- 501e Régiment de Chars de Combat
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501e régiment de chars de combat
501e régiment de chars de combat
Insigne régimentaire du 501e régiment de chars de combatPériode 1918 – 1994
puis recréation du 501e-503e régiment de chars de combatPays France Branche Armée de terre Type l'arme blindée cavalerie Rôle Régiment de chars de combat Garnison Rambouillet Devise En tuer! Inscriptions sur l’emblème L'AISNE 1918
SOISSONNAIS 1918
Champagne 1918
BELGIQUE 1918
EL-ALAMEIN 1942
PARIS 1944
STRASBOURG 1944Anniversaire Saint Georges Décorations Croix de la Libération
Croix de guerre 1914-1918
Croix de guerre 1939-1945 avec deux palmes
Presidential Unit Citation
Fourragère : aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 avec olive aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1939-1945 puis la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de la Libération. A noter que les compagnies 307,308 et 309 du 501e RAS ont obtenu la fourragère à l'ordre de la Médaille militaire
après avoir eu quatre citations à l'Ordre de l'Armée pour leur belle conduite devant l'ennemi mais que le 501e RCC n'a jamais porté cette dernière fourragère
(référence Ordre général n° 150 F - source : Historique du 501e RAS édité par la Maison Alfred MANE et fils, imprimeurs à Tours).modifier Le 501e régiment de chars de combat est une unité de chars, créé le 13 mai 1918, qui s'est illustré dans les campagnes de la France libre, puis au sein de la 2e division blindée du général Leclerc.
En 1994, le 501e R.C.C. est amalgamé au 503e R.C.C, pour former le 501e-503e régiment de chars de combat, basé à Mourmelon.
Sommaire
Historique
- 1916 : Artillerie d'assaut
- 1918 : 501e RCC :
- 1er bataillon
- A.S. 301, 302, 303
- 2e bataillon
- A.S. 304, 305, 306
- 3e bataillon
- A.S. 307, 308, 309
- Groupement I
- A.S. 2, 4, 5, 9
- 1939 : 501e Groupe de bataillons de chars
- 1940 : dissous
- 1940 : 1re compagnie de chars des F.F.L.
- 1943 : 501e R.C.C.
- 1994 : amalgamé au 503e R.C.C, basé a Mourmelon-le-Grand, pour former un régiment de chars 80, équipé de chars Leclerc - devient le 501e-503e régiment de chars de combat
Garnisons
- 1918-1939 : Tours
- août 1939 - juin 1940 : Campagne de France (1er et 2e BCC )
- novembre 1945-avril 1946 : Alençon
- 1946-1994 : Rambouillet (Dissolution oct. 1994)
- Depuis octobre 1994 : Groupe d'escadrons à Mourmelon
Chefs de corps
- Depuis 1943
- 1961 : Lalo
- 1963 : Fournier
- 1965 : Y. Michaut
- 1968 : Philiponnat
- 1970 : Lewin
- 1972 : de Rochegonde
- 1974 : Courtois
- 1976 : Espieux
- 1978 : Arnold
- 1980 : Bouche
- 1982 : Genest
- 1984 : Guinard
- 1986 : Roux
- 1988 : de Fontaine
- 1990 : Aumonier
- 1992 : Cuche
- Depuis 1994 Chefs du GE 501 (groupe d’escadrons 501)
- 1994 : Vauvillier
- 1996 : Proust
- 1998 : de Castelbajac
- 2000 : Maguin
- 2002 : Temporel
- 2004 : Pesqueur
- 2006 : Bossion
- 2008 : Gelfi
Campagnes
Première Guerre mondiale
- Le 16 avril 1917, sous les ordres du chef d’escadrons Bossut, 132 chars Schneider attaquent à Berry-au-Bac. C’est la première attaque de chars de tous les temps. À partir de ce premier groupement de chars, est créé le 13 mai 1918, le 501e régiment d’artillerie spéciale (501 RAS).
- le 501e est engagé outre-mer c’est le cas au sein de l’armée de l’Orient en Crimée où il contient la révolution bolchévique jusqu’en mai 1919. Le 13 mai 1920, le régiment prend son nom définitif : 501e régiment de chars de combat et s’installe à Tours.
Entre-deux-guerres
Deuxième Guerre mondiale
France 1939-1940 ; Dakar et Gabon 1940 ; Syrie 1941 ; Égypte et Libye 1942-1943 ; Tunisie 1943 ; France et Allemagne 1944-1945
- Lorsque la deuxième guerre mondiale éclate, le régiment est dissocié et forme deux bataillons de chars (1er et 2e BCC). Ses compagnies sont engagées individuellement. À partir de la 342e compagnie autonome de retour de Narvik, va être donné naissance à la 1re compagnie autonome de chars de la France libre. Elle participe à la campagne du Gabon, aux combats de Syrie, à la grande bataille d’El Alamein et à celle de Medenine. Deux autres compagnies créées en 1940 et 1941 fusionnent ensuite avec celle-ci pour reconstituer le régiment à Sabratha en Tripolitaine (le régiment s’articule alors en quatre compagnies de combat).
- Le Crusader char de combat Britannique, la première compagnie de char de la France libre en fut équipée puisque servant dans les rangs de la VIII armée Britannique qui opérait à partir de l'Égypte. Cette compagnie appartenant à la "colonne volante" donne naissance avec la 2e et 3e compagnie au 501e RCC qui s'illustra au sein de la 2e DB.
