- Cuthbert Collingwood
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Cuthbert Collingwood 1er baron Collingwood Cuthbert Collingwood, peinture de Henry Howard au Greenwich HospitalSurnom Lord Collingwood Naissance 26 septembre 1750
à Newcastle-upon-TyneDécès 7 mars 1810 (à 59 ans)
à bord du Royaume de Grande-BretagneAllégeance Royaume de Grande-Bretagne
Royaume-UniArme Royal Navy Grade Vice-Admiral Années de service 1761 - 1810 Conflits Guerre d'indépendance des États-Unis
Guerres de la Révolution et de l'EmpireCommandement HMS Badger
HMS Hinchinbrook
Mediterranean FleetFaits d'armes Glorious First of June
Bataille du cap Saint-Vincent
Bataille de TrafalgarDistinctions Pairie du Royaume-Uni modifier Le Vice-Admiral Cuthbert Collingwood, 1er baron Collingwood, né le 26 septembre 1750 à Newcastle-upon-Tyne et décédé le 7 mars 1810 à bord du Port-Mahon, est un officier de marine britannique des XVIIIe et XIXe siècles. Au cours de sa carrière dans la Royal Navy, il prend part - aux côtés de Lord Nelson - à plusieurs victoires britanniques pendant les guerres de la Révolution et de l'Empire, et est fréquemment considéré comme le successeur de Nelson au commandement de la flotte britannique[1].
Sommaire
Biographie
Jeunesse et débuts
Collingwood nait à Newcastle upon Tyne. Il suit les cours de la Royal Grammar School de Newcastle. À l'âge de onze ans, il prend la mer à bord de la frégate de sixième rang amiral) Richard Brathwaite (ou Braithwaite), qui prend en charge son instruction en matière de navigation. Après plusieurs années de services sous le captain Brathwaite etune courte période passée sur le navire de garde basé à Portsmouth commandé par le captain (et lui aussi futur amiral) Robert Roddam, Collingwood navigue en direction de Boston en 1774 sous l'Admiral Samuel Graves, et combat dans la brigade navale britannique à la bataille de Bunker Hill (juin 1775), ce qui lui vaut d'être promu au grade de lieutenant, le 17 juin 1775.
En 1777, Collingwood rencontre pour la première fois Nelson lorsque tous deux servent à bord du commander du HMS Badger (20 juin 1779), et l'année suivante il succède à nouveau à Nelson en tant que post-captain du HMS Hinchinbrook (22 mars 1780), une petite frégate. Nelson avait conduit l'expédition avortée destinée à traverser l'Amérique centrale depuis l'océan Atlantique vers l'océan Pacifique en naviguant sur le río San Juan, le lac Nicaragua, et le lac Leon. Nelson est affaibli par la maladie et doit se soigner avant de pouvoir être promu sur un vaisseau plus important, Collingwood lui succède donc au commandement du Hinchinbrook et ramène les restes de l'expédition à la Jamaïque.
Premier commandement
Après avoir commandé une autre petite frégate, le ouragan et fait naufrage en 1781, Collingwood est promu sur le vaisseau de ligne de 64 canons, et en 1783 il passe sur le Indes occidentales, où il reste jusqu'en 1786, toujours en compagnie de Nelson, empêchant les vaisseaux américains de commercer avec les Indes occidentales.
En 1786 Collingwood retourne en Angleterre, où, à l'exception d'un voyage qu'il fait vers les Indes occidentales, il reste jusqu'en 1793. Cette année-là, il est nommé captain du vaisseau amiral du Rear Admiral George Bowyer au sein de la Channel Fleet. Le 16 juin 1791, Collingwood épouse Sarah Blackett, fille d'un riche marchand de Newcastle et petite-fille de Robert Roddam (1711 - 1744) d'Hethpoole et de Caldburne (à ne pas confondre avec l'amiral, Robert Roddam, sous les ordres duquel il sert étant plus jeune).
En tant que captain du HMS Barfleur, Collingwood est présent au sein de la flotte britannique au Glorious First of June. À bord du bataille du cap Saint-Vincent, et se fait une bonne réputation au sein de la flotte pour sa conduite lors de ce combat. Après le blocus de Cadix, il rentre quelques semaines à Portsmouth pour réparations. Au début de l'année 1799, Collingwood est promu au grade de Rear-Admiral of the White le 14 février 1799; puis à celui de Rear-Admiral of the Red, le 1er janvier 1801; et, arborant son pavillon sur le Triumph, il rejoint la Channel Fleet et met les voiles en direction de la Méditerranée où le principal des forces navales combinées de France et d'Espagne s'étaient réunies. Collingwood continue à servir activement jusqu'à la signature de la paix d'Amiens, qui lui permet de rentrer en Angleterre.
