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François Sevez
François Sevez Naissance 22 octobre 1891
ChambéryDécès 29 février 1948 (à 56 ans)
IchenheimOrigine Français Allégeance République française
Régime de Vichy
République françaiseArme Armée de terre Grade Général Service 1911 - 1948 Conflits Première Guerre mondiale,
Seconde Guerre mondialeCommandement 13e Régiment de Tirailleurs Algériens
32e Division d'Infanterie légère
4e Division Marocaine de Montagne
1e Corps d’Armée en OccupationFaits d’armes Campagne d'Italie
Débarquement de ProvenceDistinctions Grand officier de la Légion d'Honneur
Médaille militaire
Croix de guerre 1914-1918
Croix de guerre 1939-1945
Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieures
Médaille Interalliée de la Victoire
Médaille coloniale
Médaille commémorative de la Grande GuerreFrançois Sevez (né le 22 octobre 1891 à Chambéry, mort le 29 février 1948 à Ichenheim) est un général français.
Sommaire
Biographie
François Laurent Sevez est issu d'une famille savoyarde. Son père est conseiller à la cour d'appel. Il suit des études au lycée de Chambéry puis à la faculté de droit de Lyon.
Première guerre mondiale
Il s'engage le 5 octobre 1911 au 97è Régiment d'Infanterie Alpine. Sous-Lieutenant de réserve le 1er avril 1913, il obtient d'être maintenu en activité jusqu'au 1er avril 1914. Il est mobilisé quelques mois plus tard et est affecté au 359è Régiment d'Infanterie Alpine (réserve du 159è). Il est blessé 5 fois, notamment le 16 novembre 1914[1] et le 9 juillet 1917[2] et cité 3 fois. Il est fait chevalier de la légion d'honneur le 10 mai 1915 et promu officier le 16 avril 1920. En 1918, il est capitaine et décide de rester dans l'armée d'active.
Entre-deux-guerres
De 1918 à 1924, il est à l'état-major de l'armée d'occupation du Rhin (général Mangin puis général Degoutte). Après un stage à l'école de guerre, il est nommé chef de bataillon et part pour le Maroc où il prend le commandement du 1e bataillon du 4e régiment étranger. Il est nommé par la suite à l'état-major de la Région de Marrakech et du commandement supérieur des troupes du Maroc. Après 8 années passées dans ce pays, de 1927 à 1935, il retourne en France au Conseil supérieur de la guerre (auprès du général Georges, inspecteur général de l'Afrique du Nord). En 1938, il suit les cours du Centre des hautes études militaires ; il accède au grade de colonel le 31 août 1939.
Seconde guerre mondiale
Lors de la Seconde Guerre mondiale, il combat en Belgique. Fait prisonnier, il est rapatrié en 1941 et nommé Chef d'état major du General Juin en AFN. Nommé Général de brigade le 20 août 1942 il participe à la Campagne de Tunisie puis prend le commandement de la 4° DMM en septembre 1943[3] et participe à la campagne d'Italie et à la libération de l'Alsace. En octobre 1944, il suit le général de Monsabert placé au commandement des troupes de réserve de l'armée française d'occupation en Allemagne. Le 7 mai 1945, alors général, il signe (comme simple témoin, en présence de Alfred Jodl et de l'américain Walter B. Smith, chef d'état-major du général Eisenhower) la capitulation de l´Allemagne, à Reims, en tant que chef d'état-major du général de Gaulle.
Il meurt, victime d'un accident de chasse le 29 février 1948 près d'Offenbourg. Il a été atteint en plein cœur par la balle d'un autre chasseur ayant ricoché sur la peau épaisse d'un sanglier. Son inhumation provisoire eut lieu dans la Chapelle Grecque[4] à Baden-Baden.
