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Convènes
Carte de la Novempopulanie
Les Convènes (Convenae en latin) étaient le peuple aquitain, gascon, qui habitait la ville de Lugdunum Convenarum à laquelle leur nom est attaché.
Sommaire
Étymologie
Plusieurs hypothèses sont avancées :
- Le mot "Convènes" viendrait du latin con-venit, littéralement "peuples rassemblés"; ce serait ainsi le nom donné aux populations qui se seraient trouvées dans cette partie du piémont pyrénéen, qui correspond à peu prés au plateau de Lannemezan. En effet, au IVe siècle, saint Jérôme, parle de la ville de Convenae (Lugdunum Convenarum), où se rassemblèrent des populations diverses, les Convènes, in unum oppidum congregavit, et où ils prirent leur nom, unde et nomen Convenarum accepit.
En fait, le nom de Convènes serait donné surtout de manière péjorative et par opposition avec les Volques Tectosages de Toulouse, aux Auscii d'Auch, aux Consoranni du Couserans, aux Garumni du val d'Aran et autres celtibères.
- Leur nom serait basé sur la dénomination de Κονουενοι (les Convènes) qui leur est donnée dans les textes des géographes Strabon puis Ptolémée.
- Certains auteurs disent qu'il pourraient avoir une origine celte, si l'on en croit notamment le nom de leur capitale Lugdunum Convenarum littéralement « forteresse (ou colline) du dieu Lug des Convènes » qui fait appel à un lexique typiquement celte. Dunon (latinisé en dunum) est un nom celte, également présent dans de nombreux toponymes en France (Augustodunum = forteresse/colline d'Auguste = Autun par exemple), mais aussi en Irlande. Lug est le dieu principal de la mythologie celtique, parfois symbolisé par un corbeau.
Histoire
En -72, Pompée, revient d'Espagne pour aider Metellus à combattre un autre ancien général romain Sertorius félon, qui voulait prendre son indépendance. Sertorius meurt assasiné par un de ses lieutenants M. Perperna (ou Perpenna) Vento. Pour fixer ses troupes devenues inutiles, Pompée aurait fondé à Lugdunum Convenarum, (Saint-Bertrand-de-Comminges) un fort sur cet oppidum naturel. Cette ville devait devenir un foyer de romanisation de toute cette région (Montmaurin, Valcabrère, Valentine, Thermes de Luchon et du val d'Aran...) et contribuer à y fixer les populations gallo-romaines.
Le christianisme serait attesté dans la région à partir du IVe siècle et avant l'arrivée des Wisigoths au Ve siècle.
Liens internes
Références
- Henri Pac, « Luchon et son passé», Edition Privat, 1984.ISBN 2-7089-2385-4
- Rémy Comet, « L'enclave espagnole du Val d'Aran», Imprimerie du Sud-ouest, 1929. Privat 1985
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Catégorie : Peuple aquitain
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