- Bérénice (Racine)
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Bérénice Édition Claude Barbin, 1671Auteur Jean Racine Genre Tragédie Pays d'origine France Lieu de parution Paris Éditeur Claude Barbin Date de parution 1671 Date de la 1re représentation 21 novembre 1670 Lieu de la 1re représentation Hôtel de Bourgogne Pour les articles homonymes, voir Bérénice.Bérénice est une tragédie en cinq actes (comportant respectivement 5, 5, 4, 8 et 7 scènes) et en vers (1506 alexandrins) de Racine représentée pour la première fois le 21 novembre 1670 à l’Hôtel de Bourgogne, avec sa nouvelle vedette Marie Champmeslé dans le rôle-titre. L'épître dédicatoire est adressé à Colbert.
Quoique la troupe de Molière ait joué Tite et Bérénice de Corneille juste une semaine plus tard, et que Racine eût pu profiter de la romance avortée entre Louis XIV et Marie Mancini, nièce du cardinal Mazarin (« Vous êtes empereur, Seigneur, et vous pleurez ! », acte IV, scène 5)[1], la pièce de Racine, futur historiographe du roi, est entièrement différente de celle de Corneille[2]. Cette tragédie est en effet une réplique de la monarchie absolue en France. Occupé pour l'État, le roi Louis XIV ayant déjà 31 ans y devint héros, grâce à ceux que Titus et Paulin révéraient[3]. Il s'agit de l'obligation des souverains, en dépit de la passion. Finalement, c'est Bérénice qui rappela et confirma non seulement les devoirs de deux princes mais aussi, vraisemblablement, le sien.
Certes, depuis le XVIIIe siècle, on disait parfois que ce serait Henriette d'Angleterre qui aurait demandé aux deux auteurs de préparer cette pièce simultanément. Cependant, ce concours hypothétique fut complètement combattu en 1907 par Gustave Michaut, puis, 50 ans plus tard, par Raymond Picard[4]. De nos jours, c'est Georges Forestier qui précise encore ses raisons[5].
Alors que Tite et Bérénice ne prit que trois représentations, les spectateurs parisiens revenaient pleurer à Bérénice de Racine[6]. En commandant une représentation devant la Cour, le Roi Soleil lui-même exprima sa préférence[7] . Lorsque, par ordonnance du roi, la Comédie-Française eut été fondée en 1680, c'était Bérénice qui fut choisie, après la première représentation honorable du 23 août, Phèdre[8]. Le 23 octobre, cette nouvelle troupe royale commença à jouer Bérénice, de nouveau avec Marie Champmeslé[9].
Suétone avait raconté l’histoire de l’empereur romain et de la reine de Palestine : parce que Rome s’opposait à leur mariage, Titus dut renvoyer Bérénice chez elle, inuitus inuitam (malgré lui, malgré elle). Racine élève la liaison sans doute assez banale d’un Romain et de sa maîtresse au niveau d’un amour absolu et tragique.
Bérénice est longtemps restée dans un purgatoire dont elle n’est ressortie qu’à la fin du XIXe siècle. En 1893, selon une forte volonté de Julia Bartet, un des modèles de la Berma de Marcel Proust, la Comédie-Française reprit cette pièce, mise en scène par Mounet-Sully, et eut le vent en poupe[9] [1]. Aujourd’hui, c’est l’une des tragédies de Racine les plus jouées après Phèdre, Andromaque et Britannicus.
