Château-musée de Boulogne-sur-Mer

Château-musée de Boulogne-sur-Mer
Informations géographiques
Pays	France
Ville	Boulogne-sur-Mer
Adresse	Rue de Bernet, 62200 Boulogne-sur-Mer, France
Coordonnées	50° 43′ 32″ N 1° 37′ 01″ E / 50.7256, 1.616950° 43′ 32″ Nord        1° 37′ 01″ Est / 50.7256, 1.6169
Informations générales
Date d’inauguration	1825
Collections	Céramiques grecques, art inuit et océanien, antiquités égyptiennes et romaines, art médévial et de la Renaissance
Informations visiteurs
Site web	Page officielle
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Le château-musée est un musée municipal de la ville de Boulogne-sur-Mer. Fondé en 1825, il présente des collections archéologiques variées, constituant notamment le premier ensemble de France (hors Paris) pour les céramiques grecques, et l'un des plus importants ensemble mondial d'art inuit.

Bâtiment

Le château et les fortifications ont été construits par Philippe Hurepel au XIII^e siècle, succédant aux enceintes du camp militaire romain. Les soubassements des remparts remontent à l'époque romaine et sont encore visitables dans le sous-sol. Les tours ont été construites au XVI^e siècle, la tour Notre-Dame en 1516, la Tour Françoise de 1516 à 1531, le fer à cheval de 1550 à 1567, après que les anglais aient arasée une partie et la tour carré est ensuite reconstruite.

Le château est sans donjon, il renforce l'angle oriental des remparts. Avec ses neuf côtés et dix tours rondes il décrit un polygone. Au XVI^e siècle cinq des tours sont englobées dans d'épaisses maçonneries afin de se protéger de l'artillerie en progrès. La double ligne de fortifications a été détruite par partir de 1689, par Louis XIV puis au XIX^e siècle le corps de garde et les logements ont été en partie détruits avant de l'être totalement durant la Seconde Guerre mondiale^[1].

La Porte de Calais, ou Porte Neuve, ou Porte Flamengue, ou Aubete est un passage pour piétons percé en 1895^[2]. Un édifice existait au-dessus en 1743 et ce corps de garde a été aménagé en logement pour aide major en 1864 à la place de l'Aubete détruit en en 1866^[3]

Au XVII^e siècle le bâtiment devient caserne, puis il sera utilisé comme prison jusqu'en 1974, date où il devient propriété de la ville. En 1988, le musée est inauguré. Avec les remparts, le château-musée constitue l'un des derniers ensembles architecturaux médiévaux de ville fortifiée encore intact en France. Le site a été classé en 1916^[1].

Collections permanentes

Les collections permanentes se composent de plusieurs ensembles :

• une collection d'antiquités romaines témoignant de l'histoire locale ;
• une collection d'antiquités égyptiennes rassemblée par Auguste Mariette et léguée au musée en 1825 ;
• une collection de céramiques grecques et italiques, issue du rachat en 1861 de la collection privée de Ch. L. Fleury Panckoucke (476 pièces) et de divers legs ;
• une collection d'art médiéval et de la Renaissance, legs de Camille Enlart ;
• une riche collection beaux-arts, legs de Charles Lebeau (1842-1916) en 1916 : on y remarque des tableaux de peintres tels que Maarten de Vos (Le Martyre de Saint Sébastien), Adriaen Brouwer, Pieter Lastman (Laban cherchant ses idoles, 1622), François Boucher (Vue fantastique de Tivoli), Giovanni Paolo Pannini (Deux pendants : Ruines avec personnages), Pierre-Narcisse Guérin (Portrait de petite fille), Louis-Léopold Boilly, Camille Corot (six toiles), Théodore Rousseau, Eugène Boudin (neuf toiles), Gustave Courbet (Marée montante), Alfred Sisley (Le Pont de Moret-sur-Loing), Henri Fantin-Latour, Eugène Carrière, Henri Le Sidaner, Charles Camoin ou Maurice de Vlaminck, Francis Tattegrain: La femme aux épaves, et des sculptures d'Antonio Canova, Jean-Baptiste Carpeaux, Auguste Rodin (deux petits bronzes), François Pompon et Jules Dalou entre autres.
• des collections d'arts premiers océanien et inuit, provenant de diverses donations, notamment Alphonse Pinart (dont les deux tiers des pièces kodiak recensées au monde).

Expositions temporaires

• 1991 : Alfred Georges Regner, rétrospective
• 2004 : Auguste Mariette
• 2005 : Napoléon : la Grande Armée… vers Austerlitz
• 2006 : Les Douze Travaux d'Héraclès
• 2007 : Te Moana (arts premiers en Océanie)
• 2008 : Le Pérou des Mochicas - Donations Georges Mathieu et Vicente Gil Franco
• 2009 : Giinaquq : comme un visage, masques d'Alaska, ou la culture Sugpiaq mise en lumière par Alphonse Pinart

Notes et références

Annexes

Articles connexes

• Boulogne-sur-Mer

Liens externes

• Pages du musée sur www.ville-boulogne-sur-mer.fr

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