- Chasse, pêche, nature, et traditions
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Chasse, pêche, nature et traditions
Chasse, pêche, nature et traditions Président Frédéric Nihous Fondation 1989 Disparition {{{disparition}}} Siège BP 87546 64075 PAU CEDEX
{{{option-1}}} {{{valeur-1}}} {{{option-2}}} {{{valeur-2}}} {{{option-3}}} {{{valeur-3}}} {{{option-4}}} {{{valeur-4}}} {{{option-5}}} {{{valeur-5}}} {{{option-6}}} {{{valeur-6}}} Présidents du groupe au Sénat {{{Sénat}}} à l'Assemblée {{{Assemblée}}} au Parlement européen {{{ParlementEuropéen}}} Représentation du parti Députés {{{Députés}}} Sénateurs {{{Sénateurs}}} Députés européens {{{Députéseuropéens}}} Idéologie conservatisme, traditionalisme Affiliation européenne EDD Affiliation internationale Couleurs vert, bleu Site Web www.cpnt.asso.fr voir aussi Constitution française
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Élections en FranceChasse, pêche, nature et traditions (CPNT) est un parti politique français, créé en septembre 1989 sous la forme d'une association. Son objet est de défendre un certain nombre de valeurs traditionnelles de la France rurale dont essentiellement la chasse. Ses fondateurs sont André Goustat, Jean Saint-Josse, Jean Seinlary et Pierre Fuziès. Son président actuel est Frédéric Nihous.
Ce parti était membre du Groupe pour l'Europe des démocraties et des différences au Parlement européen.
Sommaire
Histoire
Aux élections européennes de 1989 et de 1994, le mouvement se présente mais ne remporte aucun siège.
Il obtient six élus aux élections européennes de 1999, dont son président Jean Saint-Josse qui était tête de liste.
Après le premier tour des élections régionales, le 21 mars 2004, CPNT, qui disposait pourtant d'élus dans les précédents conseils régionaux, a choisi de ne pas fusionner avec d'autres listes dans les 5 régions (sur 8) où le mouvement a franchi la barre des 5 % qui l'y aurait autorisé, et de ne donner aucune consigne de vote à ses électeurs. CPNT ne sera donc plus représenté dans les conseils régionaux (il possédait 32 conseillers régionaux).
Aux élections européennes de 2004, il n'arrive à atteindre 3 %, taux nécessaire au remboursement des frais de campagne, que dans l'une des cinq circonscriptions dans lesquelles il s'était présenté. Ceci représente un déficit de 300 000 euros et la perte de ses six députés européens.
Après ces échecs, plusieurs cadres du parti ont rejoint l'UMP ou le MPF, et six permanents de l'association ont dû être licenciés.
Le 2 septembre 2006, CPNT a désigné Frédéric Nihous comme candidat à l'élection présidentielle de 2007. Il a recueilli 1,15 % des voix au premier tour, soit 420 645 voix au total[1]. Au deuxième tour, il a appelé au rejet de « l'écologie punitive inspirée par les Verts », lesquels se sont ralliés à Ségolène Royal et a rappelé à ses électeurs "qu’à l’heure du choix il ne faut pas se tromper"[2]. Aux législatives de 2008, CPNT appelle à voter pour l'UMP au deuxième tour[3].
Président de CPNT depuis 1998, Jean Saint-Josse a décidé de ne pas se représenter à la tête du mouvement en 2008. Frédéric Nihous lui succède le 14 janvier 2008 lors d'une réunion à Orly (Val-de-Marne) où le comité exécutif du mouvement l'a élu.[4]
À l'occasion des élections européennes de 2009, CPNT a décidé de faire alliance avec le Mouvement pour la France (droite), présidé par Philippe de Villiers, alliance rejetée par le comité héraultais de CPNT ; le délégué départemental Laurent Jaoul a fait savoir lors d'une déclaration à l'AFP qu'il entrait en dissidence de son parti en raison de l'accord national passé avec le MPF.
Scores électoraux
- Élections européennes de 1989 : liste menée par André Goustat - 749 741 voix (4,13 % des suffrages exprimés) - 0 élu.
- Élections régionales de 1992 : 29 élus ventilés dans 13 régions (dont 10 élus pour la seule région Aquitaine).
- Élections européennes de 1994 : liste menée par André Goustat - 771 061 voix (3,96 % des suffrages exprimés) - 0 élu.
