- Chelidonium
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Chélidoine
Grande chélidoineChelidonium majus Classification classique Règne Plantae Classe Magnoliopsida Ordre Papaverales Famille Papaveraceae Genre Chelidonium Nom binominal Chelidonium majus
L., 1753Classification phylogénétique Ordre Ranunculales Famille Papaveraceae D'autres documents multimédia
sont disponibles sur CommonsParcourez la biologie sur Wikipédia : La chélidoine ou grande chélidoine (/kelidwan/) (Chelidonium majus, « grande hirondelle » en latin) est une plante de la famille des Papavéracées et la seule espèce du genre Chelidonium. On l'appelle aussi « herbe aux verrues », car son latex jaune-orange passe pour éliminer les verrues.
Autres noms communs : Chélidoine majeure, grande éclaire, herbe aux boucs, herbe de l'hirondelle, herbe de Sainte-Claire, herbe aux verrues, lait de sorcières, sologne, félongène, felougne.
La chélidoine (du grec χελιδών et du latin chelidonium, hirondelle) doit son nom au fait que la floraison de cette papavéracée (pavot, coquelicot) coïncide avec l'arrivée de ces migrateurs.
Sommaire
Description
La tige dressée et ramifiée atteint 30 à 50 cm de haut. Elle est cylindrique, poilue par endroits et les blessures laissent échapper un latex jaune à orange, couleur due à son pigment, la chélidoxanthine.
Les feuilles inférieures sont pétiolées, celles du sommet sont sessiles. Elles sont molles, imparipennées et crénelées (parfois dentées), de couleur un peu glauque (surtout en dessous).
Les fleurs poussent en ombelle à l'extrémité de longs pédoncules. Elles ont environ 2 cm de diamètre, elles comportent 2 sépales verts caducs, quatre pétales jaunes, et de nombreuses étamines de la même couleur que les pétales.
Après fécondation l'ovaire se transforme en capsule linéaire qui peut atteindre 5 cm de long et qui ressemble beaucoup à une gousse, aussi appelée une silique.
Les graines sont petites et noires. Elles possèdent un élaïosome qui attire les fourmis pour disperser les graines (myrmécochorie).
Cette espèce est très variable, en particulier dans la forme des feuilles et dans leur division. On a décrit plus de 20 variétés.
Aire de répartition
Elle est commune dans toute l'Europe sauf au nord où elle n'est qu'introduite, comme en Angleterre ou en Irlande.
Habitat
Elle pousse à partir du printemps sur le bord des chemins, dans les décombres, le long des murs ou à l'orée des bois. Elle est considérée comme un indicateur d'azote.
Utilisation
La chélidoine a traditionnellement été utilisée pour guérir de nombreuses maladies (foie, rhumatismes...). Le suc (latex) qui s'échappe quand on casse la tige de la chélidoine a la réputation de faire disparaître les verrues et les cors, d'où son surnom de « plante à verrues ». Le suc de la plante contient plusieurs alcaloïdes toxiques.
La Chelidoine a été expérimentée en homéopathie par Hahnemann et ses élèves. elle agit également sur la circulation sanguine en elargissant les coronaires et en augmentant la tension les alcaloides ont aussi un effet bactericide l'emploi du suc frais pour l'élimination des verrues est déconseillé car il n'est pas sans danger, les remedes à base de chélidoine ne doivent être employés que sous contrôle médical.
propriétés médicinales internes : Cholérétique, cholagogue, antispasmodique, dépuratif de voies biliaires[1]
Toxicité
La toxine mise en cause est la chelidonine.
La plante est rarement ingérée à cause de son odeur et de son goût désagréables. L'ingestion peut causer des nausées, vomissements, crampes abdominales, diarrhées et déshydratations[2].
Liens externes
- Référence GRIN : espèce Chelidonium majus (en)
- Référence Tela Botanica (France métro) : Chelidonium majus (fr)
- Pixiflore, la chélidoine
- http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Chelidonium_majus_scan.jpg
Notes et références
- ↑ :(fr)Chelidoine sur madecinesnaturelles.com
- ↑ Lewis S. Nelson, M.D. ; Richard D. Shih, M.D. ; Michael J. Balick, Ph.D., Handbook of Poisonous and Injurious Plants, Second Edition, Springer, 2007, 340 p. (ISBN 0-387-31268-4).
pages 120 à 121
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