- Faulx-les-Tombes
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Faulx-les-Tombes Administration Pays Belgique Région Région wallonne Communauté Communauté française Province Province de Namur Arrondissement Namur Commune Gesves Géographie Coordonnées Superficie 13,85 km² Population ? hab. (date inconnue) Densité ? hab./km² Autres informations Gentilé Falsi-Tombiens Code postal 5340 Zone téléphonique 081 modifier Faulx-les-Tombes (en wallon Få) est une section de la commune belge de Gesves située en Région wallonne dans la province de Namur.
C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.
Sommaire
L’église Saint-Joseph (1879)[1]
C'est une œuvre maîtresse d'Henri Beyaert, de style néo-roman byzantin. L'alternance des pierres donne un effet magnifique à cet édifice de fière allure en moellons de grès rougeâtres et jaunes du pays avec chaîne d'angle en pierre bleue.
Le porche s'orne d'un tympan avec chronogramme « Sancto Josepho amae virginis conjigi, pietas gracias que dicarunt »et d'une colonne aux attributs des quatre évangélistes: l'aigle (Jean), le lion (Marc), le taureau (Luc) et l'homme (Mathieu). L'intérieur est entièrement en grès jaune avec alternance de briques rouges et de pierres bleues, avec charpentes apparentes et bois lambrissé. On est surpris d'emblée par l'atmosphère particulière qui se dégage de cet édifice dont la perspective est barrée par un jubé qui surplombe l'entrée du chœur et sur lequel se dresse un haut calvaire. Beyaert s'est adjoint le talent du jeune Paul Hankar, spécialiste du fer forgé. Celui-ci va œuvrer à tous les objets de décoration relatifs à la ferronnerie, notamment le banc de communion, la rampe de la chaire de vérité et les bras de lumière à chaque colonne. À noter également la superbe chaire de vérité taillée dans un seul bloc de pierre, par l'artiste local François-Joseph Balthazart. L'utilisation chromatique de la pierre, une composition volumétrique équilibrée et le souci du détail semblent, à certains auteurs, le signe avant-coureur de l'art nouveau
Le château de Faulx-les-Tombes (1872)
Le premier château sur ce site fut construit au XIIIe siècle. Il dépendait alors du comté de Namur. Aux alentours de 1340, il passe dans les mains de la famille Marbaix. La façade ouest de style Renaissance remonte à 1563. Après plusieurs changement de propriétaires, il devient propriété de la famille Corswaren en 1665 qui le conserve jusqu'à la révolution.
Le château actuel de style néo gothique a été construit par l'architecte Henri Beyaert en 1872. Propriété de la famille de Sauvage Vercour (Sauvage Vercour) (les armoiries sont visibles sur l'imposte de la porte extérieure de la tour Sud), il devient la propriété de Monsieur Jean-Florian Collin.
Il fut fortement abîmé par un incendie en 1961 et ne subsistent que quatre tours sur les cinq. Les corps de bâtiment au Nord et à l'Est sont remplacés par des galeries. Ne restent que l'aile côté Ouest et un moignon côté Est. Les caves voutées comportent trois étages dont deux furent condamnés durant la Seconde Guerre mondiale (source : ancien maçon du village ayant effectué les travaux de comblement du puits d'accès). Une cave (silo) destinée probablement à y stocker des réserves de nourritures se trouve en contrebas de la façade Nord du château, le long du ruisseau d'Arville qui y forme un petit étang. Un manège permet la pratique du sport équestre.
Quelques prises de vues de la série Les Galapiats y furent tournées.
En 1972, à la suite de la faillite de la société Etrimo, la commune d'Etterbeek rachète le château et y organise des classes vertes et du tourisme social. Le château a été aménagé en hôtel. Près de 50 personnes peuvent trouver place dans les 23 chambres. Les écuries ont été reconverties en classes de plein-air pour les élèves des écoles communales. Le centre de vacances comprend trois classes de 25 élèves, une salle d'animation équipée d'appareils de projection, des salles de jeux, des dortoirs et des sanitaires. Un restaurant a été érigé à proximité du château. Il est inauguré en 1976 et il peut contenir près de 150 personnes.
En 1985, le manège est vendu pour 6,2 millions à son exploitant. Dans le même temps, l'ensemble des activités de loisir, d'hôtellerie et de restauration sont confiées à la S.P.R.L. «Château de Faulx», créée par Michel Timmermanns, en échange d'une redevance mensuelle de 50 000 F. La faillite du domaine est prononcée deux ans plus tard, en décembre 1988.
Actuellement propriété privée, le château ne se visite pas. Le restaurant est à l'abandon.
Château "Le Vivier"
Ancienne distillerie transformée en château "Le Vivier" et devenue propriété de la famille de Diesbach de Belleroche.
La source minérale d'Arville [2]
Alexandre Matton crée l'exploitation industrielle de la source Eau minérale naturelle d'Arville, propriété du comte de la Maison de Liedekerke et dont l'exploitation commence en 1911. En 1920, un sirop de grenadine, la "Boum" est créé. La société se transforme en SA en 1926 et Léon Marion reprend la direction. L'«Arville grenadine» et l'«Arville citron» font leur apparition. A la fin de la Seconde Guerre mondiale elle est reprise par la Brasserie "Impérial". «Arvilor» une orangeade, «Ma pomme» (en référence à la chanson de Maurice Chevalier), «Peppermint» viennent compléter la gamme.
En 1967, la brasserie "Impérial" intégrée aux "Brasseries réunies de Ghlin" mettant en bouteille le Coca-Cola. En décembre 1971, elle ferme ses portes.
L’abbaye de Grandpré (1231)
Article détaillé : Abbaye de Grandpré.Notes et références
- Source: SI Gesves N°472 09/2008
- Jean Marchal, Les Sources d'Arville, éditée par le SI de Gesves en 1991
Voir aussi
Liens externes
- www.gesves.be - Administration communale
- www.gesves-tourisme.be - Syndicat d'initiative de la commune
- www.gesves.com - Portail d'informations diverses sur la commune de Gesves et annuaire des commerçants, gîtes...
Catégories :- Commune avant fusion de l'arrondissement de Namur
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