- Élections régionales de 1998 : 32 élus ventilés dans 17 régions. En Languedoc-Roussillon, les chasseurs présentent 2 listes dans l'Hérault, la division dans ce département les privent d'un ou deux sièges de plus.
- Élections européennes de 1999 : liste menée par Jean Saint-Josse. 1 195 727 voix soit 6,77% des suffrages exprimés. 6 élus au parlement européen : Jean Saint-Josse, Michel Raymond, Véronique Mathieu, Yves Butel, Jean-Louis Bernié et Alain Esclopé.
- Élections cantonales de 2001 : 52 candidats - 4 élus : 2 dans la Somme : Nicolas Lotin et Yves Butel (a quitté CPNT depuis) ; 1 en Gironde : Francis Magenties (Canton de Lesparre-Médoc) ; et 1 dans l'Hérault : Christophe Morgo (canton de Mèze). Ce dernier gagne un canton qui était détenu par un candidat Vert depuis 1971.
- Élection présidentielle de 2002 (1er tour) : Jean Saint-Josse - 1 204 689 voix (4,23 % des suffrages exprimés).
- Élection présidentielle de 2007 (1er tour) : Frédéric Nihous - 420 645 voix (1,15 % des suffrages exprimés).
- Élections cantonales de 2008 : Francis Magenties Conseiller général de Gironde (56,06 % des suffrages exprimés au second tour) et Christophe Morgo Conseiller général de l'Hérault (72,04% des suffrages exprimés au second tour) sont brillamment réélus.
- Élections sénatoriales de 2008 : liste conduite par Eddie Puyjalon en Gironde - 8 voix - 0 élu. Liste conduite par Ferdinand Jaoul dans l'Hérault - 31 voix - 0 élu.
- Élections européennes de 2009 : liste commune avec le MPF sous la bannière Libertas ; 4,80 % des suffrages exprimés, un élu MPF (Philippe de Villiers) et aucun élu CPNT.
Un mouvement de droite ?
Si Jean-Saint Josse ou Frédéric Nihous sont issus du RPR[5], CPNT se déclare comme mouvement indépendant[6]. Mais le mouvement est classé à droite : dans les différents exécutifs régionaux et départementaux CPNT s'est systématiquement allié avec la droite, même lorsqu'elle était soutenue par l'extrême-droite[7]. En 1998, Michel Blondin devient vice-président de la région Picardie au côté de la droite avec les voix du FN[8]. Entre 1999 et 2004, CPNT siège au Parlement européen dans le groupe EDD aux côtés de partis de droite eurosceptiques. En 2004 une alliance avec Philippe de Villiers est envisagée par une partie du mouvement[9]. Elle se concrétise pour les élections européennes de 2009, malgré le rejet de cet accord par la délégation du département de l'Hérault.[10].
Le rapprochement avec l'UMP (depuis 2007)
Au second tour de l'élection présidentielle de 2007, CPNT appelle à voter contre Ségolène Royal. Aux législatives de juin 2007, il appelle à voter pour les candidats de l'UMP au second tour. Des militants critiquent cet appel à voter UMP, reprochant une négociant secrète où cet appel aurait échangé contre « une mission » qui pourrait être confie à « un haut dirigeant du mouvement[3] ». En novembre 2007, Frédéric Nihous accepte une mission de Michel Barnier sur la ruralité. Suite au score décevant des élections europénnes de 2009, CPNT annonce son souhait rejoindre la majorité présidentielle[5]. La fédération CPNT de Languedoc-Roussillon annonce alors une alliance pour les élections régionales de 2010 avec le président divers gauche sortant, Georges Frêche.
Liens externes
Notes et références
- ↑ Le site officiel du ministère de l'Intérieur de l'Outre-mer et des Collectivités Territoriales
- ↑ Site de campagne de Frédéric Nihous
- ↑ a et b Le Journal du Médoc
- ↑ Lemonde.fr : Jean Saint-Josse quitte la présidence de Chasse, Pêche, Nature et Traditions - Politique
- ↑ a et b Frédéric Nihous : « On se prend claque sur claque aux élections. Il faut donc savoir dire stop. En ralliant l'UMP, nous ne renions pas nos convictions », « Le parti des chasseurs prêt à rejoindre la majorité », Le Figaro, 12 août 2009
- ↑ Site de CPNT
- ↑ Poitou Charente Aquitaine Champagne-Ardennes
- ↑ Le Livre noir (1998-2001), " droite extrême droite, les amitiés particulières"
- ↑ CPNT la délicate pêche aux voix, L'Humanité
- ↑ fr.news.yahoo.com
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