- DVU
-
Union populaire allemande
Deutsche Volksunion Président Matthias Faust Fondation 1971 (association), 1987 (parti) Siège 16 Landesverbände,
Kreisverbände{{{option-1}}} {{{valeur-1}}} {{{option-2}}} {{{valeur-2}}} {{{option-3}}} {{{valeur-3}}} {{{option-4}}} {{{valeur-4}}} {{{option-5}}} {{{valeur-5}}} {{{option-6}}} {{{valeur-6}}} Président de groupe Bundestag {{{Bundestag}}} Parlement européen {{{ParlementEuropéen}}} Adhérents {{{adherents}}} Idéologie Nationalisme, patriotisme économique, conservatisme social, populisme Affiliation européenne aucune Affiliation internationale aucune Couleur(s) Noir, rouge, or Site internet www.dvu.de/ Voir aussi :
Politique de l’Allemagne
Partis politiques allemands
Coalition en AllemagneL'Union populaire allemande (Deutsche Volksunion, DVU) est un parti politique allemand nationaliste fondé à Munich en 1971. Majoritairement considéré comme un parti d'extrême droite (notamment par la Verfassungsschutz), il refuse cependant ce qualificatif.
Sommaire
Historique et fonctionnement
La DVU a été créé en 1971 comme une association destinée à rassembler les milieux nationalistes allemands qui ne se reconnaissaient pas tous dans le principale parti d'extrème-droite, le NPD. Son fondateur est le millionnaire Gerhard Frey, ancien membre du NPD, propriétaire et éditeur d'un des principaux journaux de la droite nationaliste allemande, le National-Zeitung. En 1987, l'association devient officiellement un parti politique. Peu actif en dehors des périodes électorales, la DVU dépend complètement, notamment sur le plan financier, de son fondateur et dirigeant historique [1]. Die Zeit a pu écrire que la DVU s'apparentait davantage à un cercle de lecteurs du National-Zeitung qu'à un parti proprement dit[2].
En 2004, le parti a établi une alliance avec le NPD à l'occasion des élections régionales en Brandebourg et en Saxe. Le "pacte pour l'Allemagne"(Deutschland-Pakt), formalisé suite au succès de l'opération, prévoit que les deux partis se répartissent les scrutins en fonction de leurs chances de succès respectives. En 2007, le député de la DVU élu au scrutin précédent à Brême a ainsi bénéficié du soutien des deux formations et a été réélu. Il a depuis quitté le parti[3]. Malgré tout, les résultats du parti restent assez nettement en-deçà de ceux du NPD.
En 2009, Matthias Faust, candidat malheureux aux élections à Hambourg l'année précédente, succède à Gerard Frey. Il réoriente le parti vers une stratégie basée sur la défense de la "culture occidentale" dans la lignée de la Nouvelle Droite. Il change le logo du parti et mise notamment sur une forte présence sur internet pour accroître l'audience de son parti. Il bénéficie par ailleurs du ralliement d'Andreas Molau, ancien responsable du NPD désapprouvant l'alliance de la direction son ancien parti avec les milieux néo-nazis, et de Patrick Brinkmann, millionnaire et président de la Fondation pour le Continent Européen, organisme placé sous surveillance par le Verfassungsschutz[4]. Un représentant de la Verfassungsschutz de Hambourg cité par Die Zeit interprète le renouvellement de la DVU comme une tentative de constituer un creuset pour une extrème-droite indépendante des milieux néo-nazis et plus "acceptable" (bürgerlich-akzeptabel)[5]. Après le mauvais résultat des Européennes de 2009, le NPD a annoncé la fin de son alliance et présente une liste dans le Brandebourg en septembre contre les sortants de la DVU [6].
Programme et idéologie - critiques du Verfassungsschutz
Comme l'ensemble de l'extrême-droite allemande, la DVU entretient une certaine proximité avec les milieux négationnistes. En 1977 elle a financé une tournée de conférences d'Arthur Butz et a publié des extraits de son livre « L'imposture du XXe siècle » en feuilleton dans le journal nationaliste National-Zeitung. En 1982 c'est le britannique David Irving qui a été invité à donner plusieurs conférences pour le parti. La DVU critique un "refoulement unilatéral" du passé[7] ainsi que l'exploitation de la Shoah, assimilée à une source de revenus pour des Juifs forcément cupides.[8] La Verfassungsschutz relève par ailleurs des déclarations xénophobes, les Etrangers et les immigrés étaient identifiés à des criminels [9]. Dans le même rapport sont relevées des assimiliations entre les "partis établis" et un supposé lobby judéo-américain.[10] En réponse à ces reproches, la DVU met en avant des décisions internes spécifiant l'incompatibilité d'appartenance à la DVU et aux mouvements néonazis, groupes skinheads d'extrème-droite et Freie Kameradschaften, décisions que le NPD (avec lequel le parti collabore volontiers) n'a pour sa part jamais prises. Après l'arrivée de Matthias Faust à la tête du parti et le ralliement d'Andreas Molau, Die Zeit, s'appuyant sur des propos du responsable du Verfassungsschutz de Hambourg, a parlé d'un parti à la gauche du NPD, qui préférait la xénophobie fondée sur des motifs culturels au racisme biologique des néonazis[11].
