Canton de Franconville

Franconville
Administration
Pays	France
Région	Île-de-France
Département	Val-d'Oise
Arrondissement	Pontoise
Code canton	9511
Chef-lieu	Franconville
Conseiller général Mandat en cours	Marie-Christine Cavecchi (UMP) 2004-2011
Statistiques
Population	33 459 hab. (2008)
Superficie	6,19 km2
Densité	5 405 hab./km²
Subdivisions
Communes	1
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Le canton de Franconville est un canton français composé de la seule commune de Franconville qui est son chef-lieu.

Composition

Créé lors du découpage cantonal de 1967 par le ministre de l'intérieur Christian Fouchet en vue des premières élections cantonales dans le Val-d'Oise la même année, le canton a fait l'objet d'une modification en 1976 lors du redécoupage effectué par Michel Poniatowski alors ministre de l'intérieur.

1967-1976

A sa création le 20 juillet 1967, le canton de Franconville comprenait les communes de Franconville et de Montigny-lès-Cormeilles^[1]. La première élection cantonale a eu lieu les 24 septembre et 1er octobre 1967.

Depuis 1976

A l'issue du redécoupage du 22 janvier 1976, le canton de Franconville n'était plus composé de la seule commune de Franconville^[2]. La première élection cantonale faisant suite au découpage a lieu les 18 et 25 mars 1979.

Administration

André Blondé (1967-1973)

Annie Brunet (1973-1979)

Franconville est la seule ville de France à avoir été rasée en temps de paix : même à Sarcelles, on a conservé le vieux village. A Franconville, la rénovation du début des années 60 n’a conservé que l’église et les chateaux Cadet de Vaux et Suger. La vieille chapelle Sainte-Madeleine, (l’ancienne église paroissiale) a été rasée aussi.

« Sonnés » par la « rénovation du centre-ville, les électeurs de Franconville livrent leur ville aux communistes, aidés en cela par la nouvelle sociologie de la ville, maintenant constituée de grands ensemble édifiés en quelques années. La municipalité de M^me Brunet s’engage dans une politique d’investissement ambitieuse, et aussi dans une politique de bétonnage tout azimuts, afin d’asseoir la domination de la gauche dans les urnes.

Retour de balancier : l’équipe de Francis Delattre (UDF-RPR) reprendra la ville en 1983 juste avant la réalisation d’un vaste projet d’urbanisation à l’emplacement de l’actuel « Bois des Eboulures ». Cependant, une vaste partie de cet espace naturel sera livrée aux promoteurs sur la ville sœur de Montigny (Robert Hue, PCF), et aussi à Franconville, pour urbaniser le «Domaines des Hautes Bruyères».

Francis Delattre (1979-1988)

René di Piazza (1988-2004)

René di Piazza (UMP) a été conseiller général de 1988 à 1992 et adjoint au maire de Franconville.

Gérard Sebaoun (2004-2011)

Gérard Sebaoun en 2008.

Gérard Sebaoun (PS) a été élu conseiller général lors de l'élection cantonale de 2004. Il est né le 28 novembre 1950 à Alger et exerce la médecine du travail dans un grand groupe d'assurance ainsi que la cardiologie en exercice libéral, il est installé à Franconville depuis 1994^[3]. Il est le 2^e vice-président du conseil général du Val-d'Oise en charge l'éducation, de la jeunesse et de la prévention, président du groupe socialiste et apparentés depuis mars 2008^[4],[5] ainsi que conseiller municipal d'opposition à Franconville depuis 2001. Il a été candidat lors l'élection législative de 2007 dans la 4^e circonscription du Val-d'Oise perdue face à Claude Bodin (UMP)^[6] et a mené une liste d'union de la gauche lors de l'élection municipale de 2008 à Franconville remportée par la liste d'union de la droite de Francis Delattre^[7].

Dans le cadre de son mandat départemental, il a mis en place le dispositif "Rest'O collège" instituant le quotient familial pour la restauration scolaire dans les collèges en expérimentation dans 37 établissements à partir de la rentrée scolaire 2008/2009^[8], puis généralisé à tous les collèges du département à la rentrée 2009/2010, en deux ans le pourcentage de demi-pensionnaires est passé de 47% à 55%^[9]. Il a contribué à la mise en place de la contractualisation avec les communes visant à encadrer le versement de subventions aux communes pour l'investissement et mettre fin à "une logique de guichet", l'estimant coûteuse pour les finances départementales. Il a également contribué à la réduction des subventions départementales pour les polices municipales et la vidéosurveillance et est opposé au subventionnement des polices municipales armées^[10], il estime que ce ne sont pas aux collectivités locales de palier les manques d'effectifs de la Police nationale^[11].