Sommaire
Personnages
- Titus, empereur de Rome
- Bérénice, reine de Palestine
- Antiochus, Haut Roi de Babylone
- Paulin, confident de Titus
- Arsace, confident d'Antiochus
- Phénice, confidente de Bérénice
- Rutile, Romain
- Suite de Titus
Intrigue
La tragédie naît de l’affrontement de deux impératifs inconciliables. Titus ne peut mettre en danger sa mission à la tête de Rome au nom de la passion qui l’unit à Bérénice. La pièce aurait pu procéder par revirements et coups de théâtre pour unir puis éloigner successivement les deux personnages. Racine choisit au contraire de supprimer tous les événements qui pourraient faire de l’ombre à l’unique action du drame : l’annonce, par Titus, du choix qu’il a fait de quitter Bérénice. Titus, à l'acte II, scène 2[10], après que Paulin lui a annoncé que Rome refuse qu'il épouse une reine comme Bérénice, a pris la décision de la renvoyer. Il lui reste dès lors à l’annoncer à Bérénice et celle-ci doit l’accepter. Leur passion n’est jamais remise en cause, à aucun moment la vie d’un personnage n’est en danger : rien ne vient distraire l’attention. L'habilité artistique de Racine consiste à « faire quelque chose à partir de rien » (préface de Bérénice), à créer chez le spectateur « cette tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie » à partir d’un sujet que l’on peut raconter en une phrase(4 vers). La tension atteint son paroxysme à la fin du 4e acte, lorsque Titus explique le drame qui le sépare de Bérénice, qui refuse la décision qu’il a prise. Puis le 5e acte montre admirablement les deux personnages faire face à leur devoir : contrairement à d’autres personnages de Racine, ils acceptent leur séparation sans se réfugier dans la mort.
Résumé de la pièce
Acte I
- Antiochus envoie son confident Arsace chercher la reine.
- Resté seul, il frémit à l’idée de voir Bérénice pour la dernière fois avant son départ. Il l’aime en secret depuis 5 ans et ne peut supporter de la voir épouser Titus. Doit-il se taire ou parler ?
- Arsace revient et essaie de le convaincre de rester. Antiochus voudrait lui expliquer ses sentiments.
- Bérénice arrive, radieuse et rassurée. Malgré son long silence après la mort de son père, Titus l’aime toujours et doit l’épouser. Antiochus lui fait ses adieux mais finit par lui avouer les vraies raisons de son départ. Choquée dans sa gloire et déçue dans son amitié, elle le laisse partir, désespérée.
- Phénice, sa confidente, regrette ce départ dans l’incertitude de la décision de Titus.
Acte II
- Titus paraît et renvoie sa suite.
- Il interroge Paulin sur l’opinion de Rome concernant son mariage avec une reine étrangère. Celui-ci répond qu’elle n’est pas favorable. Mais Titus a déjà pris la décision de sacrifier celle qu’il aime à sa propre gloire. Il est désespéré.
- On annonce Bérénice et Titus chancelle.
- Elle s’interroge sur l’attitude de son amant, se plaint, tandis que Titus est incapable de répondre.
- Inquiète de la brusque fuite de Titus et de son silence, Bérénice en cherche les raisons et parvient à se rassurer.
Acte III
- Les deux rôles masculins, qui avaient occupé chacun un acte, se rencontrent enfin. Titus s’étonne du départ précipité d’Antiochus mais n’en demande pas la raison. Il le charge d’aller annoncer à Bérénice qu’il la renvoie.
- Malgré les encouragements d’Arsace, Antiochus se rappelle les sentiments de Bérénice à son égard et oscille entre espoir et inquiétude. Il décide de ne pas être le porteur de la mauvaise nouvelle.
- Mais Bérénice entre en scène à ce moment et force Antiochus à parler. Elle ne le croit pas et le bannit pour toujours de sa vue avant de sortir, effondrée.
- Antiochus attend la nuit pour partir, et la confirmation que la reine n’a pas, par désespoir, cherché à attenter à ses jours.
Acte IV
- Bref monologue de Bérénice qui nous révèle son profond et douloureux désespoir.
- Bérénice ne veut pas se changer car elle pense que seule l’image visible de son désespoir peut toucher Titus.
- Titus envoie Paulin voir Bérénice et reste seul.
- Il s’interroge sur la conduite à tenir. Il cherche des raisons pour revenir sur sa décision mais son honneur d’empereur finit par l’emporter sur ses sentiments.
