- Chinatown (Montréal)
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Quartier chinois de Montréal
Quartier chinois de Montréal
Porte d'entrée du Quartier chinois (boulevard St-Laurent)Administration Pays
ProvinceCanada
QuébecVille Montréal Statut Quartier Arrondissement Ville-Marie Quartiers Fondateur
Date
1877Constitution Maire
MandatSite officiel de Quartier chinois de Montréal Démographie Population hab. () Densité hab./km2 Gentilé Langue(s) Français, Chinois Géographie Superficie km2 Latitude
LongitudeLieux d’intérêts Montréal souterrain, station Place-des-Arts, station Place-d'Armes, Complexe Guy-Favreau, Vieux-Montréal, Holiday Inn chinois
Le Quartier chinois de Montréal est situé entre la rue Viger, la rue Saint-Urbain , le boulevard René-Lévesque et le boulevard Saint-Laurent. La rue de La Gauchetière est une rue piétonnière où l'on retrouve de nombreux restaurants et commerces. À l'intersection des rues Gauchetière et Clarke, le Montréal souterrain, de même que le métro, station Place-des-Arts, sont accessibles via le Complexe Guy-Favreau. Le métro Place-d'Armes est situé entre le Quartier chinois et le Vieux-Montréal, près de l'hôtel de la chaîne Holiday Inn dont l'architecture comporte des éléments chinois.Sommaire
Histoire
Les origines du quartier chinois remontent aux années 1860, l’époque où le peuple du dragon a débuté son histoire au Canada en contribuant à l’établissement du chemin de fer. Venant en grande partie de la Colombie-Britannique et de la Chine du Sud, ces nouveaux arrivants chinois, majoritairement des cantonais, se sont progressivement établi dans ce secteur autrefois résidentiel[1].
C'est en 1902 que l'appellation Quartier chinois désigne officiellement ce quadrilatère du quartier Saint-Laurent de Montréal. Principalement sur la rue de La Gauchetière, entre les rues Chenneville et Clark, les premiers Chinois vont ouvrir leurs petits commerces, restaurants ou épiceries fines[2].
Par la suite, un afflux de l’immigration asiatique au cours des affrontements de la Guerre Froide apporta des influences vietnamiennes au quartier chinois. La forte concentration de chinois dans le secteur commençait à diminuer alors qu'une partie des membres de la communauté chinoise de Montréal choisissaient de s’installer dans les banlieues de la métropole. Toutefois, l’enclave poursuivait son développement à pas gigantesques à la fin des années 1990 lors du début de la libéralisation de l’économie chinoise et du retour de Hong Kong à la Chine. Les hommes d’affaires, craignant un resserrement du contrôle chinois sur la péninsule, transféraient leurs capitaux monétaires au Canada tout en collaborant dans des projets du quartier chinois. Dernièrement, un second quartier chinois a vu le jour dans la ville de Brossard où vingt pour cent de la population déclarent être d’origine chinoise.
Commerces et institutions
Le Quartier comporte plusieurs épiceries, restaurants et magasins spécialisés, par exemple, dans les mangas. La plupart des commerces sont spécialisés dans l'alimentation et la gastronomie chinoises; entre autres, s'y trouvent des pâtisseries chinoises. De plus, on y retrouve des commerces spécialisés dans la cuisine vietnamienne. Le quartier est souvent très occupé, et trouver un stationnement est plutôt difficile.
Outre ses activités économiques dans le secteur, le quartier chinois participe quotidiennement dans le rapprochement des liens communautaires. Les locaux et bureaux d’innombrables journaux, organisations et associations chinois du Québec sont aménagés dans les immeubles du quartier. Aux environs du quartier chinois se situe également la plus grande école chinoise de Montréal (environ 1500 élèves) de même que l’église de la mission catholique chinoise. Le gouvernement du Canada a investi dans l’installation d’un hôpital chinois et d’un nouveau centre communautaire, qui offre une gamme variée d’exhibitions et des programmes culturels.
À cause de sa situation géographique dans l'arrondissement de Ville-Marie, le Quartier chinois y reçoit beaucoup de touristes. Certains de ses restaurants sont très réputés, et voire même abordables, afin d'attirer les visiteurs d'affaires des centres de convention adjacents: (Palais des congrès de Montréal, Centre de commerce mondial de Montréal).
Portes du quartier
La Chine a offert à la ville de Montréal deux portes et qui, aujourd'hui, ornent le boulevard Saint-Laurent, aux intersections du boulevard René-Lévesque et à celle de la rue Viger.
Calligraphie dans le Quartier chinois de Montréal
Holiday Inn, vu du dessus de l'autoroute Ville-Marie
Rue de La Gauchetière en octobre
Voir aussi
Notes
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