- Adhérence roue-rail
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L'adhérence roue-rail est à la base de la traction dans la très grande majorité des chemins de fer, dans lesquels la puissance de traction est transmise par les roues motrices au rail et repose donc sur le frottement entre une roue en acier sur un rail en acier.
On parle de « chemin de fer par adhérence » par opposition à d'autres système de traction comme les chemins de fer à crémaillère, dans lesquels la force de traction est transmise par l'engrenage d'une roue dentée sur une crémaillère située entre les rails, ou les funiculaires dans lesquels l'effort de traction est transmis par un câble tracteur. Par exemple, le Berner Oberland Bahn est un chemin de fer mixte, faisant appel à la fois à l'adhérence et à une crémaillère[1].
Perte d’adhérence
La traction, ou le frottement, peut être réduite lorsque les rails sont gras du fait de la pluie, de la présence d'huile ou de feuilles mortes en décomposition, qui se transforment, sous l'action des roues, en un enduit de lignine glissant. Pour cela, la plupart des locomotives ont des sablières contenant du sable sec qui peut être projeté, sur le dessus des rails, pour améliorer la traction dans des conditions glissantes. La lutte contre la perte d'adhérence due aux feuilles mortes, qui constitue un réel problème sur certaines sections de lignes, comprend l'application de Sandite (un mélange gel-sable) par des trains spéciaux de sablage, le lavage des rails par des jets d'eau sous pression et, à plus long terme, par l'élagage de la végétation, le long des voies. Une autre solution consiste a augmenter le nombre de roues en contact avec la voie avec, par exemple, en utilisant plusieurs motrices.
Voir aussi
Références
- (en) Berner Oberland Bahn sur le site RAIL-INFO SWITZERLAND.
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