- Arrivée de Bérénice. Ils sont en larmes. Titus prêt à céder parvient à se hausser à une décision présentée comme "romaine". Bérénice qui s’était déclarée prête à rester comme concubine, retrouve sa fierté et sort en annonçant sa mort prochaine, seule issue.
- Titus se compare à Néron et s’égare dans la douleur.
- Antiochus lui fait du reproche et l’encourage à aller voir la reine.
- Les corps constitués de Rome arrivent au palais. Titus choisit sans hésiter de les recevoir plutôt que de rejoindre Bérénice.
- (dans l'édition de 1671 , une scène 9 apparaissait) Arsace écoute Antiochus exprimer son désespoir.
Acte V
- Le dernier acte s’ouvre sur un Arsace heureux en quête de son maître.
- Bérénice s’apprête à quitter Rome annonce-t-elle à Antiochus qui n’ose plus espérer.
- Titus invite Antiochus à contempler pour la dernière fois l’amour qu’il voue à sa maîtresse.
- Quiproquo: Antiochus pense qu’il s’agit d’une réconciliation. Il sort, décidé à mourir.
- Bérénice veut partir sans écouter Titus, qui l’aime plus que jamais. Pendant qu’elle lui renouvelle ses reproches, il apprend par la lettre qu’il lui avait arrachée que son départ est feint et qu’elle veut mourir. Il envoie Phénice chercher Antiochus.
- Titus explique en une longue tirade ses sentiments, ses raisons d’agir, son souhait de mourir.
- Pour la première et dernière fois les trois héros sont réunis : Antiochus avoue à Titus qu’il est son rival et qu’il souhaite mourir. Bérénice intervient alors et prononce les mots de la séparation: que tous trois vivent, mais séparés, cultivant le souvenir de leur malheureuse histoire.
Dramaturgie et Bérénice
Cette pièce se caractérise notamment de la dramaturgie. En effet, trois règles du théâtre classique y sont entièrement respectées[11]. D'abord, au regard de l'unité de lieu, il est évident qu'il s'agit d'un cabinet qui est entre l'appartement de Titus et celui de Bérénice, à Rome, selon la préface de Racine. Ensuite, l'unité d'action est la déclaration de Titus, "Comment?" et "Quand?". Le départ de Bérénice est sa conséquence. Enfin, le drame ne dure que 24 heures (l'unité de temps).
Voir aussi
Liens externes
- Les représentations de Bérénice aux XVIIe et XVIIIe siècles sur le site CÉSAR
Grandes représentations jusqu'au XXe siècle à la Comédie-Française[9],[12],[13]
La Comédie-Française avec Bérénice (vidéo I, 1984)
- 1680 : avec Marie Champmeslé et Charles Chevillet
- 1717 : avec Adrienne Lecouvreur
- 1720 : avec Adrienne Lecouvreur
- 1724 ainsi que 1728 : avec Adrienne Lecouvreur, Jean-Baptiste-Maurice Quinault ainsi que Abraham-Alexis Quinault
- 1752 : avec Mademoiselle Gaussin, Jean-Baptiste de La Noue ainsi que Jean-Jacques-François Drouin
- 1767 : avec Lekain (Titus) et Bellecour (Antiochus)
- 1782 : avec Mademoiselle Saint-Val cadette (Blanche Alziari de Roquefort), François Molé ainsi que Saint-Prix
- 1783 : avec Mademoiselle Saint-Val cadette (Blanche Alziari de Roquefort), Saint-Fal ainsi que Saint-Prix
- 1788 : avec Louise Desgarcins et François-Joseph Talma (Antiochus)
- 1807 : avec Mademoiselle George, Alexandre-Martial-Auguste Damas ainsi que François-Joseph Talma
