- Cœur circuit
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Short Circuit
Short Circuit Réalisation John Badham Acteurs principaux Ally Sheedy
Steve Guttenberg
Fisher StevensScénario Brent Maddock et
S.S. WilsonMusique David Shire Décors Dianne Wager Photographie Nick McLean Montage Frank Morriss Production David Foster
Gregg Champion
Lawrence TurmanFormat 35 mm (2,35:1)
Dolby SRDDurée 94 minutes Sortie 9 mai 1986 (USA)
20 août 1986 (France)Langue(s) originale(s) Anglais Pays d’origine États-Unis Short Circuit (en France), Cœur circuit (au Québec) ou Court-circuit (en Belgique) est un film américain de science-fiction/comédie réalisé par John Badham, sorti en 1986. C’est le premier volet d’un diptyque qui se poursuivra avec Short Circuit 2 - Appelez-moi Johnny 5.
Sommaire
Synopsis
Conçu par le Pr Newton Crosby et son assistant Benjamin Jahrvi, destiné à des fins militaires, Numéro 5 n’est rien de plus qu’une machine un peu plus sophistiquée que les autres quand la foudre lui tombe dessus. Désormais doué de la pensée et d’un solide sens de l’humour, le robot, totalement déboussolé, trouve refuge auprès d’une jolie écologiste. Mais déjà, l’armée le traque dans le seul but de le réduire à l’état de pièces détachées…
Fiche technique
- Société de distribution : Producers Sales Organization
- Société de production : TriStar
- Musique : David Shire, Max Carl (Come And Follow Me audio) et El Debarge (Who’s Johnny audio)
- Effets spéciaux : Syd Mead et Eric Allard
- Conception des génériques : David Oliver
- Photographie : Nick McLean
- Montage : Frank Morriss
- Décors : Dianne Wager
Distribution
- Ally Sheedy (VF : Françoise Dasque) : Stephanie Speck
- Steve Guttenberg (VF : Hervé Bellon) : Newton Crosby
- Fisher Stevens (VF : Jean-Claude Montalban) : Ben « Jabutiya » Jahrvi
- Jean-François Vlérick : Numéro 5 (voix française)
- Tim Blaney : Numéro 5 (voix anglaise)
- Austin Pendleton (VF : Jean-Pierre Leroux) : Howard Marner
- G.W. Bailey (VF : Marc de Georgi) : Skroeder
- Brian McNamara (VF : Eric Baugin) : Frank
- Marvin J. McIntyre : Duke
- John Garber : Otis
- Penny Santon : Mme Cepeda
- Vernon Weddle : Général Washburne
- Barbara Tarbuck : Sénateur Mills
- Tom Lawrence : L’assistant d’Howard Marner
- Fred Slyter : Norman
- Billy Ray Sharkey : Zack
Histoire complète
Accroches :
- Quelque chose de merveilleux est arrivé… Numéro 5 est vivant !
- La vie n’est pas un mauvais fonctionnement.
L’histoire est celle d’un des cinq robots-prototypes de l’armée des États-Unis, d’une valeur de 11 000 000 $ (et 17 cents…) chacun. Le scientifique chargé de la conception des robots, le Pr Newton Crosby (Steve Guttenberg), semble plus intéressé par les usages pacifiques de l’intelligence artificielle et est en conflit constant avec les supérieurs de l’armée qui ne voient là qu’une arme extrêmement efficace armée d’un rayon laser hautement performant. Le film débute avec une démonstration fictive des capacités militaires des robots. Peu de temps après cette entrée en matière, la foudre frappe le générateur sur lequel se recharge le prototype Numéro 5. Ceci cause un « mauvais fonctionnement » du système et altère sa programmation. Par accident, le Numéro 5 se retrouve par la suite au dehors du centre militaire où il était confiné et il apparaît comme incapable de communiquer correctement, ne sachant pas même où il se trouve.
Numéro 5 aboutit finalement chez l’écologiste et amie des animaux Stéphanie Speck (Ally Sheedy). Celle-ci pense tout d’abord avoir affaire à un extraterrestre dans une combinaison métallique, avant de découvrir une plaque indiquant que ce visiteur a été construit par les laboratoires militaires de NOVA Robotics. Elle réalise ensuite que le robot possède une personnalité propre et qu’il est devenu littéralement vivant à la suite de son foudroiement. Dans le même temps Numéro 5 améliore sa compréhension du monde et en particulier de la mort : il réalise qu’il peut décéder et développe un sentiment de peur envers ses créateurs militaires qui le poursuivent afin de le réduire en pièces, persuadés que la machine est devenue un engin incontrôlable et de surcroît dangereusement armé.
Après moultes péripéties et une fuite éperdue de l’armée menée par le paranoïaque chef de la sécurité Capitaine Skroeder (G.W. Bailey), Numéro 5 trouve le moyen de faire croire à sa propre destruction. En fait, il construit un double de lui-même, à partir de pièces détachées, qu’il envoie ensuite au suicide pendant que lui part au Montana avec Stéphanie et Newton (qui a auparavant démissionné de chez NOVA et pactisé avec Stéphanie et le robot).Musique
Article détaillé : Short Circuit (bande originale).La musique du film a été diffusée sous la forme d'un album tardif, sorti plus de 22 ans après le film lui-même. La bande originale du film est majoritairement de David Shire, mais contient deux chansons d'auteurs/compositeurs contemporains. La musique du film remporta un BMI Film Music Award en 1987.
