- Adolphe Yvon
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Adolphe Yvon Autoportrait d'Adolphe Yvon Nom de naissance Frédéric Adolphe Yvon Naissance 30 janvier 1817
Eschviller (Moselle)Décès 11 septembre 1893
ParisNationalité France Activité(s) Peintre Maître Paul Delaroche Élèves Augustin Feyen-Perrin Mouvement artistique Peinture historique Récompenses Officier de la Légion d'honneur en 1867 modifier Frédéric Adolphe Yvon, né le 30 janvier 1817 à Eschviller, commune de Volmunster (Moselle), et décédé le 11 septembre 1893 à Paris (XVIe arrondissement)[1], est un peintre d'histoire français connu pour ses tableaux de batailles.
Sommaire
Biographie
À vingt ans, il est fonctionnaire à Dreux dans les Eaux-et-forêts mais cette carrière ne l'intéresse pas et, fin 1838, il entre dans l'atelier du peintre Paul Delaroche auprès duquel il apprend l'art du portrait et des fresques historiques. Il expose au Salon à partir de 1841. Il y obtient une médaille de 1re classe en 1848 puis une médaille d'honneur en 1857.
L'histoire, qu'elle soit profane ou religieuse, lui offre d'ailleurs le sujet de ses premiers tableaux (La bataille de Koulikovo peinte en 1850, Le maréchal Ney soutenant l'arrière-garde de la Grande Armée pendant la Retraite de Russie (1856), puis il se consacre aux évènements militaires et aux batailles livrées par les armées françaises pendant les guerres du Second Empire (La courtine de Malakoff (1859), La bataille de Solférino (1861), la bataille de Magenta (1863), tout en peignant des portraits de personnalités françaises de l'époque.
Devenu un peintre de batailles réputé, il est nommé membre de l'Académie impériale des beaux-arts de Saint-Pétersbourg en 1860.
En 1863, il devient professeur à l'École des Beaux-Arts et, vers la fin des années 1860, il abandonne le genre qui a fait son succès et présente au Salon de 1870 un tableau allégorique colossal de 15 mètres, Les États-Unis d'Amérique, qui est très mal accueilli. À l'issue de la Guerre franco-allemande de 1870 et à la suite de l'annexion de l'Alsace par l'Allemagne, il opte pour la nationalité française et peint quelques tableaux sur ce conflit (Le curé de Bazeilles, une Charge de Reischoffen). L'Orient l'inspire également (Scène de rue à Constantinople (1873). En 1881, il est nommé professeur de dessin à l'École Polytechnique. Il meurt officier de la Légion d'honneur.
Il est enterré au cimetière d'Auteuil. Il est le père de l'architecte Maurice Yvon (1857- 1911).
Hommages
- Une rue de Paris porte son nom.
- L'école primaire de Volmunster, sa commune de naissance, a également été baptisée de son nom.
Références
Notes
- Archives de Paris, État-civil numérisé du XVIe arrondissement, registre des décès de l'année 1893, acte N°1070.
Sources
- Émile Bellier de la Chavignerie et Louis Auvray, Dictionnaire général des artistes de l'école française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours, Paris, Librairie Renouard, 1885, tome 2, p.729-730.
- Louis Delpérier, « Yvon, le dernier des Classiques », revue Uniformes nº 68 (juillet-août 1982).
Galerie
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La Retraite du Maréchal Ney en Russie
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Portrait de Ferdinand Barrot
Sitographie
Catégories :- Peintre orientaliste français
- Naissance en Moselle
- Peintre de bataille
- Peintre d'histoire
- Naissance en 1817
- Décès en 1893
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