- Diocese de Nancy-Toul
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Diocèse de Nancy-Toul
Diocèse de Nancy-Toul Type de
juridictiondiocèse Date de
création1777 Date de
suppressionAffiliation Église catholique en France Pays Province
ecclésiastiqueSiège Nancy, France Diocèses
suffragantsTitulaire
actuelMgr Jean-Louis Papin Territoire Meurthe-et-Moselle Population 714 000 Rite liturgique romain Langue(s)
liturgique(s)français Calendrier grégorien Projet Christianisme · Instructions Le diocèse de Nancy-Toul est un diocèse français créé en 1777 à partie de la Primatie du duché de Lorraine, lors du transfert de l'évêché de Toul vers Nancy. À ce titre, il comporte deux cathédrales ; la première, Saint-Étienne, se situe à Toul et la seconde, Notre-Dame de l'Annonciation, à Nancy. Le diocèse correspond au département de Meurthe-et-Moselle et l'évêque porte également le titre de Primat de Lorraine. Il dépend de la Province de Besançon.
Sommaire
Description géographique
Le territoire du diocèse de Nancy-Toul correspond au département de Meurthe-et-Moselle.
Il est divisé en 4 zones :
- zone centre
- zone ouest
- zone est
- zone nord
Institutions
- Évêché : installé sur la place Stanislas jusqu'en 1905 à l'emplacement de l'actuel opéra de Nancy, il a été transféré sur la place d'Alliance.
- Grand Séminaire : longtemps installé à la Maison de l'Asnée à Villers-lès-Nancy, il a été transféré dans le diocèse de Metz.
- Bibliothèque diocésaine de Nancy : 150 000 volumes, dont 68 000 catalogués informatiquement.
- Radio Jérico 93.7 FM : radio diocésaine
Évêques successifs
Évêque originaire du diocèse de Nancy-Toul
- Mgr Claude Schockert, évêque de Belfort-Montbéliard
Histoire
Le diocèse de Toul, créé dans une Lorraine gallo-romaine puis sous influence germanique, dépendait de la province de Trèves.
Il était fort étendu, de loin le plus important et le plus riche de Lorraine. Au commencement du XVe siècle, il comprenait 23 doyennés et 680 paroisses ; au début du XVIIIe siècle, il regroupait 25 doyennés, 761 paroisses et 233 annexes. Il était divisé depuis longtemps en 6 archidiaconés :
- - Toul, siège historique de la cathédrale
- - Port (actuellement Saint-Nicolas-de-Port avec sa grande basilique) dont dépendait Nancy et sa Primatiale.
- - Vôge
- - Vittel, qui se divisait en 5 doyennés :
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- Le Saintois
- Neufchâteau
- Châtenois. Ce doyenné renfermait en 1402, 25 paroisses :
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Liste des paroisses du doyennéAroffe, Aouze, Rainville, Dommartin, Saint-Paul, La Châtelet, Attignéville, Houéville, Removille, Vouxey, Balleville, Viocourt, La Neuveville, Certilleux, Tilleux, Rouvres, Landaville, Châtenois, Longchamp, Sandaucourt, Hagnéville, Aulnois, Bauffremont, Rebeuville et Vicherey. Dans cette liste, les annexes ne figurent pas, malgré leur existence, et il n’y est pas question de Houécourt, qui (pourtant si proche de La Neuveville) dépendait du doyenné de Porsas ou Poussay et de l’archidiaconé de Vôge.
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- Au début du XVIIIème siècle, le doyenné de Châtenois avait subi les modifications suivantes : il renfermait 28 paroisses, les trois nouvelles étaient Darney-aux-Chênes, Ollainville et Roncourt ; de plus Le Châtelet avait cédé son titre d’église paroissiale à Barville.
- Le pouillé de Benoît PICARD signale aussi trois annexes : Gémonville, Morelmaison et Rollainville, respectivement annexes d’Aroffe, Saint-Paul et Rebeuville, 24 chapelles parmi lesquelles celle de Saint-Nicolas à La Neuveville, une abbaye de Bénédictines à l’Étanche, un prieuré de Bénédictins à Châtenois, deux hôpitaux dont celui de La Neuveville dont il ne reste plus que des ruines, enfin six ermitages ou oratoires.
