Cegep de Sherbrooke

Cegep de Sherbrooke

Cégep de Sherbrooke

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45° 24′ 36″ N 71° 53′ 06″ W / 45.410, -71.885

Cégep de Sherbrooke (Cégep)
Logo du Cégep de Sherbrooke

Devise : Créateur de relève
Fondation 1968
Type Cégep publique
Localisation Sherbrooke, Canada
Régime linguistique Français
Directeur Sylvain Saint-Cyr
Nombre d'étudiants 6 400
Nombre de campus 1
Téléphone 819 564-6350
Adresse 475, rue du Cégep, Sherbrooke (Québec) J1E 4K1
Site web cegepsherbrooke.qc.ca

Le Cégep de Sherbrooke est une institution scolaire de niveau collégial, offrant des cours de formation pré-universitaire et technique, à environ 6 400 (hiver 2007) étudiants à temps plein et à temps partiel. Le Cégep est situé à Sherbrooke, au Québec, sur la rue du Cégep (anciennement nommée rue du Parc), et est divisé en huit pavillons.

Sommaire

Historique

Le cégep est créé le 15 mai 1968 (par décret ministériel), sous le nom de Collège de Sherbrooke et compte alors à son actif 1 300 étudiants et étudiantes[1]. La première réunion du conseil d'administration, qui est alors composé de 5 membres, a lieue le 3 juin 1968. Le Collège de Sherbrooke est renommé Cégep de Sherbrooke en 2005.

Au fil de son histoire, le Cégep de Sherbrooke voit apparaître divers organismes dont l'Association étudiante du Collège de Sherbrooke (AÉCS) en 1975, le Syndicat du personnel de soutien en 1977 et la Fondation du Collège en 1990.

Campus du cégep

Fichier:Campus Ouest du Cégep de Sherbrooke.jpg
Bâtiments de campus Ouest du cégep durant la première moitié des années 1970.

Le 1er juillet 1968, le cégep prend possession de l'École normale des garçons (pavillon 1) et de l'Institut de technologie (pavillon 2), situés dans l'Ouest de la ville, pour le montant symbolique de deux dollars[2]. Le 4 septembre 1968, le cégep y accueille ses nouveaux étudiants pour la première rentrée scolaire de son histoire.

En 1969, pour répondre aux besoins d'une masse étudiante grandissante, le cégep ouvre un deuxième campus situé dans l'Est de la ville au coin de la rue du Parc (maintenant rue du Cégep) et de la rue Terril. Les installations du cégep sont répartie en les campus Ouest et Est pendant une période de 6 ans. En 1975, le campus Ouest ferme, les services ayant tous migré vers l'Est. En octobre de la même année, le campus Est du cégep, avec ses deux nouveaux pavillons, les pavillons 1 et 2, est officiellement inauguré[1].

Pavillons

CAP (pavillon 1)

Le logo de CAP jeunesse.

Le Centre de l'activité physique (CAP) du cégep commence ses activités en 1975. Les installations intérieures du site du Centre de l'activité physique comprennent cinq gymnases (dont une palestre), deux murs d'escalade, une piscine, une salle d'entraînement ceinturée d'une piste de jogging, un dojo, une salle de danse et une salle de relaxation[3]. Accessible à la population et aux étudiants, ces installations permettent la pratique d'activités physique récréatives et l'entraînement aérobique et musculaire. La salle d'entraînement du CAP est l'une des plus grandes au Québec[4]. Le concept architectural du CAP fut élaboré avec les professeurs du département d'Éducation physique[2].

L'initiative CAP Jeunesse, camp de jour pour enfants organisé au CAP, est introduite en 1986[2]. Le service est présentement offert à une clientèle âgés entre 3 et 17 ans et offre des activités se divisant principalement dans les pans sportifs, artistique et d'exploration.

Pavillon 2

Fichier:Pavillon Notre Dame de France.jpg
Le pavillon Notre-Dame-de-France, occupait l'emplacement de l'actuel pavillon 2 avant d'être démoli en 1974.

Le nouveau pavillon 2, nommé à l'époque Pavillon des Sciences et du Centre de documentation, accueille ses premiers étudiants en septembre 1975. Il occupe une superficie presque équivalente à la somme de celle occupée par les pavillons 3, 4, 5 et 6. Ce bâtiment contient le Centre des médias (médiathèque du cégep) et accueille les départements des Sciences de la nature, des Techniques physiques et Techniques de la santé.

Pavillon 3

Le pavillon 3, qui fût le premier pavillon du campus Est, ouvre ses portes en septembre 1969. Il occupe alors les locaux de l'École normale Notre-Dame-du-Sacré-Cœur louée à la congrégation religieuse des Filles de la Charité du Sacré-Cœur de Jésus[2]. Le 11 décembre 1981, la nouvelle appellation de l'amphithéâtre de ce pavillon est dévoilée : la Salle Alfred-Des Rochers, nommée en l'honneur du poète et journaliste sherbrookois du même nom. Il s'agit du pavillon des départements de Sciences humaines, d'Histoire et civilisation, de Technique d'éducation à l'enfance et spécialisée et de Musique.

