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Femmes de réconfort
Les femmes de réconfort (慰安婦, Ian-fu?) furent des femmes, en majorité asiatiques, contraintes de se prostituer pour l'armée impériale japonaise et la marine impériale japonaise durant la Seconde Guerre mondiale.
Sommaire
Les motivations
À la suite du massacre de Nankin en 1937 et du tollé international qui s'ensuivit, le quartier-général impérial entreprit de mettre en œuvre une façon de limiter les tensions causées par les viols, extrêmement nombreux, commis par les militaires de l'armée impériale dans les territoires conquis[1].
L'objectif était également de maintenir le moral des troupes et de les protéger des maladies vénériennes (en imposant l'usage du préservatif dans les maisons closes). Pour atteindre ce but, il fallait donc s'assurer en permanence de la disponibilité d'un nombre suffisant de prostituées[2].
Sous l'ordre de Hajime Sugiyama, ministre de l'Armée, et du prince Kotohito Kan'in, chef d'état-major et grand-oncle de Hirohito, l'Armée procéda à l'implantation en zone occupée de « centres de délassement » ou « maisons de confort » — en réalité des maisons closes — similaires à ceux mis en place en 1932 lors de la campagne de Shanghai par le général Yasuji Okamura[3]. Selon les travaux de l'historien Zhiliang Su, au moins 149 maisons furent établies dans cette ville[4].
Organisation et fonctionnement
Elles étaient dirigées soit par l'armée ou la marine, soit par les gouvernements locaux ou encore par des particuliers.
Les dirigeants touchaient une part sur le prix des passes. Assez souvent les femmes ne recevaient rien, bien qu'une rémunération soit prévue par les règlements de l'armée japonaise. Ces règlements interdisaient aussi les armes et l'alcool.
Les dirigeants japonais avaient fixé des règles de fonctionnement, comme les heures d'ouverture (de 9h à minuit, tous les jours de la semaine), les jours de repos (2 jours par mois lors des menstruations), les désinfections des chambres, les visites médicales ou encore le traitement des femmes atteintes de maladies vénériennes (traitement qui dans la pratique consistait à les abandonner ou à les tuer).
Recrutement des femmes de réconfort
Les femmes « recrutées » étaient généralement jeunes et célibataires. La majorité d'entre elles provenant au départ de Corée, de Taïwan et de Chine, mais des femmes de réconfort ont existé sur d'autres territoires occupés, comme les Philippines. L'Armée était réticente à employer des Japonaises en raison du rôle de "reproductrice" qui leur était dévolu par la politique impériale[5].
De faux recrutements de serveuses ou d'ouvrières furent organisés, afin d'enrôler de nouvelles femmes[6]. La tromperie ne suffisant pas, des enlèvements furent organisés (voir plus bas). Des Japonaises furent également trompées, par l'intermédiaire de la création du Corps des femmes volontaires, officiellement destinées à assurer la main-d'œuvre des usines. La police militaire (Kempeitai) assurait le recrutement en forçant généralement les chefs de village des territoires occupés à regrouper toutes les jeunes femmes[7] et poursuivait les jeunes femmes désignées volontaires qui s'échappaient.
Les travaux de Yoshiaki Yoshimi, professeur à l'université Chûô, montrent la forte implication des administrations japonaises, non seulement celles de l'armée et de la Kōa-in , mais aussi celles des ministères de l'Intérieur, du Travail et des Finances. Ils établissent, après analyse des documents de l'armée shōwa, que celle-ci avait constitué de 1938 à 1945 environ 2000 maisons de réconfort, dont notamment un centre de délassement de 1 000 femmes pour une armée de 100 000 hommes, en avril 1939, à Kwandong en Corée. Yoshimi a entre autres retrouvé une directive du 4 mars 1938 transmise par l'adjudant des chefs d'état-major de l'armée de Chine du Nord et du corps expéditionnaire de Chine intitulée "Concernant le recrutement des femmes pour les maisons de confort militaires", déclarant que « les armées sur le terrain contrôleront le recrutement des femmes »[8].
Selon Yoshimi, les femmes provenaient de l'ensemble des territoires conquis comme les Philippines, l'Indochine, la Birmanie les Indes néerlandaises et Singapour mais en majorité de la Corée et de la Chine. Certaines d'entre elles furent également des prisonnières d'origine australienne ou néerlandaise.