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Surtout dans un diocèse aussi vaste que celui de Toul, à une époque où les communications étaient si difficiles, l’évêque visitait rarement les diverses paroisses soumises à sa juridiction. Il était aidé dans son administration par les archidiacres et les doyens, qui, chaque année (au retour du grand synode ou synode diocésain ayant lieu dans le chœur de la cathédrale de Toul, le mercredi avant la Pentecôte), tenaient le synode décanal ou rural et communiquaient alors aux prêtres les instructions de l’évêque et leur remettaient les Saintes Huiles.
A la Révolution, les dîmes aussi bien que le patronage furent abolis. Dès que le Concordat pour le rétablissement du culte en France fut conclu entre le Pape et le Premier Consul, c'est-à-dire le 15 juillet 1801, on s’occupa de la réorganisation des diocèses. Pie VII supprima tous les évêchés de France et à leur place, il créa 60 nouveaux sièges, dont 10 archevêchés. Malgré les démarches faites pour les conserver, même après la récente création des diocèses de Saint-Dié et de Verdun en 1777, l’antique évêché de Toul fut supprimé. Ces trois diocèses furent fondus dans celui de Nancy.
En même temps qu’il supprimait tous les anciens diocèses, le Pape demandait à tous les titulaires leur démission. Mgr de Champorcin, dernier évêque de Toul, entendit cet appel que nécessitaient les circonstances. Il se retira dans sa famille à Gagny (S. et O.) où il mourut le 19 juillet 1809, à l’âge de 86 ans.
Le concordat ayant été adopté par les Chambres comme loi d’Etat, le 8 avril 1802, les nouveaux diocèses furent aussitôt pourvus. Dès le surlendemain, le cardinal Caprara, légat du Pape, y nommait Mgr Antoine Eustache d'Osmond, évêque démissionnaire de Comminges (Haute-Garonne), présenté la veille par le Premier Consul. A peine arrivés dans leurs diocèses, les évêques durent élaborer un projet de circonscription des cures et succursales. Le 20 octobre 1802, le décret épiscopal d’érection était signé, il était approuvé le 10 décembre suivant par le Premier Consul.
Le 1er janvier 1803 parut le Règlement pour l’administration du diocèse de Nancy, il annonçait la nomination de deux provicaires généraux, l’un pour les Vosges, l’abbé Georgel de Bruyères, l’autre pour la Meuse.
Pendant les années suivantes, l’œuvre de réorganisation continua : Mgr d'Osmond rétablit les fabriques paroissiales et les séminaires. Mais le nouveau diocèse de Nancy qui comptait 1237 cures et succursales était visiblement comme plusieurs autres, trop vaste pour l’administration d’un seul. Le Concordat du 16 juillet 1817 augmenta le nombre des diocèses et rétablit ceux de Verdun et de Saint-Dié : Guillaume Aubin de Villèle, cousin du ministre, fut même nommé à ce dernier siège. Malheureusement, les Chambres ne ratifièrent pas ce Concordat et le diocèse de Nancy demeura encore quelques années ce qu’il était depuis 1802. Enfin en 1822, une bulle du 6 octobre et une ordonnance royale du 31 du même mois remplacèrent le Concordat non ratifié de 1817. Dans les 80 diocèses que comprit alors l’Eglise de France figuraient Verdun et Saint-Dié. Nommé à l’évêché de Saint-Dié par Louis XVIII, le 13 août 1823, institué par Léon XII le 17 décembre suivant, sacré à Paris le 18 janvier 1824, Mgr Jacquemin, auparavant professeur de philosophie au Collège royal de Nancy, fit son entrée solennelle dans sa ville épiscopale le 22 février.
Bibliographie
- Monographie de l'abbé Petitjean (curé de La Neuveville-sous-Châtenois, avant 1914), publiée dans le bulletin paroissial du village.
Voir aussi
Lien interne
Liens externes
- (fr) Site officiel du diocèse
- (fr) Bibliothèque diocésaine de Nancy
- (fr) Radio Jérico
- (en) Fiche sur catholic-hierarchy.org
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