- Après avoir rejoint l’Angleterre avec la 2e DB, en avril 1944, le 501e débarque le 3 août, aux Bancs de Grand Vey, sur la côte nord-est de Carentan. Il entreprend alors une marche victorieuse jalonnée par la libération de Paris, puis celle de Strasbourg et finit la campagne en pénétrant, le 5 mai 1945, dans Berchtesgarden où il s’empare du Berghof, demeure préférée de Hitler. En 10 mois de campagne, le régiment a infligé à l’ennemi les pertes suivantes : 78 chars, 90 canons, 150 véhicules et fait plus de 6000 prisonniers, dont le général von Choltitz, qui commandait les troupes allemandes à Paris. Il reçoit du commandement américain la «Presidential Unit Citation ». À la fin de la campagne, le général Leclerc dira « Jamais le 501e ne m’a déçu ».
De 1945 à nos jours
- Formée le 1er septembre 1945, une compagnie de marche embarque pour l’Indochine.
- Le régiment s’installe à Rambouillet en mai 1946. Il est engagé en Centre Europe (Guerre Froide), Sénégal (1982), Liban (1984), République centrafricaine (depuis 1985), Yougoslavie (depuis 1982) et le Golfe Persique pendant l’opération Daguet (1990-1991).
- Le 1er septembre 1990, le chef d’état-major de l’armée de terre décidait de créer à titre expérimental, à partir du 4e régiment de dragons et du 503e régiment de chars de combat, un Régiment de Chars de 80 chars comprenant deux groupes d’escadrons (GE).
- Le 31 août 1994, le 501e régiment de chars de combat était dissout à Rambouillet. Simultanément, le groupe d’escadron 4e RD prenait l’appellation de groupe d’escadrons 501. Cette évolution faisait apparaître dans l’ordre de bataille de l’Armée de Terre le 501e-503e régiment de chars de combat.
- Le 23 juin 2009 le 503e RCC a été dissout.
- Un quatrième escadron de combat du 501e, projeté en Nouvelle-Calédonie, a été créé à partir d'un escadron du 503e suite à sa dissolution.
- Le 501e RCC appartient encore à la 1re brigade mécanisée de Châlons, commandée par le général Bras mais au 1er août 2009, il intégrera la 2e brigade blindée dont l'État-major quittera Orléans pour Strasbourg.
Etendard
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes [1]:
Sa cravate est décorée:
- Croix de la Libération
- Croix de guerre 1914-1918
- Croix de guerre 1939-1945 avec deux palmes
- Presidential Unit Citation
La Fourragère : aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 avec olive aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1939-1945 puis la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de la Libération. Voir la liste des compagnons de la Libération.
- En 1939 les unités suivantes portaient la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de Guerre 1914-1918:
- A.S.301: trois palmes
- A.S.302: trois palmes
- A.S.303: trois palmes
- A.S.304: deux palmes
- A.S.305: deux palmes
- A.S.306: deux palmes
- D'après l'Historique du 501 RAS, le 3e Bataillon (soit les compagnies AS 307, 308 et 309) aurait reçu quatre citations à l'ordre de l'Armée (quatre palmes) pour la Grande Guerre (Ordre no 14733 "D" du G.Q.G. du 21 mars 1919 ; A l'Ordre de la Xe Armée no 342 du 11 octobre 1918 ; Ordre no 22126 du Maréchal Commandant en Chef du 13 janvier 1919 ; Ordre à retrouver car par l'Ordre 150 "F" le droit au port de la Fourragère est conféré : Aux couleurs du ruban de la MEDAILLE MILITAIRE aux COMPAGNIES 307, 308, 309 du 501e R.A.S. de Chars lLégers, qui ont obtenu quatre citations à l'Ordre de l'Armée pour leur belle conduite devant l'ennemi.
Insigne
- Le chevalier armé de toutes pièces est un symbole suffisamment parlant. Son épée en forme de croix de Lorraine rappelle la résurrection du régiment dans les rangs de la France Libre, en 1943.
Devise
- "En tuer!"
Compagnons de la Libération
Plusieurs officiers du 501e RCC ont été nommés Compagnon de la Libération pour leur participation aux opérations de la France Libre :
- les capitaines Jean Volvey, Daniel Divry, Georges Buis et les lieutenant Robert Galley, Pierre Beaugrand, Roger Touny et Jacques Hébert(1ère compagnie),
- les capitaines Jacques Branet et Alain de Boissieu (3è compagnie)
- Le lieutenant Louis Michard (2è Compagnie, 1ère Section)
- Le lieutenant Raymond Meyer
- le lieutenant Jean Nanterre (4è compagnie)
- Alexandre Krementchousky de la section médicale
Parmi les sous officiers : Robert Abraham, Alfred de Schamphelaëre, Henri Malin.
Notes et références
- ↑ Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007
Sources et bibliographies
- ANDOLENKO (général), Recueil d'historique de l'arme blindée et de la cavalerie, Paris, Eurimprim, 1968.
- Adrien Bélanger Auteur en autoédition - ISBN : 2-9523027-1-5 - 344 pages A5 - dépôt légal de septembre 2005 - "POUR ALLER DELIVRER MES FRERES" - LOUIS MICHARD" (Chamblet, Allier [1914]- Grussenheim, Alsace [1945]- Compagnon de la Libération - 501e RCC de la 2e DB).
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