Générique de fin
Une particularité du film est que le générique de fin comporte des extraits de scènes coupées au montage final, chose qui préfigurait à l’époque l’explosion dans les années 2000 des versions longues et autres bonus sur les DVD. Les scènes présentées le sont sans dialogues (seule la musique du générique les accompagne de façon continue) et incluent un prolongement de la séquence de présentation de NOVA (avec des avions télécommandés dirigés par les robots, idée qui sera reprise pour le second film), une rencontre de Numéro 5 avec un robot-jouet Omnibot 2000, ainsi que son expérience d’une situation mortellement dangereuse dans un cimetière de voitures. Ces deux dernières scènes proviennent, selon les commentaires du réalisateur[1], d’une séquence originellement située entre le vol de la camionnette NOVA par Numéro 5 (vers le milieu du film) et sa seconde arrivée à la maison de Stéphanie ; dans cette séquence la camionnette aurait manqué d’essence près du cimetière de voitures, ce qui aurait forcé le robot à l’abandonner et à chercher un autre moyen de transport plus approprié. L’Omnibot devait appartenir aux enfants du propriétaire du cimetière, qui auraient effrayé le Numéro 5 en le comparant au jouet.
Autour du film
- Une édition collector à l'image restaurée est sortie à plusieurs reprises en zone 1 aux formats DVD et Blu-Ray, mais ne propose aucune bande son ou sous-titres français.
En France (zone 2), le film n’a été tiré que dans une qualité plus que médiocre : étant donné la qualité du produit fourni par l'éditeur Edito (filiale de Fravidis), le film est selon toute évidence transféré à la volée depuis une VHS, et ne propose que la bande son française. Une pratique courante chez Fravidis. Il est actuellement le seul DVD francophone disponible à la vente, exclusivement via certains sites de vente en ligne du Web. - Grâce à un certain succès aux États-Unis, le long-métrage est communément admis comme étant un film culte des années 1980, aux côtés de Wargames (1983) du même réalisateur.
- La séquence où Numéro 5 danse avec Stéphanie est directement inspirée du film La Fièvre du samedi soir (1977) du même réalisateur.
- Les camionnettes peintes aux couleurs de NOVA Robotics sont des GMC Vandura, de la marque Chevrolet.
- L'affiche originelle du film a été dessinée par John Alvin, célèbre pour avoir créé celles de long-métrages comme Blade Runner ou encore Batman : Le défi.
- Le scénario de S.S. Wilson et Brent Maddock est inspiré d’un sujet d’étude relatif à E.T. l’extra-terrestre (1982) qu’ils avaient rédigé à l’Université de Caroline du Sud. Par la suite, ils écrivirent d’autres scénarios tels que ceux de Miracle sur la 8e rue (1987), Short Circuit 2 (1988), Tremors (1990) et Wild Wild West (1999).
- L'unique diffusion du film sur une chaine hertzienne française s'est faite le mardi 13 avril 1993 à 20h50, sur France 2. Face à Short Circuit, TF1 avait programmé La Cité de la violence réalisé par Sergio Sollima avec Charles Bronson.
- Un jeu vidéo basé sur ce premier film est également sorti[2]. Développé par Ocean Software, il contient deux parties distinctes, une d’arcade où Numéro 5 s’échappe des laboratoires et une d’action où Numéro 5 parcourt l’Oregon en éliminant des militaires. Ce jeu se décline sur les plate-formes de l’époque : Amstrad CPC, ZX Spectrum et Commodore 64.
Récompenses
- Nomination aux Saturn Awards du meilleur film de science-fiction (prix finalement remporté par Aliens), meilleur réalisateur et meilleurs effets visuels, par l’Académie des films de science-fiction, fantastique et horreur 1987.
- BMI Film Music Award en 1987.
Projet de remake
Tout d'abord simples rumeurs datant de la fin 2007, les informations conçernant un éventuel remake du film ont été confirmées le 3 avril 2008 par le site du Variety.
La société Dimension Films, célèbre pour avoir produit divers longs-métrages comme Sin City, Scream ou encore The Crow, a acquis les droits pour tourner une nouvelle version du film. Les scénaristes de l'époque, S.S. Wilson et Brent Maddock, ont été rappelés pour collaborer à l'écriture de la nouvelle mouture du scénario. Selon David Foster (lui aussi rappelé pour le projet), ce nouveau Short Circuit devrait en théorie rester fidèle au classique, mais prendre en compte les avancées technologiques ayant eu lieu dans les années 1990 et 2000[3].Notes et références
- ↑ Commentaire audio du réalisateur et des scénaristes, Image Entertainment, DVD Short Circuit (Special Edition) zone 1 États-Unis, 2008
- ↑ (fr) Angus, « Test de Short Circuit sur Amstrad CPC », Projet Veda sur Emu Nova, 25 avril 2007 (consulté le 5 août 2009)
- ↑ (en) Michael Fleming, « Short Circuit’s Johnny 5 still alive », Variety, 3 avril 2008 (consulté le 7 avril 2008)
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
(fr+en) Short Circuit sur l’Internet Movie Database
- Short Circuit sur AlloCiné
- (fr) Critique sur Filmdeculte
- [vidéo] Extrait : le prototype n°5 est frappé par la foudre (1 mn 30s) sur YouTube.
- (en) Site des Fans de Johnny 5
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