6 millions de francs), lequel est confirmé le 26 mai, la GSI Pontivy comprend alors que sa fin de saison est en train de prendre une toute autre tournure. La place de Mulhouse devenant vacante, la FFF va organiser un tournoi de barrage entre les quatre meilleures équipes classées deuxième de leur groupe de CFA afin de déterminer l’équipe qui remplacera le club alsacien. Pontivy, déjà assuré à ce moment là d’être deuxième meilleur amateur du groupe D (derrière Evry mais devant Viry, St-Lô, St-Leu et Brest), peut déjà se préparer aux trois « matches de coupe » les plus importants de son histoire, alors que s’achève le championnat le 29 mai. L’équipe, forte de quelques joueurs ayant l’expérience de la Ligue 2 avec Guingamp, Saint-Brieuc ou Lorient (Watier) voire de la Ligue 1 (Duboscq avec Caen), est plus soudée que jamais. Tout commence ensuite le 4 juin à Limoges et la GSI s’y impose 1-0. Quatre jours plus tard, Beaucaire est défait 2-0 au stade du Faubourg de Verdun. Pontivy vire en tête et n’a maintenant plus besoin que d’un match nul à Reims pour monter.
Le Stade de Reims est grand favori. En mai 1992, il était en liquidation judiciaire, relégué en DH, après qu'un pseudo-acquéreur n'ait fait croire à la FFF, un an auparavant, qu'il pouvait s'assumer financièrement, ce qui permit au club de poursuivre artificiellement ses activités en 3e division nationale en 1991-92[1]. Sept ans après, le grand club français peut revenir sur le devant de la scène. Dans ce dernier match du 12 juin, véritable finale, les Rémois feront la course en tête jusqu’à ce que Christophe Duboscq n’égalise à cinq minutes de la fin (3-3) pour la GSI. Pontivy vient de décrocher le dernier billet pour le National ! Les Pontivyens de l’entraîneur Michel Jarnigon deviennent la cinquième meilleure équipe de Bretagne, derrière Nantes et Rennes (Ligue 1), Guingamp et Lorient (Ligue 2). Rapidement, pourtant, ce mois de juin d’anthologie va virer au cauchemar pour les Pontivyens. Le 24 juin, la DNCG va en effet interdire à la GSI de monter en National pour des raisons financières, c'est-à-dire un déficit prévisionnel de 180.000 FRF (soit 27.440,82 euros). L'expert comptable du club prétend alors que c'est la DNCG elle-même qui lui a conseillé de présenter son budget sous une forme mettant en avant cette prévision, laquelle sera perçue comme une faiblesse rédhibitoire. La DNCG va même confirmer sa décision en Appel. Hasard ou pas, le remplaçant de Pontivy devrait s'appeler ... Reims[2].
Pontivy n’est pas encore vaincu. Il figure dans le calendrier de National, publié mi-juillet. La GSI ira à Besançon le 7 août et recevra Raon-l’Etape le 13 août. L’espoir pontivyen réside maintenant dans la décision souveraine du Conseil Fédéral de la FFF. Réuni le 23 juillet, celui-ci va, malgré la logique du terrain, infirmer la décision de la DNCG par 8 voix contre 7. Extrêmement serré, ce vote le fut sans doute à cause de ce déficit « ridicule et largement recouvrable dans le paysage actuel » selon un dirigeant de la GSI resté anonyme.[2] « Difficile de nier que le prestige du club champenois n’a pas influencé les « jurés » dans cette histoire et a sans doute fait pencher l’avis qui a fait la différence » écrit le journaliste Arnaud Tulipier dans France Football[3]. Le Stade de Reims est donc repêché sur « tapis vert », même si le président de la FFF, Claude Simonet, se refuse à valider la mesure sur le moment.[2] Des lettres de soutien envoyées par la majorité des clubs du National et la menace de boycott brandie par le président de Istres n’y changeront rien[4].
« Notre club de campagne n’a pas pesé lourd face aux lobbies parisiens » tonna l’entraîneur Michel Jarnigon.[4] « C’est affligeant sur le plan de l’éthique. Tout un projet sportif mené à bien depuis une dizaine d’années (de la DRH au National), balayé d’un revers de main, alors que les conditions économiques étaient réunies » concluait Yannick Henriat, Président d’honneur de la GSI.[4] La sentence est pourtant tombée, Pontivy est condamné sur le « tapis vert ». Le 28 juillet, le remplacement devient officiel : la FFF informe le Stade de Reims de sa promotion en National, lequel club de Reims va engager le buteur normand de Pontivy, Duboscq. La mauvaise santé financière de plusieurs clubs de National aurait pu laisser un espoir aux dirigeants pontivyens. Il n’en fut rien. Pontivy allait devoir repartir avec une équipe recomposée à 70 %[5]. Son budget prévisionnel, prévu à hauteur de 4,2 millions de francs, descend à 2,7 millions de francs. Le 7 août 1999, c’est Joué-les-Tours que Pontivy accueillait et battait, en CFA, pour que la dynamique s'entretienne, malgré tout. Mais le sentiment d’injustice des joueurs les décidèrent à porter un brassard noir toute la saison pour protester.[4] Alors que Mulhouse avait été mis « hors-jeu » après un dépôt de bilan (- 900.000 euros), le sort de Pontivy (- 27.000 euros) fut finalement, pour une écriture comptable, malgré ses comptes positifs, sportivement identique à celui du club qu’il fut censé remplacer.
Anciens Joueurs
- Daouda Bamba
- Christophe Revel
- Sylvain Didot
- Jérôme Lebouc
- Guénael Le Maux
- Alain Liri
- François Masson
- Stéphane Auvray
Effectif de la saison 2009/10
- Gardiens :
- Kodjovi Dodji Obilalé
- Boris Mahé
- Olivier Maillot
- Défenseurs :
- Milieux de terrain :
- Attaquants :
- Gilles Bray
- Tidiane Dia
- Guénaël Havart
- Fabrice Péru
- Alexandre Sagot
- Jean Traoré
Supporters
- Le club des supporters
- Les Ultras Pondi, créés en 2006.
- Les Ultras Diaboliks (DBKS), créés en 2008
Liens externes
- (fr) Site officiel du club
- (fr) La fiche du club sur le site les-sports.info
- (fr) La fiche du club sur le site footballenfrance.fr
Notes
- ↑ Le Stade de Reims n'est plus, article de France Football, 19 mai 1992, page 28.
- ↑ a , b et c Pontivy reste en CFA, article de François Verdenet dans France Football, 27 juillet 1999, page 39.
- ↑ Le Stade de Reims retrouve un destin National, article de Arnaud Tulipier dans France Football, 30 juillet 1999, page 28.
- ↑ a , b , c et d Pontivy a la rage, article de Jean-Yves Le Mentec dans France Football, 17 août 1999, page 29.
- ↑ Pontivy, duc de Bretagne, article de Jean-Yves Le Mentec dans France Football, 21 décembre 1999, page 34.
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