Lorsque Francis Delattre, maire de Franconville publie avec Sébastien Meurant, maire de Saint-Leu-la-Forêt un communiqué sur le prétendu "palmarès judiciaire" d'Ali Soumaré^[12],[13], il a été le premier responsable socialiste du département à soutenir la tête de liste valdoisienne du PS pour l'élection régionale de 2010 en Ile-de-France en créant un groupe de soutien sur le réseau social Facebook^[14],[15].

Marie-Christine Cavecchi (depuis 2011)

Les élections cantonales

Élection cantonale des 24 septembre et 1^er octobre 1967

Élection cantonale des 23 et 30 septembre 1973

Élection cantonale des 18 et 25 mars 1979

Élection cantonale des 10 et 17 mars 1985

Élection cantonale partielle des 25 septembre et 2 octobre 1988

Élection cantonale des 22 et 29 mars 1992^[16]

Au premier tour, le nombre d'électeurs inscrits était de 20 345, la participation a été de 12 823 votants (63,03%) et 7 522 électeurs se sont abstenus (36,97%). Le nombre de bulletins blanc et nuls a été de 476 (3,72%) et le nombre de bulletin exprimés a été de 12 347 (96,28%).

Au second tour, le nombre d'électeurs inscrits était de 20 345, la participation a été de 10 688 votant (52,53%) et 9 657 électeurs se sont abstenus (47,47%). Le nombre de bulletins blanc et nuls a été de 657 (6,14%) et le nombre de bulletin exprimés a été de 11 031 (93,86%).

Élection cantonale des 15 et 22 mars 1998^[17]

Au premier tour, le nombre d'électeurs inscrits était de 20 654, la participation a été de 10 642 votants (51,33%) et 10 012 électeurs se sont abstenus (48,67%). Le nombre de bulletins blanc et nuls a été de 313 (2,95%) et le nombre de bulletin exprimés a été de 10 329 (97,05%).

Au second tour, le nombre d'électeurs inscrits était de 20 654, la participation a été de 9 363 votant (45,33%) et 11 291 électeurs se sont abstenus (54,67%). Le nombre de bulletins blanc et nuls a été de 497 (5,31%) et le nombre de bulletin exprimés a été de 8 866 (94,69%).

Élection cantonale des 21 et 28 mars 2004^[18]

Au premier tour, le nombre d'électeurs inscrits était de 19 699, la participation a été de 11 536 votants (58,56%) et 8 163 électeurs se sont abstenus (41,44%). Le nombre de bulletins blanc et nuls a été de 333 (2,89%) et le nombre de bulletin exprimés a été de 11 203 (97,11%).

Au second tour, le nombre d'électeurs inscrits était de 19 700, la participation a été de 12 219 votant (62,03%) et 7 481 électeurs se sont abstenus (37,97%). Le nombre de bulletins blanc et nuls a été de 676 (5,53%) et le nombre de bulletin exprimés a été de 11 543 (94,47%).

Élection cantonale des 20 et 27 mars 2011^[19]

Au premier tour, le nombre d'électeurs inscrits était de 21 303, la participation a été de 7 368 votants (34,59%) et 13 935 électeurs se sont abstenus (65,41%). Le nombre de bulletins blanc et nuls a été de 140 (1,90%) et le nombre de bulletin exprimés a été de 11 203 (98,10%).

Au deuxième tour, le nombre d'électeurs inscrits était de 21 303, la participation a été de 7 829 votants (36,75%) et 13 474 électeurs se sont abstenus (63,25%). Le nombre de bulletins blanc et nuls a été de 372 (4,75%) et le nombre de bulletin exprimés a été de 7 457 (95,25%).

Voir aussi

• Val-d'Oise
• Conseil général du Val-d'Oise
• Liste des conseillers généraux du Val-d'Oise

Notes et références

• Portail du Val-d'Oise