Pour l'historien Ikuhito Hata, professeur à l'université Nihon et l'une des figures de proue de l'organisation de censure Tsukurukai, l'administration collaborationniste coréenne a été la principale responsable du recrutement trompeur de jeunes filles.
Pour le nombre des femmes, plusieurs estimations ont été faites :
- Yoshiaki Yoshimi a estimé leur nombre à au plus 200 000 au total ;
- La Korean Central News Agency propose le chiffre de 200 000 pour les seules Coréennes.
- Selon Ikuhiko Hata, le nombre total des femmes de réconfort était de 20 000 (40 % de Japonaises, 20 % de Coréennes, 10 % de Chinoises, le restant étant composé de Taïwanaises, Indonésiennes, Vietnamiennes, et Philippines).
Les conditions de vie
Concernant les conditions de vie, il existe plusieurs témoignages différents. Selon quelques anciennes femmes de réconfort, bien que les dirigeants japonais aient fixé des règles, leur priorité n'était bien évidemment pas la santé et les conditions de vie des femmes, mais celles des soldats japonais.
Elles décrivent donc des conditions de vie assimilables à l'esclavage : elles appartenaient à leurs maisons closes. Elles devaient satisfaire jusqu'à 70 clients par jour. Elles étaient souvent battues, torturées ou même mutilées par les soldats. Certaines d'entre elles étaient même exécutées parce que le soldat n'était pas satisfait. D'autres qui ont essayé de s'échapper ont été battues, parfois à mort[réf. nécessaire]. On peut rapprocher ces traitements de ceux présentés dans le film La Route du Paradis.
L'une des victimes d'origine coréenne confia aux enquêteurs internationaux avoir maintes fois craint pour sa vie. « J'ai été presqu'assassinée à plusieurs reprises pendant mon séjour comme "femme de réconfort". Il y avait des soldats qui étaient saouls et qui brandissaient leurs sabres vers moi pendant qu'ils me faisaient leurs demandes de perversions sexuelles... Les menaces qu'ils faisaient étaient explicites : ils me tueraient si je ne coopérais pas. »[9].
Selon le témoignage de quinze victimes d'un réseau de prostitution implanté en 1942 au Timor oriental par la marine impériale japonaise, les prostituées, dont certaines étaient prépubères, ont été forcées de travailler sans salaire, les vêtements et la nourriture devant même leur être fournis par leurs parents. Ces propos sont confirmés par divers témoins dont un ancien chef de village s'étant fait ordonner par des militaires de trouver des jeunes femmes pour ce type de réseau[10].
L’enlèvement des femmes
L'enlèvement des femmes par l'armée impériale est aujourd'hui un des aspects les plus sujets à débat dans l'histoire des femmes de réconfort. Le premier témoignage était celui de Yoshida Seiji (voir la rubrique La reconnaissance).
Des documents retrouvés dans les archives du Tribunal de Tokyo, rendus public lors des procès et retrouvés en 2007 par Yoshiaki Yoshimi et Hirofumi Hayashi, démontrent que des membres de la Tokeitai, la police militaire navale, ont enlevé des femmes en Chine, en Indochine et en Indonésie pour les forcer à passer un examen médical et les ont expédiées ensuite dans des maisons de confort[11].
Le 12 mai 2007, le journaliste Taichiro Kaijimura a annoncé la découverte, dans les archives du gouvernement néerlandais, de trente documents officiels soumis au Tribunal de Tokyo comme preuve d'un incident de prostitution de masse à Magelang, Indonésie, en 1944. Selon le journaliste, ces documents démontrent de façon claire que les femmes ont été enlevées par l'armée shôwa et contraintes à la prostitution dans des maisons de confort[12].
Lors d'un témoignage sur son expérience au front, le vétéran de l'armée shôwa, Yasuji Kaneko, a raconté que les femmes « pleuraient mais peu nous importait si elles vivaient ou mouraient. Nous étions les soldats de l'empereur. Que ce soit aux bordels militaires ou dans les villages, nous violions sans aucune réticence. »[13].
