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François Chasseigne
François Chasseigne Parlementaire français Naissance 23 décembre 1902 Décès 13 mars 1977 Mandat Député 1932-1940 Début du mandat 1932 Fin du mandat {{{fin du mandat}}} Circonscription Indre Groupe parlementaire UO (1932-1936)
PUP (1936-1937)
SFIO (1937-1940)IIIe République François Chasseigne, né le 23 décembre 1902 à Issoudun (Indre) et mort à Chavin (Indre) le 13 mars 1977, était un homme politique français, député de l'Indre, maire d'Issoudun et membre du gouvernement de Vichy.
Sommaire
Député du PUP puis de la SFIO
Journaliste, François Chasseigne a été très jeune attiré par la politique. Il devient conseiller général de l'Indre, puis député d'Issoudun en 1932. Il siège alors au Groupe d'unité ouvrière [1] et s'intéresse particulièrement aux questions agricoles, au commerce du blé et au commerce extérieur. Il est réélu député en 1936 et s'inscrit au groupe du Parti d'unité prolétarienne. Il est précisé sur lui : « il est pacifiste et ne manifeste aucun sentiment antisémite »[2]. On dit de lui qu'il est un « ancien communiste passé à la SFIO » [3].
Au sein du gouvernement de Vichy
Blessé pendant la guerre de 1939-1940, il se rallie en juillet 1940 au maréchal Pétain. Il vote les pleins-pouvoirs pour le maréchal le 10 juillet 1940 à Vichy.
Suivant la ligne de Pierre Laval, Il accepte alors des fonctions significatives au sein du régime de Vichy :
- Il est nommé maire d'Issoudun en 1941-1944.
- Il est nommé à plusieurs postes de propagande ouvrière du régime de Vichy : chargé de mission à la Propagande au Secrétariat général de l'Information (mars 1941), puis directeur de la propagande ouvrière au ministère de l'Information (janvier à novembre 1943), puis directeur de cabinet de Jean Bichelonne au ministère du Travail, puis (à la suite de Robert Weinmann, commissaire général au Service du travail obligatoire (STO) (janvier à mars 1944) [3].
- François Chasseigne devient secrétaire d'État à l'agriculture et au ravitaillement dans le cinquième gouvernement Pierre Laval, du 3 mars à août 1944.
Après la Libération
Arrêté en août 1944 par la Résistance, François Chasseigne a la chance de n'être jugé qu'en 1948 alors que les passions de la Libération sont retombées. Il n'est condamné qu'à une peine de travaux forcés et bénéficie de la loi d'amnistie du 5 janvier 1951. Il est emprisonné au pénitencier de Clairvaux, où il côtoie Charles Maurras : l'ancien militant communiste noue des relations d'amitié avec le partisan du "nationalisme intégral". Vieillissant et malade, Maurras appelle parfois Chasseigne "Jaurès"[4].
Exclu de la SFIO comme la plupart des animateurs du courant pacifiste de Paul Faure, il rejoint le Parti socialiste démocratique à la Libération. François Chasseigne devient ensuite attaché de direction chez Ford. Il meurt d'un accident de la circulation en 1977.
Sources
- (fr) lanouvellerepublique.fr, « 1939-1945 : 60e anniversaire de la libération », un article de La Nouvelle République
Notes et références
- ↑ (fr) assemblee-nationale.fr, Dictionnaire des députés
- ↑ La Nouvelle République, 22 avril 2006
- ↑ a et b (fr) ihtp.cnrs.fr, Synthèse des rapports des préfets de la zone libre , octobre 1941, note 10.
- ↑ Simon Epstein, Un paradoxe français, Antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance, Albin Michel, 2008, pp.34-35 ISBN 978-2-226-17915-9
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