- 4e régiment de tirailleurs sénégalais
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4e régiment de tirailleurs sénégalais
insigne régimentaire du 4e RTSPériode 1er mai 1923 – 31 décembre 1946 Pays France Branche Armée de Terre Type régiment de tirailleur sénégalais Rôle Infanterie Fait partie de 2e DIC Garnison Toulon Inscriptions sur l’emblème Soudan 1890
Dahomey 1892
Côte-d'Ivoire1893-1895
Madagascar 1895
Congo 1900
Tchad 1900
Maroc 1908-1918-1925-1926
Toulon 1944modifier Le 4e Régiment de Tirailleurs Sénégalais (ou 4e RTS) est un régiment français.
Sommaire
Création et différentes dénominations
- Le 1er mai 1923: Par changement d'appellation du 4e régiment d'infanterie coloniale il devient le 4e Régiment de Tirailleurs Coloniaux.
- 1926: Renommé 4e Régiment de Tirailleurs Sénégalais.
- 1940: Dissolution.
- 1940: Recréation du 4e Régiment de Tirailleurs Sénégalais.
- 1944: Devient 21e Régiment d'Infanterie Coloniale suite au blanchiment de la 9e DIC.
- 1945: Redevient 4e Régiment de Tirailleurs Sénégalais.
- Le 31 décembre 1946: Dissolution.
Colonels/chef-de-brigade
- 1934 - 1937: Colonel Legentilhomme
- .
- 1939 - 1940: Colonel Borgnis-Desbordes
- 1943 : Colonel Mallet, mort pour la France
Historique des garnisons, combats et batailles du 4e RTS
Entre-deux-guerres
Seconde Guerre mondiale
1940
Du 10 mai au 25 juin 1940, Le 10 mai 1940. L'Allemagne lance son offensive à l'Ouest. Lorsque l'Allemagne nazie lance son offensive à l'Ouest, le Grand Quartier Général dispose, sur le front de France, de huit divisions d'infanterie coloniale (DIC) dans lesquelles sont incorporés les régiments de Tirailleurs sénégalais (RTS), les fantassins des régiments d'infanterie coloniale et les artilleurs des régiments d'artillerie coloniale.
Plusieurs régiments de Tirailleurs sénégalais (RTS) sont engagés sur le front : les 4e, 8e, 14e, 16e, 24e, 25e et 26e RTS et des bataillons du 12e RTS. les Tirailleurs sénégalais sont sur tous les fronts. Pendant la campagne de France (10 mai - 25 juin 1940), les Tirailleurs sénégalais combattent avec acharnement les formations allemandes souvent mieux équipées.
Ils sont présents dans tous les secteurs du front : les Ardennes, la Somme, la Meuse, l'Aisne, en Champagne, sur la Loire, le Rhône, …
Le 4e RTS participe à la défense de Menton contre les troupes italiennes.
le nombre total des Sénégalais mobilisés est estimé à 179 000 hommes, et celui des Sénégalais engagés dans les combats en métropole à quelque 40 000. Jusqu'au 25 juin 1940 qui clôture la campagne de France avec l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, trois jours après la signature de l'armistice franco-allemand, les Tirailleurs sénégalais se battent avec bravoure sur tous les fronts contre l'Allemagne nazie.
Pour leur bravoure et leur efficacité dans la campagne de France, les Tirailleurs sénégalais se voient décerner plusieurs décorations et citations tant individuelles que collectives, dont celles-ci parmi tant d'autres :
Le 1er bataillon du 6e RICMS, les 53e et 57e RICMS sont cités à l'ordre de l'armée.
Le drapeau du 53e RICMS reçoit l'inscription "Airaines 1940" (ce fait est suffisamment exceptionnel pour être mentionné, car les inscriptions attribuées au titre de la campagne de 1940 sont rares). Le 53e RICMS va démontrer une ténacité incroyable et retenir les troupes allemandes jusqu’au 7 juin. Les horreurs de la guerre ne font pas défaut à cette bataille, des prisonniers sont exécutés, on n’oubliera pas les 26 sénégalais exécutés à Airanes et les 86 autres corps trouvés au Saut-du-Loup.
1943
1944 - 1945
Pour le débarquement de Provence, les Français vont jouer un rôle plus important que pour celui de Normandie. Les troupes françaises vont comprendre différentes unités provenant du « CEF » et d'unités stationnées en Corse ou en attente en Afrique du Nord. Le général Juin quitte son commandement le 23 juillet 1944 pour pouvoir s’occuper du débarquement de Provence. Cette force française est placée sous le commandement du Général de Lattre de Tassigny et devient la 1re Armée Française forte de cinq divisions d'infanterie et deux divisions blindées.
Le 4e RTS fait alors partie de la 9e DIC du général Magnan, qui comprend :
- le 4e RTS, colonels Cariou puis Bourgund.
- le 6e RTS, colonel Salan.
- le 13e RTS, colonels Chrétien puis Voillemin.
- le RICM (Régiment d'Infanterie Coloniale du Maroc), lieutenant-colonel le Puloch, unité de reconnaissance.
- le RCCC (Régiment Colonial de Chasseurs de Chars), lieutenant-colonel Charles sur tanks destroyers M10 .
- Le RACM (Régiment d’Artillerie Coloniale du Maroc) constitué par :
Le 1er novembre 1944, sur décision ministérielle, le 4e RTS devient le 21e RIC (Régiment d'Infanterie Coloniale). Entre temps, les troupes d'origine africaine ont été remplacées par des FFI de divers provenances.
Drapeau
Il porte dans ses plis les inscriptions suivantes[1]:
Devise
Décorations
Sources et bibliographie
Notes et références
- Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007
Voir aussi
Liens internes
- Cheikou Cissé (1890-1933)
- Liste des unités de tirailleurs sénégalais
- Liste des régiments français
- Liste des grades dans l'armée française
Lien externe
- Naufrage du paquebot Sidi Bel Abbès transportant les soldats du 4e rts rfi.fr
Catégories :- Troupe coloniale française
- Unité de l'armée française
- Unité militaire française historique
- Unité d'infanterie française dissoute
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