Coq sportif

Logo de Le Coq Sportif
Création	1882
Personnages clés	Yannick Noah, Frédéric Michalak, Robert Louis-Dreyfus
Siège social	Entzheim  France
Direction	Robert Louis-Dreyfus
Actionnaires	Airesis
Activité(s)	Fabrication de vêtements et de chaussures de sport
Société mère	SOGECOCQ
Site Web	http://www.lecoqsportif.com
Principaux concurrents
Fred Perry, Lacoste, Asics, Nike, Adidas, Puma, Lotto, Kappa, Reebok
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Le coq Sportif est une entreprise française fabriquant des vêtements et des chaussures de sport, particulièrement impliquée dans le sport professionnel mondial des années 1970 et 1980. Jouissant sur cette période d'une grande notoriété, en particulier auprès des consommateurs français, la société se voit pourtant mise à mal par les assauts de la concurrence internationale, au tournant des années 1990.

En 2005^[1], Robert Louis-Dreyfus relance l'entreprise par l’intermédiaire d'une société d’investissement suisse^[2].

Histoire

Les débuts

En 1882 est créé par Émile Camuset un atelier de bonneterie à Romilly-sur-Seine, dans l'Aube^[3]. À partir de 1920, sous l'impulsion de son fils, l'entreprise se lance dans la confection de produits de sport, en plus des articles traditionnels, s'inspirant des Britanniques très à la pointe dans ce secteur d'activité ; dès les années 1930, elle devient l'un des fournisseurs officiels des fédérations françaises de football, de basket, de rugby et d’athlétisme.

1948 voit les premiers vêtements accompagnés d'étiquettes à l'image du coq gaulois. Le 26 août 1950, « le Coq Sportif, bonneterie sportive romillonne » devient une marque déposée. L'année suivante, sont fabriqués les maillots des douze équipes du Tour de France, notamment pour des vedettes comme Louison Bobet ou Fausto Coppi.

Les heures de gloire

Outre la victoire de l'équipe nationale argentine de Maradona lors de la Coupe du monde de football de 1986, le Coq Sportif est associé à plusieurs grands moments du sport français, tels que :

• l’épopée des Verts de Saint-Étienne en Coupe d’Europe de football, en 1976 ;
• le Grand Chelem de l'équipe de France de rugby lors du tournoi des cinq nations en 1981 ;
• la victoire de Yannick Noah à Roland-Garros en 1983 ;
• les exploits de Bernard Hinault sur les routes du Tour de France entre 1978 et 1985.

Déclin et renouveau

Face à la concurrence mondiale, dans le seconde moitié des années 1980, l'image de marque du Coq Sportif décline significativement^{[réf. souhaitée]}. La marque demeure la plus visible sur les maillots de tennis, par exemple lors de la victoire de la France en Coupe Davis (1991), ou à la suite d'un contrat signé en 2001 avec Justine Henin, alors à ses débuts de championne.

En 2005, Robert Louis-Dreyfus décide de relancer l'entreprise par l’intermédiaire d'une société d’investissement suisse^[2]. L'année suivante, quelques icônes du sport tricolore, et pour la plupart anciens représentants de la marque (Noah, Rives, Loeb ou Michalak) deviennent les nouveaux ambassadeurs du Coq Sportif. Un fort accent est mis sur la communication Internet (refonte du site officiel, stratégie e-commerce, blogs promotionnels), visant à rappeler les heures de gloire de la marque depuis le début du XX^e siècle, mais aussi à créer de nouvelles disciplines sportives (le « ludo escrime », en partenariat avec la Fédération française d'escrime^[4]).

Au Japon et en Corée du Sud, le Coq Sportif emploie des designers locaux pour adapter au mieux ses collections aux goûts du marché asiatique, voire à fabriquer des produits spécifiques.

Sponsoring

• Football : Hibernian Football Club, Nagoya Grampus Eight, Équipe d'Algérie de football,Stoke City,Everton Football Club
• Rugby : Frédéric Michalak, Équipe de Tahiti de rugby à XV
• Basket : Joakim Noah
• Rallye : Sébastien Loeb
• People : Yannick Noah, Amy Winehouse
• Cyclisme : Quick Step, dont Tom Boonen

Notes et références

Lien externe

• (en) (fr) Site officiel

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