Pavillon 4

Le pavillon 4 accueille les programmes des Arts et Lettres depuis 1970. En 1971, ses installations sont rénovées. Le bâtiment, construit en 1939, est à l'origine l'école primaire Saint-Sacrement[2].

Pavillon 5

Le pavillon 5, reçoit ses premiers étudiants en 1972[2]. Il s'agit du pavillon de l'Administration et des Techniques informatique, bureautique, administrative et policière.

Le bâtiment appartient initialement au Sherbrooke Hospital et est racheté, en 1945, par les Filles de la Charité pour devenir le Collège du Sacré-Cœur, une école réservée aux filles[5]. En 1969, le bâtiment est revendu au gouvernement québécois afin de devenir l'actuel pavillon 5 du Collège de Sherbrooke.

Résidence (pavillon 6)

La résidence, initialement réservée aux filles, accueille ses premières occupantes en 1969. À partir de 1973, elle devient aussi accessible aux garçons. Un incendie s'y déclencha le 8 février 1977. Les résidents sont logés dans des familles et à l'hôtel pendant le nettoyage et la restauration des lieux. Le 5 janvier 1988, un second incendie survient. En raison de la superstition anglo-saxonne figurant le chiffre « 13 » comme signe de malchance, le treizième étage des résidences du cégep est identifié comme étant le quatorzième étage.

Pavillon 8

Des classes sont louées par le Cégep (hors campus) à cause du manque de locaux et un apport d'étudiants élevé.

Pavillon 9

Le pavillon 9, érigé en 2008, est constitué d'unités mobiles modulaires. Ces installations, temporaires, sont destinées à accueillir le surplus d'étudiants suite à l'importante hausse de la masse étudiante. Les étudiants du cégep ont humoristiquement surnommés ce pavillon « le Bunker » en raison de son revêtement gris et de ses formes rappelant une casemate d'avant-guerre, considérés comme peu esthétiques[6]. En 2011, à l'arrivée à échéance du contrat, il est prévu que les unités modulaires soient désinstallées[7].

Pavillon 10

Suite au financement de 310 000 $[8] octroyé par le Ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport du Québec vers la fin de l'année 2008, le Cégep de Sherbrooke acquiert l'église Très-Saint-Sacrement, situé sur la rue Kennedy-Nord, afin d'en faire le pavillon 10. Il est prévu que ce pavillon abrite six salles de classes, des laboratoires informatiques et des aires communes[7].

Développement durable

Suite au travail du comité C'VIABLE (le comité écologique de l'association étudiante)[9], en novembre 2006, le cégep se dote d'une Politique de développement durable qui se manifeste à travers la mise sur pied de programmes encourageant l'utilisation des transports en commun, le covoiturage, le recyclage, la récupération et l'économie énergétique.

Transport en commun

Tout aux long de la session scolaire, en partenariat avec la STS, le cégep offre le transport en commun gratuit à ses étudiants inscrits à temps complet, à l'instar de l'Université de la ville. Cette mesure, entreprise depuis 2007, est défrayée à 25% par le cégep et à 75% par les étudiants qui doivent payer une cotisation de 50 $ par session [10]. En 2008, le Cégep de Sherbrooke gagne le Prix québécois de l’entreprise citoyenne, dans la catégorie « moyennes entreprises » pour l'ensemble des mesures de transport durable[11].

Équipes sportives

Le logo des Volontaires reprend les mêmes couleurs et la même police d'écriture (Myriad) que le logo du cégep.

Les douze équipes sportives de badminton, basket-ball, cheerleading, football, natation, soccer et volley-ball qui représentent le Cégep de Sherbrooke sont appelées Les Volontaires.

Le football

La première équipe de football du cégep fut créée en 1969[2] et exista jusqu'en 1978, dernière année pendant laquelle, l'équipe de football participe au Bol d'Or après avoir remporté la sélection provinciale[12]. En 2004, une nouvelle équipe de football des Volontaires est formée. Dès sa deuxième saison, l'équipe remporte le Bol d'Or collégial AA division 2. À sa quatrième saison, en 2007, l'équipe qui a gagné toutes les parties de sa saison, remporte le Bol d'Or collégial AA division 1[13]. L'année suivante, les Volontaires gagnèrent le Bol d’or pour une deuxième année consécutive, toujours en première division collégial AA[14].

Association étudiante

Ancien logo de l'AECS, représentant les lettres a, e, c et s.
Logo de l'AECS, actuellement.

L'Association étudiante du Cégep de Sherbrooke (AECS) est membre de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ). Les actions et la plateforme de l'AECS poursuivent ainsi des objectifs de militantisme s'inscrivant dans ceux de l'ASSÉ, par exemple (mais non-exhaustivement): l'obtention gratuité scolaire complète, la démilitarisation ou encore la défense des droits des minorités.

En plus du militantisme qu'elle pratique, l'association finance et chapeaute la plupart des comités étudiants du cégep dont le café étudiant (le Café l'Équitable), la radio étudiante (Chok-radio), le comité femmes, le comité d'identités et orientations sexuelles et amoureuses libres ou CIOSAL (voir LGBT), le comité écologique et, anciennement, le journal étudiant (Le Dogme).