État de service
- commandant du 13e régiment de tirailleurs algériens, du 07 juillet 1939 au 29 mai 1940
- commandant des éléments de la e division d'infanterie nord-africaine, du 29 mai 1940 au 7 juin 1940
- commandant des éléments de la Division d'Infanterie Nord Africaine|1e division d'infanterie nord-africaine, du 7 juin 1940 au 16 juin 1940
- commandant de la 32e division légère d'infanterie, du 16 juin 1940 au 18 juin 1940
- en captivité puis rapatrié sanitaire, du 18 juin 1940 au 27 octobre 1941
- placé en congé d'armistice, le 27 octobre 1941
- réintégré et en mission hors cadres comme chef de la 1ère section de l'état-major de la Défense Nationale, du 1er janvier 1942 au 10 mai 1942
- affecté à l'état-major du Commandement en chef des Forces terrestres, aériennes ainsi que des éléments maritimes de défense du littoral de l'Afrique du Nord, du 10 mai 1942 au 1er juillet 1942
- chef d'état-major du Commandement en chef des Forces terrestres, aériennes ainsi que des éléments maritimes de défense du littoral de l'Afrique du Nord, du 1er juillet 1942 au 3 juin 1943
- chef d'état-major du Commandement en chef des Forces terrestres d'Afrique française du Nord et d'Afrique occidentale française, du 3 juin 1943 au 1er septembre 1943
- chef d'état-major du corps expéditionnaire français en Italie, du 24 août 1943 au 1er septembre 1943
- commandant de la 4e Division Marocaine de Montagne, du 1er septembre 1943 au 21 décembre 1944
- commandant du secteur des Alpes, du 30 septembre 1944 au 26 novembre 1944
- commandant du secteur de Mulhouse, du 26 novembre 1944 au 1er septembre 1945
- chef d'état-major adjoint de la Défense Nationale, du 21 juin 1944 au 1er septembre 1945
- commandant du 1er corps d'armée, du 1er septembre 1945 au 6 juin 1946.
- adjoint au commandant en chef de la zone d'occupation française en Allemagne et commandant supérieur des Troupes françaises d'occupation en Allemagne, du 6 juin 1946 au 29 février 1948.
Distinctions
France
- Légion d'honneur: Chevalier (10 juin 1915), Officier (16 juin 1920), Commandeur (31 décembre 1939), Grand Officier (8 mai 1945).
- Croix de Guerre 14-18 avec 1 palme et 2 étoiles d'argent.
- Croix de Guerre 39-40 avec 2 palmes.
- Croix de Guerre des T.O.E. avec 1 palme et 1 étoile de vermeil et 1 étoile de bronze.
- Médaille Interalliée de la Victoire.
- Médaille Commémorative de la Grande Guerre.
- Médaille Coloniale avec agrafes "Maroc" "Sahara".
Autres distinctions
- Chevalier de l'Ordre de la Couronne, Belgique
- Commandeur de la Légion du Mérite, États-Unis
- Commandeur du Ouissam Alaouite Chérifien, Maroc
- Compagnon de l'Ordre du Bain, Royaume-Uni
- Grand Officier du Nicham Iftikhar, Tunisie
- Chevalier du dragon de l'Annam,
- Médaille du Mérite Libanais, Liban
Notes et références
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « François Sevez ».
- ↑ "Blessé le 16 novembre 1914, a conservé le commandement de sa section et ne l'a quittée que sur ordre"
- ↑ "Le 9 juillet 1917, lors d'une violente attaque allemande, à moitié assomé par l'explosion d'un obus, le tympan crevé, un œil blessé, entouré par l'ennemi, a réussi à s'échapper avec l'aide d'un brancardier qui l'a conduit au chef de corps, est reparti en reconnaissance et a dû à son retour recevoir l'ordre formel de se rendre au poste de secours."
- ↑ Le Corps Expeditionnaire Français en Italie - Paul Gaujac - Histoire et collections 2003
- ↑ Cette chapelle se dresse au sommet du Michaelsberg. Elle fut édifiée de 1863 à 1866 par Klenze aux frais du prince roumain Michel Stourdza
Bibliographie
- Revue d'information des troupes françaises d'occupation en Allemagne, n°30, mars 1948
Liens externes
Fiche du général Sevez sur le site web.genealogie.free.fr Cote S.H.A.T. 13 Yd 668.
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