Coup De Tête (Film, 1979)

Coup de tête est un film français réalisé par Jean-Jacques Annaud sorti en 1979.

Sommaire 1 Synopsis 2 Fiche technique 3 Distribution 4 Les vrais joueurs 5 Récompense 6 Autour du film 7 Commentaires et citations 8 Voir aussi

Synopsis

François Perrin est ailier dans l'équipe réserve de la ville de Trincamp, où tout est football. Lors d'un entraînement, il bouscule la vedette, ce qui le fait exclure d'abord de l'équipe, puis de l'usine. Il devient le pigeon idéal pour endosser un viol commis en réalité par le capitaine de l'équipe (le même qu'il avait bousculé quelques jours avant). Mais, après un accident d'autocar, un joueur vient à manquer à l'équipe pour un match important de Coupe de France. François est alors sorti de prison pour l'occasion et il devient soudainement indispensable après avoir marqué deux buts. Commence alors sa vengeance...

Fiche technique

• Titre : Coup de tête
• Réalisation : Jean-Jacques Annaud
• Scénario et dialogues : Francis Veber
• Directeur de la photographie : Claude Agostini
• Musique : Pierre Bachelet
• Ingénieur du son : François Soler
• Montage : Noëlle Boisson
• Société de production : SFP Production
• Producteur délégué : Alain Poiré
• Directeurs de production : Robert Sussfeld, Georges Valon, Gil Brogly
• Durée : 92 minutes

Distribution

• Patrick Dewaere : François Perrin
• France Dougnac : Stéphanie
• Jean Bouise : Sivardière, le président du club de Trincamp, patron de la plus grosse entreprise de la région
• Michel Aumont : Brochard, le concessionnaire auto
• Paul Le Person : Lozerand, le marchand de meubles
• Corinne Marchand : M^me Sivardière
• Robert Dalban : Jeanjean
• Bernard-Pierre Donnadieu : Lucien, "la bête"
• Janine Darcey : la secrétaire
• Catherine Samie : M^me Bertrand
• Dora Doll : la religieuse
• Dorothée Jemma : Marie
• Maurice Barrier : Berri, le patron du café "le Penalty"
• Hubert Deschamps : le directeur de la prison
• Gérard Hernandez : l'inspecteur de police
• Michel Fortin : Langlumey, l'entraîneur du club
• Patrick Floersheim : Berthier
• Marianne Lors : M^me Berthier
• François Dyrek : le chauffeur du premier camion
• Jacques Frantz : le chauffeur du second camion
• Jean-Pierre Darroussin : le photographe
• Mario David : Le soigneur

Les vrais joueurs

L'équipe de Trincamp et son adversaire l'USTT étaient en réalité, sauf pour les joueurs Perrin et Berthier, les vrais joueurs d'Auxerre (Trincamp) et Troyes (l'USTT), les scènes du match ayant été tournées à la mi-temps du derby Auxerre-Troyes (0-0). Voici les joueurs identifiés :

• gardien de Trincamp : Maryan Szeja
• le "polonais" de Trincamp : Paul Brot
• le "junior" qui rattrape la statue par miracle : Jean-Paul Noël
• joueurs d'Auxerre identifiés dans l'équipe de Trincamp : Jean-Michel Geffroy, Philippe Delancray
• gardien de l'USTT : Jean-Luc Arblay
• buteur de l'USTT : Jean-Luc Maranelli
• joueurs de Troyes identifiés dans l'équipe USTT : Fabrice Peltier, Bruno Differding.

(identification des joueurs réalisée grâce à l'album de vignettes Panini saison 78-79)

Guy Roux est crédité au générique comme conseiller technique et sportif.

Récompense

Jean Bouise a reçu le César du meilleur second rôle.

Autour du film

• Coup de tête est le seul film contemporain de Jean-Jacques Annaud. Il est souvent considéré comme son meilleur film.

Commentaires et citations

• François Perrin : "Moi aussi j'ai beaucoup voyagé pendant ces quelques mois de chômage. Je connais bien l'Afrique maintenant. Avec un balai et sans quitter Trincamp, j'ai découvert le Sénégal, le Togo, le Mali, le Tchad... Le nombre de tribus que j'ai pu croiser ! J'en arrivais à me demander ce que foutaient les missionnaires dans la brousse alors qu'il y a tant de boulot dans nos caniveaux ! J'ai fait l'Afrique Noire dans la voierie, l'Afrique du Nord dans les Travaux Publics, les Antilles et l'île Maurice dans les restaurants, à la plonge. Je suis allé là où l'homme blanc ne s'aventure plus. Et tout ça sans passeport, avec juste une carte de chômeur."

• François Perrin : "Mais... ce soir-là... y a eu viol ?"
  Stéphanie : "Non, tentative, seulement"
  François : "Ah ben c'est peut-être moi, alors !"

• François Perrin : "Je reviendrai !"
  Le directeur de la prison: "Sûrement pas !"

• "Moi, moi je lève mon verre à la plus formidable bande de salopards que j'ai jamais rencontré ! Je lève mon verre au tas d'ordures qui m'entoure. Et y a de quoi remplir une sacrée poubelle..."