- 1844 : avec Rachel et Beauvallet
- 1893 : mise en scène Mounet-Sully, avec Julia Bartet, Paul Mounet ainsi que Albert Lambert fils
- 1919 : avec Julia Bartet et René Alexandre
- 1922 : avec Caroline Eugénie Segond-Weber, Maxime Desjardins ainsi que Jean Hervé
- 1923 : avec Gabrielle Colonna-Romano et Maurice Escande (Antiochus)
- 1926 : avec Jean Yonnel (Antiochus)
- 1927 : avec Jean Hervé (Titus)
- 1931 : avec Maurice Donneaud (Antiochus)
- 1932 : avec Marie Ventura, Jean Hervé ainsi que Jean Yonnel
- 1934 : avec Germaine Rouer et Jean Yonnel (Antiochus)
- 1937 : avec Germaine Rouer, Maurice Escande ainsi que Jean Yonnel
- 1942 : avec Germaine Rouer, Jean Chevrier ainsi que Jean Yonnel
- 1945 : avec Jeanne Sully
- 1946 : mise en scène Gaston Baty, avec Annie Ducaux, Jean Yonnel ainsi que Maurice Donneaud
- 1949 : mise en scène Maurice Escande, avec Annie Ducaux, Jean Chevrier ainsi que Paul-Émile Deiber
- 1956 : mise en scène Maurice Escande ainsi que le rôle d'Antiochus, avec Annie Ducaux et Jean Deschamps
- 1962-1966 : mise en scène Paul-Émile Deiber ainsi que parfois le rôle d'Antiochus, avec Renée Faure puis Denise Noël, André Falcon puis Simon Eine ainsi que Jacques Destoop
- 1979 : mise en scène Jean-François Rémi, avec Geneviève Casile, Nicolas Silberg ainsi que Simon Eine
- 1984 : mise en scène Klaus Michael Grüber, avec Ludmila Mikaël, Richard Fontana ainsi que Marcel Bozonnet (vidéo II, 1984)
Quelques principales représentations au XXIe siècle
- 2001 : mise en scène Lambert Wilson ainsi que le rôle d'Antiochus, avec Kristin Scott Thomas et Didier Sandre, dans le cadre du Festival d'Avignon [14] ainsi qu'Estivales de Perpignan, puis Théâtre national de Chaillot
Des costumes furent dessinés par Christian Lacroix, notamment pour Bérénice et Phénice, des robes de soirée. [15]
- 2006 : mise en scène Jean-Louis Martinelli, avec Marie-Sophie Ferdane et Patrick Catalifo, Théâtre Nanterre-Amandiers
Après son grand succès, Marie-Sophie Ferdane, violoniste et actrice, entra à la Comédie-Française le 23 avril 2007.
- 2008 : mise en scène Lambert Wilson ainsi que le rôle de Titus, avec Carole Bouquet et Fabrice Michel, Théâtre des Bouffes du Nord
Le père de Lambert Wilson, Georges Wilson ayant 86 ans, joua Paulin pendant 9 semaines (6 représentations par semaine !), sans aucune perturbation.
- 2011 : mise en scène Muriel Mayette, avec Martine Chevallier, Aurélien Recoing ainsi que Jean-Baptiste Malartre, dans les salles du Pin Galant (Mérignac), de l'Espace Malraux (Joué-lès-Tours), de l'Opéra royal du château de Versailles, du Théâtre Millandy (Luçon), du Théâtre Municipal de Brive-la-Gaillarde, du Théâtre municipal de Grenoble, de la Maison des Congrès et de la Culture (Clermont-Ferrand), de l'Opéra-Théâtre d'Avignon ainsi que du Théâtre du Jorat près de Lausanne. À partir du 22 septembre, Salle Richelieu. Enfin, à l'Espace Michel Simon de Noisy-le-Grand et au théâtre municipal de Béthune, en décembre.
Selon une belle tradition depuis 1869[16], la troupe de la Comédie-Française arpenta en 2011 les routes avec Bérénice.
