- Début de l'aviation dans la Creuse
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Depuis Icare l'homme réve d'imiter les oiseaux, l'aventure commence avec les plus légers que l'air. C'est le 21 novembre 1783, que l'aéronaute Pilâtre de Rozier décolle des jardins du château de la Muette à Paris avec son ballon, qui ira se poser à la Butte-aux-Cailles. La Creuse connaitra ballons, dirigeables... Mais ce sont les avions qui vont nous permettre de voler enfin comme les oiseaux. La Creuse sera un des terrains des premiers essais, des premières réussites, des premiers records...
Sommaire
Les aérodromes creusois
Aéroport Guéret-Montluçon
Nommée Aéroport de Montluçon Guéret située a Lépaud a demi distance entre Guéret et Montluçon c'est un petit aéroport et non un aérodrome.
La Souterraine
Verdier et Guyot sont deux constructeurs d'avions installés sur l'aérodrome de La Souterraine au début du XXe siècle, ils participèrent au début de l'aviation dans la Creuse[1]. Monsieur Guyot possédait une fabrique de machine outils, passionné par l'aviation, il construit entre 1909 et 1912 trois aéroplanes[2]
Saint-Laurent
Petit aérodrome Creusois qui regroupe plusieurs associations.
Les aviateurs creusois
- François Denhaut est né le 19 décembre 1877 à Champagnat, près d'Aubusson et décédé à Bellegarde-en-Marche en 1952. Cet ingénieur, ancien maçon de la Creuse, est reconnu comme l'inventeur des hydravions à coque flottante.
- Lionel de Marmier est né à Bellegarde-en-Marche le 4 décembre 1897[3]. Il est le fondateur du Groupe de bombardement « Lorraine » prestigieuse unité des Forces aériennes françaises libres officiellement créée le 2 septembre 1941.
- Le colonel Coutisson, pilote de l'armée de l'air, est né à Beaulieu-sur-Loire située dans le département du Loiret mais il est issu d'une famille de Bourganeuf. Il est décédé en 1945 à Buchenwald.
- Jean-Charles Parot, né à Mainsat, est un ingénieur creusois qui s’est distingué dans l’aéronautique. Le 9 mai 1950 à Orléans-Bricy, l’appareil expérimental SO-M2 conçu par Jean-Charles Parot, effectuera un vol à 1 000 km/h avec aux commandes le pilote Daniel Rastel.
- Jules Védrines était marié à une Bussiéroise, née, Amélie Mélanie Noémie Lejeune, du Hameau dit "Le Mont", commune de Bussière-Dunoise, car sa mère était "montée" à Paris pour travailler comme nombre de Creusoises et Creusois. Il a eu, de cette union, quatre enfants, Jeanne, Henri, Suzanne, Emile, (Henri devint député dans le département de l’Allier). En 1911 Jules Védrines a atterri à Bussière à bord de son Morane-Borel alors qu’il participait au rallye aérien Paris-Pau, ceci dû en partie, au brouillard et pour voir sa famille. Une stéle a été érigée à l’endroit même ou Védrines à atterri. Celle-ci représente, une aile du Morane, et en son centre le visage stylisé et évidé de Védrines, qui laisse voir au travers, la bourgade de Bussière-Dunoise, une partie du moteur, et une demi- hélice.
A voir
Liens internes
Notes et références
Voir les sources ci-dessous pour le détail des références.
- 30 ans d'aviation dans le ciel creusois par Roland Tétard Édition Alain Sutton 2005 Page 8
- La Creuse 1900-1920 de Frédéric Gravier Édition De Borée Page 138
- Biographie
Bibliographie
Catégories :- Histoire de la Creuse
- Histoire de l'aviation française
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