- Cravate de notaire
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La Cravate de notaire est une pratique sexuelle de masturbation à deux, populaire dans le cinéma pornographique.
Sommaire
Définition
Pratique sexuelle où l’homme s’assoit sur le ventre de la femme et effectue un va-et-vient masturbatoire entre les seins de sa partenaire jusqu’à l’éjaculation. La semence ainsi déversée dessine sur le corps de la femme une forme de cravate. C’est au regard de cette similitude qu’on nomma cette pratique « Cravate de notaire ». Autrefois, seuls certains notables, dont les notaires, portaient une cravate au quotidien[1],[2],[3].
Synonyme
Cette pratique sexuelle est également connue sous le nom de « Branlette espagnole ». Dans cette variante, il semblerait que la position des partenaires change par rapport à la cravate de notaire. L’homme est debout pendant que la femme effectue un va-et-vient masturbatoire avec ses seins. L’origine de cette expression est obscure. On peut néanmoins en comprendre le sens en regardant le film Sitcom (1998) de François Ozon[4]. En effet, dans ce long métrage la bonne interprétée par l’actrice espagnole Lucia Sanchez effectue une telle pratique sur l’un des membres de la famille[5].
Citations
Michel Houellebecq, Les Particules élémentaires (1998), page 130 :
« Après tout se disait-il avec espoir, la squaw d’hier, par exemple, était relativement baisable. Des gros seins un peu flasques, c’était même l’idéal pour une bonne branlette espagnole ; et ça faisait trois ans qu’il n’en avait pas eu. Pourtant il était friand de branlettes espagnoles ; mais les putes en général, n’aiment pas ça. Est-ce que ça les énerve de recevoir le sperme sur le visage ? Est-ce que ça demande plus de temps et d’investissement personnel que la pipe ? Toujours est-il que la prestation apparaissait atypique ; la branlette espagnole n’était en général pas facturée, et donc pas prévue, et donc difficile à obtenir… Plus d’une fois Bruno, en quête en réalité d’une branlette espagnole, avait dû se rabattre sur une branlette simple, voire une pipe. Parfois réussie, d’ailleurs ; il n’empêche, l’offre était structurellement insuffisante en matière de branlette espagnole, voilà ce que pensait Bruno. »
Guy Konopnicki, Les Cahiers de Prague (2006), page 37 :
« C’était bien une juriste, elle était très douée pour la cravate de notaire. En reprenant son souffle, Joseph la regardait, elle caressait le sperme sur sa poitrine. »
Pornographie
Cette pratique semble être appréciée car plusieurs séries de films pornographiques lui sont exclusivement consacrées. On peut citer notamment la série Tits & Tugs[6],[7] (sept films de 2007 à 2011) de chez Score ou la série Fuck My Tits[8],[9] (six films de 2006 à 2010) de chez Elegant Angel.
Notes et références
- [1] Charles Bernet et Pierre Rézeau, On va le dire comme ça : dictionnaire des expressions quotidiennes, Balland, 2008
- [2]. Erick Brazovski, Précis de conversation amoureuse, La Part Commune
- [3]. Abcq 2004, Le Manuscrit, 2004
- Sitcom (1998), sur Allociné.
- Cannes 98 / Semaine de la critique / Sitcom, sur cannes-fest.com.
- http://www.eboobstore.com/
- http://www.iafd.com/results.asp?searchtype=comprehensive&searchstring=tugs
- http://www.elegantangel.com/
- http://www.iafd.com/results.asp?searchtype=comprehensive&searchstring=Fuck+my+tits
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