Avec la reprise des hostilités avec la France au printemps 1803 il quitte à nouveau son foyer, qu'il ne reverra jamais. Dans un premier temps, il participe au blocus de la flotte française au large de Brest. Le 23 avril 1804, il est promu au grade de Vice-Admiral of the Blue puis Vice-Admiral of the Red le 9 novembre 1805. Cela faisait près de deux ans qu'il avait repris le service, lorsque Napoléon décide d'équiper une force d'invasion destinée à envahir l'Angleterre, une campagne qui devait décider du sort de l'Europe et dont la réussite dépendant de la suprématie sur les mers. La flotte française ayant mis les voiles de Toulon, l'Admiral Collingwood est nommé à la tête d'une escadre avec pour ordre de la poursuivre. Les flottes combinées de France et d'Espagne, commandées par l'amiral amiral Villeneuve, après s'être rendues dans les Indes occidentales, retournent à Cadix. Sur leur chemin, elles rencontre la petite escadre de Collingwood au large de Cadix. Il ne disposait alors que de trois vaisseaux sous ses ordres; et conscient de la disproportion des forces - il est chassé par seize vaisseaux de ligne - il préfère fuir et parvient à éviter le combat. Avant que la moitié des forces ennemies ne soit entrée dans le port il reprend le blocus, utilisant de faux signaux pour dissimuler la petite taille de son escadre. Il est bientôt rejoint par Nelson, qui espère alors convaincre les flottes ennemies de s'engager dans un combat majeur.
Bataille de Trafalgar
Article détaillé : Bataille de Trafalgar.La flotte combinée quitte Cadix en octobre 1805. La bataille de Trafalgar s'en suit immédiatement. Villeneuve, l'amiral français, dispose sa flotte en forme de croissant. La flotte britannique se scinde en deux, une première ligne conduite par Nelson à bord du HMS Victory, et l'autre par Collingwood sur le pairie sous le titre de Baron Collingwood de Caldburne et Hethpool, dans le comté de Northumberland[4]. Il reçoit également les remerciements de la Chambre des Communes et de la Chambre des Lords et se voit octroyé une pensions de 2 000 £ par an. Comme tous les capitaines et amiraux ayant combattu ce jour là, il reçoit une médaille en or, sa troisième, après celles reçues pour le Glorious First of June et le cap Saint-Vincent; seuls Nelson et Sir Edward Berry ont partagé l'honneur de porter trois médailles d'or pour leurs services pendant les guerres contre la France.
Lorsqu'il n'est pas en mer, il réside à Collingwood House dans la ville de Morpeth située à 15 miles au nord de Newcastle upon Tyne. Il est connu pour avoir remarqué, « quand je pense combien je suis heureux à nouveau, mes pensées me ramènent à Morpeth[5] ».
Fin de carrière et mort
Entre Trafalgar et sa mort, aucun grand combat naval n'est disputé bien qu'à plusieurs reprise des escadres françaises aient tentées de briser le blocus qui pesait sur la France, l'une d'entre elle réussissant même à débarquer des troupes dans les Caraïbes deux mois après Trafalgar, la majorité d'entre elles étaient chassées et battues au combat. Collingwood est alors occupé par d'importantes négociations politiques et diplomatiques dans la Méditerranée, au cours desquels il fait preuve de tact et de jugement. En 1805, il est nommé commandant en chef de la Mediterranean Fleet. Il demande alors à être relevé de son commandement et à pouvoir rentrer chez lui, cependant, le gouvernement britannique qui avait grand besoin d'un amiral doté de l'expérience et de talent de Collingwood lui ordonne de rester en poste, arguant que son pays ne pouvait se passer de ses services alors qu'il était toujours menacé d'invasion par la France et par ses alliés. Sa santé commence à se dégrader de manière alarmante en 1809, et il demande à nouveau à l'Admiralty de lui permettre de se retirer, ce qui lui est finalement accordé. Collingwood meurt avant d'avoir revu l'Angleterre, à bord du Port Mahon alors qu'il faisait route vers l'Angleterre, le 7 mars 1810[6]. Il est inhumé aux côtés de Nelson dans la crypte de la cathédrale Saint-Paul de Londres.
Notes et références
- Admiral Cuthbert Collingwood, HMS Collingwood Officers' Association.
- anglais : See, see how that noble fellow Collingwood carries his ship into action! En
- anglais : What would Nelson give to be here? En
- London Gazette : no 15859, p. 1376, 5 novembre 1805.
- anglais : whenever I think how I am to be happy again, my thoughts carry me back to Morpeth En
- (en) Roy Adkins, Trafalgar, The Biography of a Battle, Abacus, 2004, (page 238)
Sources et bibliographie
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Cuthbert Collingwood, 1st Baron Collingwood » (voir la liste des auteurs)
- En anglais
- (en) Max Adams, Admiral Collingwood - Nelson's Own Hero, Phoenix, Londres, 2005, ISBN 0-3043-6729-X
- (en) Colin White and the 1805 Club, The Trafalgar Captains, Chatham Publishing, Londres, 2005, ISBN 1-86176-247-X
- (en) J. Gold, The Naval Chronicle Volume 15, Londres, 1806. Réédité par Cambridge University Press, 2010. ISBN 9781108018548)
- (en) William Davies, A Fine Old English Gentleman exemplified in the Life and Character of Lord Collingwood, a Biographical Study, Londres, 1875
- (en) « Cuthbert Collingwood », dans Encyclopædia Britannica, 1911 [détail de l’édition] [lire en ligne]
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