Par ailleurs, le 4 mars 1938, l'état-major du corps expéditionnaire de Chine diffusa une directive, nommée Gun ian-jo jungyô-fu tô boshû ni kansuru ken (L'affaire concernant le recrutement des femmes de réconfort). Ce document, découvert par Yoshimi dans la bibliothèque de l'Agence de défense du Japon, demandait aux soldats de l'armée impériale en Chine du Nord et en Chine centrale de faire attention aux proxénètes qui pratiquaient les enlèvements et déclarait que « les armées sur le terrain assureraient le contrôle du recrutement des femmes »[14].
La reconnaissance
Le premier témoignage public sur le sort des esclaves sexuelles du régime Shōwa fut publié en 1971 par une Japonaise écrivant sous le pseudonyme de Suzuko Shirota. Accueilli dans l'indifférence générale, cet ouvrage racontait l'expérience de cette femme, orpheline de mère à 14 ans, et vendue par son père à 18 ans à un tenancier de maison de confort faisant affaire à Taïwan avec l'armée impériale japonaise[15].
En 1982, un Japonais, Yoshida Seiji, a raconté dans une conférence son expérience de l'enlèvement des femmes. L'année suivante, il a publié son ouvrage Watashi no sensō hanzai (Mon crime de guerre). C'est cet ouvrage qui a popularisé le problème des femmes de réconfort avec l'aide du journal Asahi Shimbun. Pourtant, en 1996, Yoshida a avoué que l'enlèvement raconté était une fiction, sans renier sa participation aux razzias de femmes coréennes.
C'est en 1991 que le scandale éclata véritablement, avec la demande d'une procédure judiciaire contre le Japon par une ancienne femme de réconfort, Kim Hak Sun. Depuis, de nombreuses autres femmes ont porté plainte (ainsi que certains pays comme la Corée du Sud). Cependant, comme indiqué dans la rubrique l'enlèvement des femmes, il y a beaucoup de contradictions dans leurs témoignages.
La publication en 1992 des travaux de l'historien Yoshiaki Yoshimi portant sur des documents saisis par les alliés en 1946 et entreposés à la bibliothèque du National Institute for Defense studies de Tokyo établit finalement un lien tangible entre l'armée de l'ère Shōwa et les maisons de confort.
Le contenu de ces travaux fut rapporté par certains médias japonais le 12 janvier 1993. En réaction, le gouvernement japonais reconnut le jour même, par l'entremise de Kato Koichi, l'implication de l'armée Shōwa dans l'implantation des maisons de confort. Le 17, ce fut au tour du premier ministre Ki'ichi Miyazawa de s'excuser lors d'un voyage en Corée du Sud. Le gouvernement procéda ensuite à certaines auditions et émit le 4 août 1993 une déclaration par laquelle il reconnaissait entre autres que l'armée impériale était « directement ou indirectement impliquée » dans l'implantation et la gestion des maisons de confort et que les femmes étaient recrutées « dans bien des cas contre leur gré »[16].
Le 1er mars 2007, le premier ministre Shinzo Abe, se prononçant sur le projet de résolution d'appui aux victimes présenté au Congrès américain, a nié l'implication de l'armée impériale dans l'enlèvement physique des femmes en déclarant : « Le fait est qu'il n'y a pas de preuve qu'il y avait eu usage de contrainte »[17]. Le député Nariaki Nakayama a quant à lui fait valoir qu'on « peut comparer ces bordels à des cafétérias dirigées par des compagnies privées qui recrutent leurs propres employés, offrent la nourriture et fixent leurs prix. Mais affirmer que les femmes ont été contraintes par les militaires japonais en service est à côté de la coche. Ce dossier doit être reconsidéré, pour le bien de l'honneur du Japon. »[18]. Certains intellectuels ou journalistes japonais comme Yoshiko Sakurai relativisent également l'implication de l'armée impériale japonaise.
Le 17 avril 2007, les historiens Hirofumi Hayashi et Yoshiaki Yoshimi déclarèrent avoir trouvé dans les archives du Tribunal de Tokyo sept documents relatifs à des témoignages de membres de la marine Shōwa confessant avoir arrêté des civiles indonésiennes sous de faux prétextes ou se référant à des membres de la Tokeitai ayant enlevé des Chinoises, des Indonésiennes et des Hollandaises pour en faire des esclaves sexuelles[19].
