- Edouard Chevardnadze
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Edouard Shevardnadze
ედუარდ შევარდნაძეMandats 2e président de la République de Géorgie
Depuis l'indépendance de 199126 novembre 1995 – 23 novembre 2003 Élection 5 novembre 1995 Premier ministre Tenguiz Sigoua
Otar Patsatsia
puis fonction aboliePrédécesseur Zviad Gamsakhourdia Successeur Nino Bourdjanadze (par intérim) Président du Conseil d'État de Géorgie 10 mars 1992 – 26 novembre 1995 Biographie Date de naissance 25 janvier 1928 Lieu de naissance Mamati, RSS de Géorgie (URSS) Nationalité Géorgienne Parti politique PCUS puis
Union des citoyens de GéorgieConjoint Nanouli Chevardnadze
Présidents de la République de Géorgie modifier Edouard Ambrosis dze Shevardnadze (en géorgien : ედუარდ ამბროსის ძე შევარდნაძე) ou Edouard Amvrossievitch Shevardnadze[1] (en russe : Эдуард Амвросьевич Шеварднадзе), (né le 25 janvier 1928 à Mamati en Géorgie), est un homme politique soviétique et géorgien. Ministre des Affaires étrangères de l'Union soviétique de 1985 à 1990. Président de Géorgie de 1992 à 2003.
Sommaire
L’époque soviétique
- En 1948, il adhère au PCUS (Parti communiste de l’Union soviétique).
- En 1959, il obtient un diplôme d’historien politologue à l’institut pédagogique de Koutaïssi.
- De 1965 à 1968, ministre de l’Ordre public de la république socialiste soviétique (RSS) de Géorgie.
- De 1968 à 1972, ministre de l’Intérieur de la RSS de Géorgie.
- De 1972 à 1985, Premier secrétaire du Comité central du PC Géorgien.
- De 1976 à 1991, membre du Comité central du PCUS (Parti communiste de l'Union soviétique).
- En 1978, il entre au Politburo sous Léonid Brejnev.
- De 1985 à 1990, ministre des Affaires étrangères de Mikhaïl Gorbatchev. Alors, partisan de la perestroïka et de la « nouvelle pensée » politique, il devient l’un des artisans de la reprise du dialogue avec les États-Unis, organise le retrait des troupes soviétiques de l’Afghanistan, et participe aux négociations de désarmement.
- En août 1991, durant le putsch de Moscou, il soutient Boris Eltsine dans sa résistance aux putschistes qui ont déposé Mikhaïl Gorbatchev, et lance des appels à l’Occident, en compagnie d’Alexandr Iakovlev, pour la constitution de comités de soutien.
L’époque géorgienne
- Le 10 mars 1992, après le renversement du président Zviad Gamsakhourdia (élu démocratiquement en 1990), par un soulèvement armé de milices paramilitaires, Edouard Chevardnadzé est élu par cooptation, président du Conseil d’État de Géorgie.
- Le 11 octobre 1992, il est élu Président du Parlement.
- En difficulté, du fait de la guerre civile, entre les partisans du président renversé Gamsakhourdia, les sécessionnistes abkhazes et l’armée géorgienne, il fait adhérer la Géorgie à la CEI pour obtenir l’aide de la Russie.
- En août 1995, il échappe à un attentat.
- Le 5 novembre 1995, élu Président de la République de Géorgie.
- En 1998, il échappe à un deuxième attentat, alors que l’opposition s’organise autour de l’Institut de la Liberté soutenu par des capitaux étrangers, surtout américains dont ceux du financier George Soros et l’USAID.
- Le 9 avril 2000, réélu président de la république avec 80% des suffrages exprimés. Ses adversaires dénoncent une « farce électorale ».
- En 2002, il obtient des États-Unis, l’envoi de 200 instructeurs pour former des bataillons de l’armée géorgienne à la lutte antiterroriste.
Les événements de 2003
- Élections législatives du 2 novembre 2003 : la victoire des candidats progouvernementaux est contestée par l’opposition du Mouvement national de Mikheil Saakachvili, le Parti travailliste de Chalva Natelachvili et le Bloc démocratique de Nino Bourdjanadze et Zourab Jvania. Ils réclament la démission d'Edouard Chevardnadzé et appelle le peuple à la désobéissance civile et à descendre dans la rue.
- 4 novembre, des milliers d’opposants dans la capitale Tbilissi.
- 9 novembre, échec des discussions entre le président et l’opposition pour mettre fin aux troubles post-électoraux.
- 20 novembre, publication des résultats définitifs qui créditent la coalition présidentielle de plus de 40% des voix. Le gouvernement américain dénonce l’élection et désavoue le président sortant.
- 22 novembre, les manifestants envahissent le Parlement, obligeant Chevardnadze à interrompre son discours d’ouverture. Il déclare l’état d’urgence.
- 23 novembre, le ministre russe des Affaires étrangères, Igor Ivanov, lui-même Russe de Géorgie, tente une ultime médiation qui aboutit en fin de journée à la démission du président Chevardnadze. Nino Bourdjanadze, en tant que présidente du parlement, devient présidente de Géorgie par intérim.
Affiliations
Il est membre honoraire du Club de Rome[2].
Références
- D’autres transcriptions se rencontrent : Shévardnadzé, Shevardnadzé, Shevarnadzé, etc.
- (en) Liste des membres honoraires du Club de Rome
Voir aussi
Précédé par Edouard Chevardnadze Suivi par Zviad Gamsakhourdia Président de la Géorgie 1995 - 2003 Mikheil Saakachvili Catégories :- Diplomate soviétique
- Personnalité politique géorgienne
- Récipiendaire de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne
- Naissance en RSFS de Transcaucasie
- Naissance en 1928
- Médiation politique
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