- Correspondance litteraire, philosophique et critique
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Correspondance littéraire, philosophique et critique
Correspondance littéraire {{{nomorigine}}} Pays France Langue(s) Français Périodicité Genre Critique littéraire Date de fondation 1747 Ville d’édition Paris ISSN - La Correspondance littéraire, philosophique et critique est un périodique français manuscrit destiné à l’aristocratie cultivée du XVIIIe siècle. Elle est publiée de 1747 à 1793. Elle est fondée par Raynal sous le titre Nouvelles littéraires. En 1753, il cède la main à Grimm qui lui donnera ton titre de Correspondance littéraire, philosophique et critique. À partir de 1759 délèguera une partie de sa charge à Diderot. Jacques-Henri Meister sera le dernier directeur de la revue.
La publication extrêmement confidentielle et manuscrite de ce périodique lui permettait d’échapper à la censure. Cet avantage a permis, entre autres, à Denis Diderot de rédiger librement les Salons où il critiquait parfois très durement les artistes.
Sommaire
Les abonnés
La liste des abonnés de la Correspondance ne fut jamais directement révélée. L’édition lacunaire de 1812 indique toutefois les noms suivants. Les titres donnés cachent parfois le lecteur effectif dans la mesure où l’on ne sait pas de quelle année date le relevé. En 1759, on compte une quinzaine d’abonnés dont aucun ne réside en France :
- Catherine II de Russie ;
- le duc de Saxe-Gotha ;
- la duchesse de Saxe Gotha ;
- Louise-Ulrike, une sœur de Frédéric II de Prusse ;
- le futur Gustave III de Suède ;
- un des ducs de Saxe-Weimar-Eisenach ;
- la reine de Suède (Louise Ulrique de Prusse, 1720-1782), épouse d’Adolphe Frédéric de Suède ?) ;
- le roi de Pologne (Auguste III de Pologne ou plutôt Stanislas Leszczyński, proche des philosophes ?) ;
- Le duc des Deux-ponts ;
- La princesse héréditaire de Hesse-Darmstadt ;
- Le prince Georges de Hesse-Darmstadt (i.e. Georges Guillaume, 1722-1782 ?) ;
- La princesse de Nassau-Saarbruck (l'épouse du prince Guillaume Henri de Nassau-Saarbrücken à laquelle Diderot a dédicacé l’épître qui précède le Père de famille).
Voir aussi
Bibliographie
- Joseph R. Smiley, The Subscribers of Grimm’s Correspondance Litteraire. In : Modern Language Notes, Vol. 62 (1947), n°1, p. 44-46.
- Bernard Bray, Jochen Schlobach, Jean Varloot (éd.), La Correspondance littéraire de Grimm et de Meister (1754-1813), actes du coll. de Sarrebruck des 22-24 février 1974, Klincksieck, 1976, (ISBN 978-2-252-01787-6).
- Véronique Marracci-Roy, La Correspondance littéraire (...) de 1776 à 1789 : écrire et lire un périodique des princes éclairés d’une révolution à l’autre, thèse dirigée par Jean Goulemot, Université François Rabelais, Tour, 1999, ISBN 978-2-7295-4029-6.
Liens externes
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