Le 26 juin 2007, le Comité des Affaires étrangères de la Chambre des représentants des États-unis a adopté une résolution demandant entre autres au Japon de « reconnaître formellement, de s'excuser et d'accepter sa responsabilité historique d'une façon claire et sans équivoque pour la contrainte employée par ses militaires afin de forcer des femmes à l'esclavage sexuel pendant la guerre. »[20]. Cette résolution a été adoptée par la Chambre des Représentants le 30 juillet 2007, au grand dam de Shinzo Abe, trouvant « regrettable » cette décision[21].
Les deux rapports
En 1996, une juriste sri lankaise, Radhika Coomaraswamy, a présenté son rapport sur l'esclavage militaire pendant la guerre à la Commission des droits de l'homme des Nations Unies. Deux ans après, une rapporteuse spéciale américaine, Gay McDougal, a présenté son rapport à propos des femmes de réconfort (étant l'annexe et son rapport principal est sur le viol en Yougoslavie) qui recommande au Japon de :
- reconnaître pleinement sa responsabilité dans l'instauration du système de réconfort et reconnaître que ce système violait le droit international ;
- présenter des excuses complètes et honnêtes, en assumant sa responsabilité légale et en offrant des garanties pour que ces crimes ne se répètent jamais ;
- Indemniser, par l'entremise du gouvernement, les victimes et les survivantes et celles qui ont droit à une indemnisation par suite des violations déclarées aux présentes, avec des montants suffisants pour réparer le tort causé et empêcher qu'il se reproduise ;
- mettre en place un mécanisme d'enquête rigoureux sur le système d'esclavage sexuel militaire, rendre ce mécanisme accessible à la population et assurer la préservation historique de la documentation ;
- envisager, en consultation avec les survivantes, l'établissement d'une Commission de la vérité et de la réconciliation qui créera un dossier historique des crimes sexospécifiques commis pendant la guerre, la période de transition et l'occupation ;
- reconnaître les victimes et les survivantes et leur rendre hommage par la création de monuments commémoratifs, d'un musée et d'une bibliothèque consacrés à leur mémoire et par la promesse que de tels crimes ne se produiront jamais plus ;
- créer des projets éducatifs, tant formels qu'informels, comme l'inclusion de ce chapitre de l'histoire dans des manuels à tous les niveaux et l'appui aux universitaires et aux écrivains pour leur permettre d'informer la population, en particulier les jeunes et les générations futures, sur les violations commises et les souffrances subies ;
- appuyer des initiatives de formation en matière de relation entre le système d'esclavage militaire et l'inégalité des sexes, et des préalables nécessaires pour assurer l'égalité des sexes et le respect de l'égalité pour les peuples de la région ;
- rapatrier les survivantes qui souhaitent l'être ;
- rendre publics tous les documents et autre matériel en sa possession au sujet des postes de réconfort ;
- identifier et juger les principaux responsables de l'établissement et du recrutement des postes de réconfort ;
- retrouver et rendre aux familles ou aux personnes proches qui le souhaitent les restes des femmes mortes pendant cette période.
Ces deux rapports n'ont pas été adoptés par l'ONU.
Le tribunal international des femmes pour la répression des crimes de guerre
C'est le tribunal international des femmes pour la répression des crimes de guerre qui a véritablement fait avancer les choses sur le plan international.
Ce tribunal fut mis en place principalement par des groupes de féministes et d'ONG. Il se déroula du 8 au 12 décembre 2000 à Tōkyō. Il avait pour but de traiter de la condition des femmes durant les conflits et de faire reconnaître le viol comme un crime contre l'humanité. À cette occasion, de nombreux témoins et victimes ont pu témoigner, et des preuves ont été présentées. Le cas des femmes de réconfort fut une partie importante du procès. Les conclusions du Tribunal reconnaissent l'empereur Shōwa (Hirohito) comme l'un des principaux responsables de l'établissement de ces maisons closes, et demandent au Japon de reconnaître et de faire des excuses aux victimes publiquement. Cependant, malgré son nom, le Tribunal n'a aucune validité.
