- Col du Grand Colombier
-
Col du Grand Colombier
Ascension de la face sud-est du col du Grand Colombier Altitude 1 501 m Massif Massif du Jura Latitude
LongitudePays France Vallées Vallée du Séran
(ouest)Vallée du Rhône
(sud-est)Ascension depuisArtemare Culoz Déclivité moy.7,9 % 6,9 % Déclivité max.19 % 14 % Kilométrage15,9 km 18,3 km AccèsD 120 c D 120 a Fermeture
hivernalenovembre - avril modifier Le col du Grand Colombier se situe dans l'extrême sud du massif du Jura, dans le massif du Grand Colombier. Culminant à 1 501 m d'altitude, ce col est, avec le col du Chasseral, le plus haut col routier du massif du Jura. Le col se trouve entre le Grand Colombier (1 531 m, point culminant) et la Croix du Colombier (1 525 m), accessible par un sentier depuis le col.
Le point de vue depuis le sommet est superbe, que ce soit en regardant en contrebas la vallée du Rhône, le lac du Bourget et la sortie des gorges du Val-de-Fier, ou en observant au loin les sommets alpins.
Sommaire
Ascension cycliste
Ce col est moins connu que les cols alpins, notamment parce que le Tour de France ne l'a jamais emprunté (il sera franchi pour la première fois en 2012 ; la caravane du Tour de l'Ain y passe en revanche régulièrement). Il est néanmoins considéré par les cyclistes comme étant l'un des plus difficiles de France, à cause de la déclivité pouvant dépasser nettement les 10 % pendant de nombreux kilomètres sur plus de 1 200 m de dénivelée. Une confrérie cycliste , les « Fêlés du Grand Colombier », regroupe depuis 1992 plusieurs centaines de cyclos de toute l'Europe ayant réalisé l'ascension 2, 3 ou 4 de ses routes d'accès dans la même journée.
Quatre routes permettent d'accéder au col : deux à l'ouest et deux à l'est. Pour chaque versant, les deux routes se rejoignent à quelques kilomètres du col.
La route venant d'Artemare par Virieu-le-Petit présente les pentes les plus fortes. Au-dessus de Virieu se trouve un court passage à 22 % inclus dans un kilomètre à près de 19 % de moyenne. Cette portion se situe elle-même dans un tronçon forestier de plus de quatre kilomètres déjà très difficile. C'est pourquoi ce côté est surnommé « la directissime » ou encore appelé « le versant ouest direct ». L'autre route du côté ouest vient de Champagne-en-Valromey par Lochieu et évite ce passage, avec toutefois quelques kilomètres à près de 15 %. À la jonction des deux routes, la pente du kilomètre suivant est moins difficile mais peu après, un « coup de cul » marque à nouveau des pourcentages sévères, proches de 10 % pour les trois ultimes kilomètres. Arrivé à proximité de « barrières canadiennes » pour laisser passer les troupeaux de bovins, on aperçoit la croix sommitale.
La route depuis Culoz passe par la falaise surplombant la ville, avec de nombreux points de vue sur la vallée, au fil des virages. Cette première partie étant peu ombragée, la chaleur peut donc être une difficulté supplémentaire par temps sec. La pente est soutenue dans ce secteur (jusqu'à 14 %) mais un replat d'environ deux kilomètres suit avant la jonction avec la route venant d'Anglefort. Cette dernière route présente auparavant une pente régulière et forte. Les trois kilomètres suivants sont très difficiles avec là encore des passages à 14 %. Cependant, les ultimes kilomètres à partir du lieu-dit Fénestrez sont globalement moins difficiles.
Cyclisme professionnel
Tour de France
Le col du Grand Colombier sera pour la première fois au passage du Tour de France 2012[1] lors de la dixième étape, escaladé par Culoz.
Critérium du Dauphiné
L'ascension de ce col fut au programme du critérium du Dauphiné Libéré en 1988 ; Charly Mottet le franchit en tête[2] (il terminera 3e du classement général à l'issue de la compétition).
Tour de l'Ain
Il fut pour la première fois au programme du Tour de l'Ain en 1989. Barne Saint-Georges fut donc le tout premier coureur à le franchir en tête[3] et il empocha donc le gain de l'étape.
En 1996, une des étapes emprunta le col du Grand Colombier sans que celui-ci marque l'arrivée d'une étape. David Delrieu le franchit en tête.
En 1998, une étape emprunta le col et c'est Alexandre Vinokourov qui le franchit en tête.
Articles connexes : Tour de l'Ain 2007 et Tour de l'Ain 2009.En 1999, les organisateurs décidèrent de placer ce col en fin d'étape (comme en 1989). Tour à tour, Chris Jenner (1999), David Delrieu (2000), Marek Rutkiewicz (2002), Carl Naibo (2005), John Gadret (2007), Rein Taaramae (2009), s'y imposèrent au sommet[4], à chaque fois en empruntant la voie depuis Culoz.
Article connexe : Tour de l'Ain 2010.Il fut grimpé par Lochieu lors de l'édition 2010, où Thibaut Pinot passa en tête au sommet.
Article connexe : Tour de l'Ain 2011.Le même Thibaut Pinot s'adjuga la dernière étape (finissant au Grand Colombier) lors de l'édition 2011 (escaladé par Culoz). Il devança alors David Moncoutié qui remporta pour sa part le classement général final[5].
Tour de l'Avenir
Les coureurs du Tour de l'Avenir l'ont grimpé en 1978, 1979[6] et 1998 par Virieu-le-Petit. À chaque fois, certains coureurs, surpris par la difficulté et n'ayant donc pas choisi un braquet adapté, ont mis pied à terre.
Galeries
Versant ouest
Versant sud-est
Liens externes
- Site des Fêlés du Colombier, confrérie regroupant plusieurs centaines de cyclistes de toute l'Europe
Références
- Tour de France 2012 - Étape par étape - Étape 10 - Mâcon > Bellegarde-sur-Valserine
- À la loupe - Lundi 8 Août - Le Grand Colombier sur www.cyclismag.com, Cyclismag, 8 août 2005. Consulté le 18 août 2011
- Le Grand Colombier sur www.tourdelain.com. Consulté le 18 août 2011.
- Tour de l'Ain - Palmarès & Historique - Classements 2009 sur www.tourdelain.com. Consulté le 18 août 2011].
- Moncoutié paré, Pinot toujours plus haut sur www.eurosport.fr, 13 août 2011. Consulté le 18 août 2011.
- Col du Grand Colombier (1 505 m)
Catégories :- Col du Jura
- Col de l'Ain
- Ascension cycliste
- ZNIEFF de Type I de l'Ain
Wikimedia Foundation. 2010.