- Frédéric Ier de Zollern
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Frédéric Ier, comte de Zollern, (en allemand Friedrich Ier, graf der Zollern), décédé en 1125[1].
Il fut comte de Zollern. Il est peut-être petit-fils de Burchard Ier de Zollern, dont la chronique du moine Berthold de Constance dit qu'il fut tué en 1061 avec un Wezil de Zollern.
Sommaire
Personnalité
Grâce à sa personnalité dynamique, Frédéric Ier de Zollern acquit une réputation de diplomate et de fin politique[2].
Les Zollern par leur appui au Saint-Empire romain germanique justifièrent leur élévation princière. Frédéric Ier, comte de Zollern fit ses premiers pas sur la scène politique en remplissant une mission diplomatique en France pour Henri V du Saint-Empire.
En août 1110, au cours des opérations militaires en Italie menées par Henri V du Saint-Empire, le prince de Zollern fut un témoin privilégié lors de la soumission des cités de Lombardie et de Toscane.
Le 4 février 1111, le prince Frédéric Ier de Zollern accompagna Henri V du Saint-Empire à Sustri, après quelques hésitations la pape Pascal II accepta de rencontrer la délégation impériale. Au terme du Concordat de Sustri, l'empereur accepta un compromis,
Article détaillé : Querelle des Investitures.Ce renoncement permit au monarque de recevoir la couronne impériale des mains du pape Pascal II, le 12 février 1111, un second couronnement eut lieu quelques mois plus tard (12 avril 1111). A ce jour, nous ignorons avec exactitude le rôle joué par le prince de Zollern lors des négociations de Sustri, mais il est évident que le prince fut présent lors de ces négociations et assista au couronnement d'Henri V du Saint-Empire[3].
Famille et enfants
Frédéric Ier de Zollern épousa Udihild von Urach-Bettingen (†1134), fille du comte Egino II d'Urach-Bettingen, membre de la famille de Fürstenberg, elle-même issue de la branche de Souabe, cette famille détenait des domaines dans la région de Donaueschingen[4].
Sept enfants sont nés de cette union[5] (Foundation for Medieval Genealogy) :
- Frédéric II, comte de Zollern, ancêtre des différentes maisons de Hohenzollern.
- Burchard II, comte de Hohenberg, fondateur de la lignée des Zollern-Hohenberg[4],[6], celle-ci s'éteignit en 1486. Au décès du dernier représentant de cette lignée une grande partie des territoires revint aux Habsbourg[7].
- Emma, mariée à Hugues III, comte de Tübingen,
- Egino († après 1152)
- Ulrich (†assassiné en 1135 ou en 1136), abbé de Reichenau
- Gottfried (†après 1155), comte de Zollern-Zimmern[1], mort sans postérité.
- peut-être une fille, mariée à Werner, comte de Thierstein et d'Homberg
Généalogie
Frédéric Ier, comte de Zollern est le plus ancien membre certain de la Maison de Hohenzollern. Cette lignée se scinde en deux branches, à la mort de son petit-fils Frédéric III :
- la branche aînée, dite de Hohenzollern-Sigmaringen a fourni des rois à la Roumanie. Elle est actuellement représentée par l'ancien roi Michel Ier de Roumanie.
- la branche cadette a fourni des burgraves de Nuremberg, des électeurs de Brandebourg, des duc de Prusse, des margraves d'Ansbach et de Bayreuth, des roi de Prusse et des empereurs d'Allemagne. Le réprésentant actuel est le prince Georges Frédéric de Prusse.
Notes et références
- www.souverains.com
- Bogdan 2010, p. 16.
- Ibid., p. 17.
- Bogdan 2010, p. 17.
- Frédéric Ier de Zollern
- Bogdan 2010, p. 372.
- Bogdan 2010, p. 20.
Liens externes et sources
- Henry Bogdan, Les Hohenzollern. La dynastie qui a fait l’Allemagne (1061-1918), Le Grand livre du Mois, mars 2010 (ISBN 978-2-286-06515-7)
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