L'AECS offre aussi à ses membres (soit tous les étudiants du cégep) un série de services gratuits récurrents, dont la création d'un agenda (dont la facture est montée par les finissants du programme de graphisme Studio Stage) distribué aux étudiants à chaque début d'année et la banque de livres usagés, service semestriel permettant aux étudiants de revendre leurs livres à d'autres étudiants.

Services aux entreprises

Depuis 1998, le Cégep de Sherbrooke abrite le Centre de productique intégrée du Québec (CPIQ), un centre collégial de transfert de technologie (CCTT) auquel il est affilié. Ce centre offre des services de recherche et développement, de soutien technique ainsi que de la formation aux entreprises et permet aux enseignants et élèves de participer à ses projets.

Publications

Publications externes

Revue Chimère

Annuellement, le département des arts et des lettres du cégep, en partenariat avec le département de graphisme, publie la revue littéraire Chimère qui rassemble des textes courts de tous genres (nouvelle, poésie, essai, etc.) soumis par les étudiants et sélectionnés par un jury.

Projet Récolte musicale du printemps

À chaque printemps depuis 2004, dans le cadre du projet Récolte musicale du printemps (RMP), le département de Musique du cégep lance un album musical anthologique de pièces musicales interprétés ou composées par les étudiants[15]. Les différents albums promotionnels publiés – soit Inouïe (2004), Vibrations (2005), En portée (2006), Euphonie (2007) et Coda (2008)[16] – s'intitulent de mots ayant un liens avec la terminologie musicale.

Publications internes

L'histoire du cégep est ponctuée par la parution de diverses publications destinées aux différents acteurs de sa communauté.

Cégep-Inter

En janvier 1971, la publication du Cégep-Inter, un hebdomadaire qui informe les étudiants et le personnel de l'actualité collégienne de l'établissement, débute[17]. Le Cégep-Inter parait toujours à ce jour, à sa fréquence initiale.

Journal étudiant

Le premier journal du Cégep de Sherbrooke, publié le 17 octobre 1968, s'appelait le Cegepoivre et fut renommé renommé La Bascule, à son troisième numéro qui sorti le 21 novembre de la même année[18]. S'ensuivirent ensuite une série de journaux étudiants chargeant plusieurs fois de noms et d'équipe à travers les années. Le dernier journal étudiant publié au Cégep de Sherbrooke, à ce jour, s'appelait Le Dogme.

Directeurs généraux

Enseignants connus

Notes et références

  1. a  et b Cégep de Sherbrooke, « Histoire du Cégep », 2008. Consulté le 23 septembre 2008
  2. a , b , c , d , e , f  et g Vingt ans déjà!, Collège de Sherbrooke, Sherbrooke, 1989, 83 p. 
  3. Cégep de Sherbrooke, « Pavillon 1 », 2007. Consulté le 10 novembre 2008
  4. Cégep de Sherbrooke, « Centre de l’activité physique CAP », 2007. Consulté le 22 septembre 2008
  5. Collège du Sacré-Coeur, « Un peu d'histoire... ». Consulté le 24 janvier 2009
  6. Simon-Olivier Lorange, La Tribune, « Cégep : des unités modulaires qui laissent perplexes », 20 août 2008. Consulté le 4 mars 2009
  7. a  et b Isabelle Pion, La Tribune, « Le Cégep officialise l'acquisition de l'église Très-Saint-Sacrement », 2 décembre 2008. Consulté le 4 mars 2009
  8. Isabelle Pion, La Tribune, « Église Très-Saint-Sacrement : le Cégep a le feu vert de Québec », 14 novembre 2008. Consulté le 4 mars 2009
  9. Mireille Guay, « Le comité environnement - Rapport 2006-2007 » sur SPECS-CSN, 2007. Consulté le 24 avril 2009
  10. « Les cégepiens de Sherbrooke auront accès gratuitement au transport en commun », dans La Presse Canadienne, 26 avril 2007 
  11. Les lauréats des Prix québécois de l'entreprise citoyenne 2008 - Korn/Ferry - L'actualité, 2008. Consulté le 20 novembre 2008
  12. Pier-Luc Auger, « Volontaires Football - Historique », 2007. Consulté le 23 septembre 2008
  13. TQS, « L'équipe de football du cégep de Sherbrooke remporte les grands honneurs », 2007. Consulté le 23 septembre 2008
  14. RDS, « Un 2e Bol d'or pour les Volontaires », 2008. Consulté le 19 novembre 2008
  15. Cégep de Sherbrooke, « Arts plastiques et Musique - Récolte musicale du printemps », 2008. Consulté le 27 novembre 2008
  16. Cégep de Sherbrooke, « Lancement de l’album CODA au Cégep de Sherbrooke », 2008. Consulté le 27 novembre 2008
  17. Collège de Sherbrooke, « [Sans titre] », dans Cégep-Inter, no 1, janvier 1971 
  18. Bibliothèque et Archives nationales du Québec, « Rechercher du sujet : Collège de Sherbrooke - Périodiques », 2005. Consulté le 1 novembre 2008


Liens externes

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