Résultats électoraux
Le parti a depuis sa création des représentants au parlement régional de Brême, notamment à cause d'une particularité de la loi électorale locale qui permet à un parti d'être représenté au parlement si la barre des 5 % est dépassée dans l'une des deux villes (Brême et Bremerhaven) et ce même si le score total est en dessous de 5 %.
La DVU a obtenu plusieurs autres bons résultats électoraux régionaux en Saxe-Anhalt (12,9 % en avril 1998), au Schleswig-Holstein (6,3 % en avril 1992) et au Brandebourg (5,3 % en 1999 et 6,1 % en 2004).
Elle n'est plus représentée aujourd'hui que par six élus dans le Land de Brandebourg, dont le Landtag sera renouvelé le 27 septembre 2009.
Scores de la DVU aux élections provinciales
BW BY Berlin BB Brême HH Hesse MV Basse-Saxe NRW RP Sarre Saxe Saxe-Anhalt SH TH 1987 3,4% n.c. n.c. n.c. n.c. 1988 n.c. n.c. 1989 n.c. 1990 n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. 1991 6,2% n.c. n.c. n.c. 1992 n.c. 6,3% 1993 2,8% 1994 n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. 1995 n.c. 2,5% n.c. n.c. 1996 n.c. n.c. 4,3% 1997 4,9% 1998 n.c. 2,9% n.c. 12,9% 1999 n.c. 5,3% 3,0% n.c. n.c. n.c. 3,1% 2000 n.c. n.c. 2001 n.c. n.c. 0,7% n.c. 2002 n.c. n.c. 2003 n.c. 2,3% n.c. n.c. 2004 6,1% n.c. n.c. n.c. n.c. 2005 n.c. n.c. 2006 n.c. n.c. n.c. n.c. 3,0% 2007 2,7% 2008 n.c. 0,8% n.c. n.c. 2009 à venir n.c. n.c. n.c. Election de Députés DVU au Landtag meilleur résultat pour chaque Land sans obtenir d'élus n. c. n'a pas concouru scrutins nationaux
La DVU ne s'est présentée qu'à deux scrutins nationaux, les élections de 1998 au Bundestag, où elle a obtenu 1.2% des voix[12], et les Européennes de 2009, où elle a obtenu 0.4%[13], ce qui a entraîné la fin du Deutschland-Pakt avec le NPD.
Notes et références
- ↑ "So wurde die Partei seit ihrer Gründung von dem inzwischen 75-jährigen Bundesvorsitzenden Dr. Gerhard Frey zentralistisch und autokratisch geführt sowie weitestgehend finanziert..", Verfassungsschutzbericht 2008, p. 90
- ↑ "An eigenständigen Landesverbänden hatte Frey kein Interesse, die Partei glich eher einem Lesezirkel für seine National-Zeitung", die NPD bekommt Konkurrenz, Die Zeit, 9.4.2009
- ↑ voir sa fiche de député[1]
- ↑ Verfassungsschuzbericht 2008, Intellektualisierungsbestrebungen im Rechtsextremismus, § Kontinent-Europa-Stiftung, p. 105
- ↑ Der Chef des Hamburger Verfassungsschutzes, Manfred Murck, nennt die beiden "ein bürgerlich-akzeptables Außen-Tandem" ...Tatsächlich sei, schätzt Verfassungsschützer Murck ein, die DVU "völlig überraschend eine interessante Alternative geworden für Leute, denen Hardcore-Nationalismus nicht gefällt"., même article du Zeit, 9. 4. 2009.
- ↑ NPD bricht den Pakt mit der DVU-Article du Zeit, 28 juin 2009: [2]
- ↑ Verfassungsschutzbericht 2008, p.95.
- ↑ Verfassungsschutzbericht 2008, p. 94, § Schüren antisemitischer Feindbilder
- ↑ Verfassungsschutzbericht 2008, p.92, § Fremdenfeindlichkeit.
- ↑ le Verfassungsschutzbericht 2008 mentionne des expressions comme "USrael", ou „Problemlos schaffte Angela Merkel den Sprung von der FDJ-Aktivistin ins bundesdeutsche Kanzleramt, von der sowjetkommunistischen Agitatorin zur Propagandistin der ‚westlichen Wertegemeinschaft‘ und Vasallin der USA und Israels.“ (NZ Nr. 23/2008 vom 30. Mai 2008, S. 5), cité p.94
- ↑ même article du Zeit, p.2.Molau versucht, Rechtsextremismus salonfähig zu machen. Er fordert einen "absoluten Verzicht auf Gewalt", setzt sich ab von Hitler-Nostalgie, von traditionellem Nationalismus und Rassismus ... In der Tradition der französischen Neuen Rechten vertritt Molau weniger einen biologistischen, sondern einen eher kulturellen Rassismus.
- ↑ Bundeswahlleiter[3]
- ↑ [4]
- Portail de la politique
- Portail de l’Allemagne
Catégories : Parti politique allemand | Parti politique nationaliste | Parti politique fondé en 1971
Wikimedia Foundation. 2010.