- Christy-Pallière
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Jean-Anne Christy de la Pallière Surnom Christy-Pallière Naissance 1755
DinanDécès 1829 (à 76 ans)
ToulonOrigine France Grade Contre-Amiral Années de service 1778 - 1815 Commandement Desaix Faits d'armes Campagne de Suffren
Bataille d'AlgésirasDistinctions Officier de la Légion d'honneur
Chevalier de l'Ordre de Saint LouisAutres fonctions Préfet maritime modifier
Jean-Anne Christy de la Pallière, dit Christy-Pallière, né en 1755 à Dinan et mort à Toulon en 1829, est un officier de la Marine française.Sommaire
Enfance
Fils d'un capitaine de la Compagnie française des Indes orientales, il commence sa carrière en tant que volontaire dans cette même compagnie en 1773. Il est enseigne dès 1774 et fait croisière jusqu'en Chine puis en 1776-1777 aux Indes.
Service en mer
Dans la marine royale
Il entre au service du Roi en 1778 en tant que lieutenant de frégate et sert sur la frégate la Surveillante. Sur ce bâtiment, il participe à la bataille d'Ouessant (juillet 1778) au sein de la flotte d'Orvilliers. Il est enseigne de vaisseau en février 1779 sur le vaisseau le Sévère de l'escadre du bailli de Suffren et participe à toute la campagne dans les mers de l'Inde, assistant à quatre combats. Il passe sur le vaisseau l'Orient mais alors qu'il est de quart le vaisseau s'échoue (1782). Au retour en France en 1784, il est sanctionné de ce fait bien que son capitaine ait été à ses côtés au moment du naufrage. Il est radié de la marine.
Dans la marine de la République
Il est rétroactivement blanchi et réintégré comme lieutenant de vaisseau dans la marine de la République en février 1793 au moment de la déclaration de guerre à l'Angleterre. Il est presque aussitôt promu capitaine de vaisseau car il faut combler les vides laissés par l'émigration massive des officiers de la marine royale. Il commande successivement les vaisseaux le Sans Pareil et le Scévola.
En tant que membre de la noblesse, il est destitué en janvier 1794 mais réintégré en novembre. Il commande une division de frégates puis le vaisseau la Convention. En 1799, sur l'Océan, il est adjudant général (~ chef d'état major) de l'escadre de Bruix pour son fameux "raid" en Méditerranée. Il commande ensuite le Tyrannicide qui devient en 1801 le Desaix.
Il participe à la bataille d'Algésiras le 13 juin 1801 dans l'escadre de Linois qui bat l'amiral Saumarez avant d'être à son tour battu quelques jours plus tard.
Service à terre
Sous l'Empire
En 1803, il est nommé commandant militaire du port de Brest, puis de celui de Toulon de 1805 à 1815.
Il assure à plusieurs reprises entre 1811 et 1815 l'intérim du Préfet maritime, le contre amiral Lhermitte, malade; il exerce aussi les fonctions de major général à plusieurs reprises. Il est mis en retraite le 31 décembre 1815 mais réintégré dès mars 1816 pour être de nouveau en retraite en juillet de la même année mais avec cette fois le titre honoraire de contre-amiral.
Il meurt à Toulon en 1829.
Sources
- Danielle Quintin et Bernard Quintin, Dictionnaire des capitaines de vaisseau de Napoléon, Paris, S.P.M., coll. « Kronos », 1er octobre 2003, 427 p. (ISBN 2901952429)
- Hubert Granier, Marins de France au combat (1715 - 1789), t. 3, France Empire, 12 octobre 1995, 432 p. (ISBN 2704807582)
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