Le Tribunal recommande de plus que les anciennes nations alliées :
- rendent immédiatement publics tous les dossiers militaires et gouvernementaux sur l'établissement et le fonctionnement du système de réconfort ainsi que les raisons pour lesquelles ces crimes n'ont pas été jugés par le Tribunal militaire international pour l'Extrême-Orient (TMIEO) ;
- rendent immédiatement publics tous les dossiers militaires et gouvernementaux sur l'impunité de l'empereur Shōwa devant le TMIEO ;
- reconnaissent le fait qu'elles-mêmes n'ont entrepris ni enquête, ni poursuite contre les crimes commis contre les anciennes femmes de réconfort dans le cadre des procès intentés après la guerre et depuis les 55 dernières années.
Le Tribunal recommande en outre que les Nations unies et tous les États qui en sont membres :
- Prennent toutes les mesures nécessaires pour faire en sorte que le gouvernement du Japon accorde pleine et entière réparation aux victimes, aux survivantes et à celle qui ont droit à l'indemnisation suite aux violations commises contre elles.
- demandent l'opinion de la Cour Internationale de Justice quant à l'illégalité des anciens postes de réconfort et à la responsabilité du gouvernement du Japon dans ce dossier.
Quoique ces conclusions soient appréciées par les féministes et quelques médias, les conservateurs les critiquent en raison de leur injustice. Les accusés n'y étaient ni présents (tous morts), ni défendus. Les opposants au Tribunal n'ont pas pu assister à une audience. De plus, les preuves et les documents n'ont pas été objectivement vérifiés.
C'est pourquoi, d'après les opposants, cela n'a été qu'une réunion.Référence
- ↑ Yuki Tanaka, Hidden Horrors, Japanes War Crimes in World War II, 1996, p. 94-95.
- ↑ Tanaka, ibid., p. 96.
- ↑ Tanaka, ibid., p. 94.
- ↑ « 149 comfort women houses discovered in Shanghai », Xinhua, 16 juin 2005.
- ↑ Tanaka, ibid., p. 96-97
- ↑ Tanaka, ibid., p. 98
- ↑ Tanaka, ibid., p. 97
- ↑ Yoshimi, Comfort women, Columbia University press, 2002, p.86
- ↑ Tanaka, ibid., p.99
- ↑ East Timor former sex slaves start speaking out http://search.japantimes.co.jp/cgi-bin/nn20070428f1.html
- ↑ (en) Evidence documenting sex-slaves coercion revealed
- ↑ (en) Files Females forced into sexual servitude in wartime Indonesia
- ↑ (en) Japan's Abe: No Proof of WWII Sex Slaves, article du 1er mars 2007 du quotidien The Washington Post
- ↑ Yoshimi, ibid.
- ↑ Memoir of comfort woman tells "hell for women" http://www.chinadaily.com.cn/world/2007-07/06/content_911759.htm
- ↑ (Yoshiaki Yoshimi, infra, p.36
- ↑ Japan's Abe, no proof of WWII sex-slaves, supra note 12, Journal quotidien Asahi, le 5 mars 2007, édition du soir
- ↑ Abe rejects Japan's files on war sex, http://www.nytimes.com/2007/03/02/world/asia/02japan.html; Growing chorus slams war http://www.nytimes.com/aponline/world/AP-Japan-Sex-Slaves.html?ref=world
- ↑ (en)Historians find new proofs on sex slaves
- ↑ U.S. panel OKs sex slave resolution, http://search.japantimes.co.jp/cgi-bin/nn20070628a1.html
- ↑ U.S. House passes sex slave resolution, The Japan Times Online
Voir aussi
- Révisionnisme japonais
- Crimes de guerre japonais
- Impérialisme japonais
- Prostitution en République populaire de Chine
Lien externe
- (ko) Dossier en coréen
- Japanese Military Sex Slaves, reportage de CBS avec une entrevue de Mike Honda et le commentaire de Nariaki Nakayama comparant les "maisons de comfort" à des cafétérias. [1]
Sources
- Sur la problématique générale des femmes de confort : Yoshiaki Yoshimi, Comfort women-sexual slavery in the japaneses military during world war II, Columbia University press, 2000
- Sur l'approvisionnement des centres de délassement : G. Hicks, «Comfort women, sex slaves of the Japanese Imperial Force», Heinemann Asia, Singapour, 1955.
- Yoshida Seiji, «My war crimes: the forced draft of Koreans», Tokyo, 1983.
- Rapport de Radhika Coomaraswamy sur le site du Conseil économique et social des Nations unies.
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