• "Je vais essayer de vous faire rire. C'est l'histoire d'un mec qui viole une fille, et comme on a besoin de lui pour jouer au foot, on accuse un pauvre connard. Vous la connaissez, président, oui? Je peux la raconter ? Asseyez-vous; vous serez mieux pour rigoler ! ASSEYEZ-VOUS !! On ne bouge pas ! S'il y en a un qui se lève, je raconte tout à la presse, tout ce que je sais ! On se tait ! C'est moi qui parle, maintenant."

• "Toi Brochard t'as fait un faux témoignage et à cause de toi j'ai pris deux mois de prison alors écoute-moi bien : demain matin, je prendrai ta belle bagnole, je viendrai dans ton beau garage et je jouerai aux autos-tamponneuses ! Je vais faire du stock-car dans ta vitrine mon salaud ! Je vais tout bouziller chez toi, jusqu'à tes pompes à essence, ce sera plus un garage que t'auras, ce sera un cimetière de voitures !"

• "Lozerand ! J'hésite... Un marchand de meubles il y a deux solutions: le feu ou la hache. Le feu c'est joli et la hache ca défoule. Demain matin je déciderai ! Et quand je sortirai de chez toi ce sera de la cendre ou du petit bois, en tout cas ce sera plus des meubles !"

• "Vous, je viendrai vous voir demain, et je vous fouterai des tapes dans la gueule jusqu'à ce que j' en ai mal aux mains ! Et si vous essayez de vous défendre, hein, je dirai aux mecs que vous m'avez frappé, que je peux pas jouer ce samedi, à cause de vous... Et toi, ta chevalière, ta belle chevalière offerte par Simone... j'te la fouterais aux chiottes !"

• "Toi, Berri, tu m'as interdit de franchir la porte de ton bistrot, hein. Quand je viendrai prendre le champagne, bien je passerai par la vitrine. Je vais prendre mon élan sur le trottoir d'en face, et je foutrai en l'air ta putain de vitrine !"

• "Berthier !... Pauvre Berthier... Ah! Toi Berthier... Remarque, t'as de la chance parce que, en prison, il y a une équipe de foot alors comme ça tu pourras t'entraîner. Hein? L'ennui c'est qu'ils ont laissé les poteaux de basket au milieu du terrain, mais tu te démerderas, toi, hein?"

• "Je me suis dit : j'ai réussi à être le dernier à Trincamp. Avec un peu d'ambition, j'arriverai à être le dernier à Paris."

• Sivardière : "J'entretiens onze imbéciles pour en calmer huit cents qu'attendent qu'une occasion pour s'agiter."

• Brochard (dans les vestiaires, pendant la mi-temps): "Hé Spivac, tu sais ce qu'il a dit le numéro 10 ? Les Pollacs, il leur chie sur la gueule"
• Langlumey (l'entraineur) "C'ui là, il touche plus un ballon."

• Brochard, sermonant les joueurs dans les vestiaires : "On marque pas avec ses pieds, on marque avec ses couilles !"

• Sivardière : "On ne gagne pas avec sa technique, on gagne avec sa haine."

• Langlumey (l'entraineur, dans les vestiaires) : "La technique elle est simple, on va leur taper dans l'chou à ces merdeux, ils nous ont traités de gonzesses, on va leur faire voir si on a des p'tites bites.
  Alors Berthier, Morillotet et Spivac, je veux que vous me les dé-fon-ciez."

• Sivardière (déchirant des billets de 500 francs et les distribuant au joueurs pendant la mi-temps : "L'autre moitié à la fin du match si on gagne."

• Sivardiere : "Mais qu'est ce qu'on va bien pouvoir lui trouver à cet abruti ?"
  Brochard : "Bah à la piscine municipale, ils ont parlé d'engager un maitre nageur."
  Sivardière : "C'est d'accord, il est maître-nageur à la piscine municipale !"
  Lozerand : "Il sait nager ?"
  Brochard : "Complique pas, toi !"

• Francois Perrin : "Je suis un bébé dans la foule. J'plaisante pas. Quand j'étais petit, on m'a foutu à la crèche. Une grande crèche avec plein d'mômes, et moi au milieu. Pour pas nous confondre ils nous avait mis des petits bracelets, au poignets. Mais un jour y a une grande bagarre de bébé, on a été trois-quatre à perdre notre bracelet.
  Alors la nourrice, la pauvre quand elle est venue me rechercher, elle savait pu trop ou elle en était. Elle en a pris un au hasard. J'plaisante pas. C'est peut être pas moi qui vous parle, maintenant"

Voir aussi

(fr+en) Coup de tête (film, 1979) sur l’Internet Movie Database

• Coup de tête sur AlloCiné

Films réalisés par Jean-Jacques Annaud
1976 : La victoire en chantant  • 1979 : Coup de tête  • 1981 : La Guerre du feu  • 1986 : Le Nom de la rose  • 1988 : L'Ours • 1992 : L'Amant  • 1995 : Les Ailes du courage  • 1997 : Sept ans au Tibet  • 2001 : Stalingrad  • 2004 : Deux Frères  • 2007 : Sa Majesté Minor

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