Centrale nucléaire de Blayais

45° 15′ 22″ N 0° 41′ 27″ W / 45.2562, -0.6908

Centrale nucléaire du Blayais
Administration
Pays	France
Région	Aquitaine
Province	Gironde
Commune	Braud-et-Saint-Louis
Opérateur	EDF
Statut
Année de construction	1976
Date de mise en service commerciale	21 juin 1981
Latitude Longitude	45° 15′ 22″ Nord        0° 41′ 27″ Ouest / 45.25611, -0.69083
Réacteurs
Fournisseurs	Areva NP, Alstom
Type	REP
Réacteurs actifs	4 x 900 MW
Production d'électricité
Puissance nominale	3600 MW
Electricité générée annuelle	26.569 GWh (année 2006)
Electricité moyenne
Production totale	500 TWh
Divers
Source froide	estuaire de la Gironde
Architecte	{{{architecte}}}
Coût	{{{coût}}}
Web url	EDF : le Blayais
Géolocalisation sur la carte : [[]] Centrale nucléaire du Blayais   Géolocalisation sur la carte : France Centrale nucléaire du Blayais
- Centrale nucléaire - énergie

La centrale nucléaire du Blayais est localisée tout près de la commune de Blaye, au cœur du marais du Blayais, sur la commune de Braud-et-Saint-Louis (Gironde), en bord de Gironde entre Bordeaux (60 km en amont) et Royan (80 km en aval)^[1]. Elle est refroidie par l'eau de l'estuaire de la Gironde qui est pompée via des canalisations sous-marines.

Sommaire 1 Présentation 2 Sûreté nucléaire 2.1 Risque sismique 2.2 Risque d'inondation 3 Liens externes 4 Notes et références

Présentation

Elle dispose de 4 réacteurs nucléaires de technologie REP - Réacteurs à eau sous pression de 900 MW chacun mis en service de 1981 à 1983^[2].

1200 salariés EDF et 350 prestataires permanents travaillent dans la centrale nucléaire du Blayais^{[réf. nécessaire]}.

Ses 4 réacteurs produisent environ 27 TWh^{[N 1]} par an^[3] et répondent à 1,5 fois les besoins en électricité de la région aquitaine^{[réf. nécessaire]}. Depuis sa mise en service, la centrale nucléaire du Blayais a produit 500 milliards de kilowatts-heure, soit l'équivalent de la production d'électricité française en 1 année^{[réf. nécessaire]}.

Sûreté nucléaire

Dans son rapport annuel 2007, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) considère globalement satisfaisante la sûreté nucléaire de la centrale du Blayais. L'ASN constate particulièrement que l'organisation mise en place pour la gestion des situations d'urgence apparaît robuste mais que le site doit faire preuve de plus de rigueur dans la préparation des interventions^[4].

Risque sismique

En 2002 et 2003, EDF a déclaré deux incidents génériques de niveau 1 sur l'échelle INES relatifs à la tenue au séisme de composants de certains REP 900 MWe français, dont la centrale du Blayais.

L'incident déclaré le 14 octobre 2002 concerne la tenue au séisme de réservoirs d'eau permettant d'assurer le refroidissement du coeur en cas d'accident^[5]. Les travaux nécessaires à la remise en conformité de la centrale se sont terminés en décembre 2005^[6].

L'incident déclaré le 28 octobre 2003 concerne la tenue au séisme de tuyauteries connectées à l'un des réservoirs d'eau concerné par l'incident du 14 octobre 2002^[7].

Risque d'inondation

Dès 1998, le bilan annuel de la sureté de la centrale du Blayais notifiait la nécessité d'une surélévation de 50 cm des digues, mais EDF différa ce rehaussement de sa digue de protection. Le 19 novembre 1999, EDF est sommée de produire un planning des travaux de sécurité par une lettre la rappelant à l'ordre^[8].

Un mois plus tard, le 27 décembre 1999, lors des tempêtes qui frappèrent alors l'Europe, la centrale fût inondée, conduisant à la mise hors service volontaire des trois réacteurs alors en puissance. Le quatrième réacteur était arrétée dans le cadre d'opération de maintenance normale. L'incident a été classé au niveau 2 (« incident ») sur l'échelle INES.

Les opposants au nucléaire^{[Qui ?]} pensent que ce classement ne rend pas compte de la gravité de la situation et estiment que la centrale du Blayais a frôlé la catastrophe à cette occasion^{[réf. nécessaire]}.

L'Institut de protection et de sûreté nucléaire (IPSN) – aujourd'hui Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) – a publié le 17 janvier 2000 un rapport ^[9] qui montre que la plate-forme de l'îlot nucléaire est calée au-dessous de la cote majorée de sécurité (CMS) pour la centrale du Blayais, mais aussi pour les sites de Belleville, Chinon, Dampierre, Gravelines, et Saint-Laurent. Puisque les plate-formes sur lesquelles ont été remblayées ces centrales n’ont pas été érigées suffisamment haut, des mesures ont été annoncées par un rapport parlementaire^[10] pour améliorer la protection interne et externe des centrales.

Liens externes

• Centrale du Blayais : organisation défaillante
• Vue satellite sur Wikimapia : La centrale de Blaye (4 tranches)
• Rapport 2007 au titre de la loi du 13 juin 2006 sur la transparence et la sécurité nucléaire
• (en) Blayais 1 : fiche INSC
• (en) Blayais 2 : fiche INSC
• (en) Blayais 3 : fiche INSC
• (en) Blayais 4 : fiche INSC

Notes et références

Notes

Références

Industrie nucléaire en France
Centrales en exploitation	Belleville • Blayais • Bugey • Cattenom • Chinon • Chooz • Civaux • Cruas • Dampierre • Fessenheim • Flamanville • Golfech • Gravelines • Nogent • Paluel • Penly • Saint-Alban • Saint-Laurent • Tricastin
Réacteurs en phase de démantèlement	Brennilis • Bugey 1 • Chinon (A1/A2/A3) • Chooz A • Creys-Malville • Saint-Laurent (A1/A2)
Centres de recherche	CEA Cadarache • CEA Fontenay-aux-Roses • CEA Marcoule • CEA Pierrelatte • CEA Grenoble • CEA Saclay • Laboratoire souterrain de l'Andra (Bure)
Centres participant au cycle du combustible nucléaire	Malvesi • Eurodif • La Hague • L'Aube • La Manche • Morvilliers
Principaux acteurs	Groupe Areva (Areva NP-Areva NC) • Autorité de sûreté nucléaire (ASN) • Commissariat à l'énergie atomique (CEA) • Électricité de France (EDF) • Institut national des sciences et techniques nucléaires (INSTN) • Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN)
Voir aussi : Liste des centrales nucléaires en France • Caractéristiques des réacteurs

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