Discographie
- Mise en scène Maurice Escande (1956), avec Annie Ducaux (Bérénice), Jean Deschamps (Titus), Maurice Escande (Antiochus), Jean Marchat (Paulin), Paul-Émile Deiber (Arsace), Jaqueline Morane (Phénice) et Louis Eymond (Rutile) : 2 CD, Éditions Eponymes 2011 extrait.
- Mise en scène Jean-Louis Martinelli (2006), avec Marie-Sophie Ferdane (Bérénice), Patrick Catalifo (Titus) ainsi que Hammou Graïa (Antiochus) : DVD, Copat 2010 extrait.
Téléfilm
- Mise en scène et réalisation Raymond Rouleau (1975), avec Danièle Lebrun (Bérénice), Laurent Terzieff (Titus), Robert Rimbaud (Antiochus), Michel Herbault (Arsace), André Valtier (Paulin), Pascale de Boysson (Phénice), Christian Van Cau (Rutile) [17] (vidéo III, 1975)
Notes et références
- Princesse Palatine, deuxième épouse de Monsieur, écrivit dans une lettre datée du 17 octobre 1709 : « J'ai souvent vu cette comédie, mais je ne savais pas que le Roi et Madame Colonne en eussent fourni le sujet, car elle n'a été faite que longtemps après » : Jean Racine, Paris, Gallimard, 2006, p. 389. Selon Georges Forestier, ce serait Voltaire qui amplifia cette histoire légendaire, car, la
- Bérénice de Racine, Dossier pédagogique ainsi que Georges Forestier, op. cit., p. 389-391. Emanuele Pace, Bénérice de Racine, Dossier pédagogique pour les représentations de Jean-Louis Martinelli en 2006, p. 16
- Château de Versailles Spectacles – Racine : Bérénice
- Bérénice de Racine, Dossier pédagogique pour les représentations de Jean-Louis Martinelli en 2006, p.16 Emanuela Pace,
- XVIIe siècle, ces deux équipes concurrentes jouèrent respectivement deux Comédie des comédiens (1633), deux Place Royale (1634), deux Rodogune (1644), deux Saint-Genest (1645), deux Mère coquette (1665) et notamment deux Alexandre le Grand (1665) (p.384). Selon, Georges Forestier (op. cit.) cette idée n'apparut qu'en 1719 (p. 388) et au
- Georges Forestier, op. cit., p. 400-401.
- Le programme de Bérénice par la Comédie-Française à Luçon, le 15 avril 2011, p.4
- http://www.festival-automne.com/Publish/archive_pdf/FAP_1984_TH_06_DDP.pdf?PHPSESSID=d5275b1fe94e7912dcde0f8cd0e42f58 p.3
- Le programme de Bérénice par la Comédie-Française à Luçon, le 15 avril 2011, p.5
- Titus : "Hélas ! À quel amour on veut que je renonce" (v.420) et plus loin : "Pour jamais je vais m'en séparer." (v.446)
- Commentaire de Bérénice texte intégrale, Larousse Petits Classiques, Paris 2006
- http://www.festival-automne.com/Publish/archive_pdf/FAP_1984_TH_06_DDP.pdf?PHPSESSID=d5275b1fe94e7912dcde0f8cd0e42f58 p.5
- http://books.google.fr/books?id=jIcNAAAAQAAJ&pg=PA355&dq=IlYATummM4Kx8QPGq92vDQ Reprise de Bérénice de Sainte-Beuve, Revue des Deux Mondes tome V, 1844
- http://www.rfi.fr/actufr/articles/019/article_9245.asp
- http://www.christian-lacroix.fr/francais/archives/theatre/berenice.htm Toujours en travaux, depuis le 11 mai 2011
- Andromaque du 17 juin 2011, p.3 Mathieu Defline, directeur de Culturespaces, La Comédie-Française à Orange, le programme d'
- http://www2.cndp.fr/archivage/valid/37082/37082-4738-4546.pdf
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