- Călin Popescu-Tăriceanu
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Călin Popescu-Tăriceanu Călin Popescu-Tăriceanu, en 2007.Mandats 62e Premier ministre roumain
8e depuis la Révolution roumaine de 198929 décembre 2004 – 22 décembre 2008
( 3 ans, 11 mois et 23 jours)Président Traian Băsescu
Nicolae Văcăroiu (intérim)
Traian BăsescuGouvernement Popescu-Tăriceanu Législature 5e législature Majorité PNL-PD-UDMR-PUR
PNL-PD-UDMR (2006-2007)
PNL-UDMR (2007-2008)Prédécesseur Adrian Năstase
Eugen Bejinariu (intérim)Successeur Emil Boc Président du Parti national libéral 2 octobre 2004 – 20 mars 2009 Prédécesseur Theodor Stolojan Successeur Crin Antonescu Ministre d'État
Ministre de l'Industrie et du Commerce12 décembre 1996 – 5 décembre 1997 Premier ministre Victor Ciorbea Prédécesseur Alexandru-Octavi Stănescu
(Industrie)
Dan Ioan Popescu (Commerce)Successeur Mircea Ciumara Biographie Nom de naissance Călin Constantin Anton
Popescu-TăriceanuDate de naissance 14 janvier 1952 Lieu de naissance Bucarest (Roumanie) Nationalité roumaine Parti politique Parti national libéral Profession Ingénieur en construction Religion Catholicisme
Premiers ministres roumains modifier Călin Constantin Anton Popescu-Tăriceanu (né le 14 janvier 1952, Bucarest, est un homme politique roumain, membre du Parti national libéral (PNL).
Sommaire
Biographie
Formation et vie professionnelle
Diplômé de l'Institut technique de construction hydrotechnique de Bucarest, Popescu-Tăriceanu est aussi titulaire d'un master en mathématique et informatique de l'Université de Bucarest.
Débuts en politique
Entre 1996 et 1997 il est ministre de l'Industrie et du Commerce dans le gouvernement de Victor Ciorbea. Il est élu à la Chambre des députés roumaine en 1996 en tant que représentant de la capitale. Il est à partir de 2000 le vice-président du groupe parlementaire du Parti national libéral et vice-président de la commission du Budget à la Chambre des députés.
Premier ministre
À la suite du renoncement de Theodor Stolojan, atteint de problèmes de santé, il est choisi pour le remplacer comme président du PNL, co-président de l'Alliance Justice et Vérité (DA) et candidat au poste de Premier ministre, dans le cadre des élections législatives du 28 novembre 2004.
Bien qu'arrivée derrière le Parti social-démocrate (PSD), avec 112 députés sur 332 et 49 sénateurs sur 137, la D.A. forme une coalition gouvernementale avec l'Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR) et le Parti humaniste roumain (PUR). Le 29 décembre, le gouvernement de Călin Popescu-Tăriceanu reçoit l'investiture du Parlement par 265 voix contre 200.
Le 7 juillet 2005, il présente la démission de son gouvernement au président Traian Băsescu, après le rejet par la Cour constitutionnelle roumaine de lois visant à réformer le système judiciaire. Néanmoins, le président cherchait depuis quelque temps à provoquer des élections législatives anticipées en vue de consolider sa majorité. Le 19 juillet, après s'être entretenu avec des membres de la Commission européenne à Bruxelles, Tăriceanu retire sa démission.
Dès lors, ses relations avec le chef de l'État et le Parti démocrate (PD), autre membre de l'Alliance D.A., vont en s'aggravant. Ainsi, il est ouvertement critiqué par Băsescu lorsqu'il annonce, le 29 juin 2006, avec le soutien du PNL, son intention de retirer les troupes roumaines d'Irak. De même, à partir du 21 mars 2007, il prend l'intérim de la direction du ministère des Affaires étrangères, à la suite du refus du président de nommer Adrian Cioroianu à ce poste, en remplacement de Mihai Răzvan Ungureanu.
Le 1er avril 2007, il annonce un important remaniement ministériel, qui voit l'exclusion des ministres démocrates, et obtient la confiance des parlementaires, grâce au soutien du Parti social-démocrate, le 5 avril. Le même jour, la Cour constitutionnelle rappelle à Traian Băsescu que celui-ci n'a pas de droit de veto sur les nominations des ministres, et que donc son refus de nommer Cioroianu était inconstitutionnel. Il échappe, le 3 octobre suivant, à une motion de censure déposée par le PD, qui n'obtient que 220 voix sur les 232 nécessaires.
Lors de la crise internationale liée aux caricatures de Mahomet, Tăriceanu invite au respect des « sensibilités religieuses », regrettant la vague de violences dans le monde arabe[1].
Passage dans l'opposition
Candidat à sa succession, sous les couleurs du seul Parti national libéral, lors des élections législatives du 30 novembre 2008, il ne parvient à conserver son poste. Le PNL se classe en effet troisième, avec 65 députés sur 334 et 28 sénateurs sur 137. Il est remplacé, un mois plus tard, par Emil Boc, membre du Parti démocrate-libéral (PDL) et soutenu par une alliance entre le PDL et le PSD. Il prend alors la présidence du groupe du PNL à la Chambre des députés. Le 20 mars 2009, il est battu lors de l'élection pour la présidence du parti par le vice-président du Sénat, Crin Antonescu, par 546 voix contre 873 à son adversaire.
Récompense
Popescu-Tăriceanu, sur proposition de Jean-Paul Carteron, président-fondateur du Forum de Crans Montana, se voit décerner en juin 2008 le Prix de la Fondation décerné par Jacques Barrot, vice-président de la Commission européenne, et Federico Mayor, co-président du Haut Panel des Nations unies pour l'alliance des civilisations.
Notes et références
- Nouvel Observateur du 06.02.06. Source :
Annexes
Articles connexes
- Gouvernement Tăriceanu
- Élections législatives roumaines de 2004 et 2008
- Traian Băsescu
- Alliance Justice et Vérité
Lien externe
Catégories :- Naissance en 1952
- Naissance à Bucarest
- Premier ministre de la Roumanie
- Personnalité du Parti national libéral (Roumanie)
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